Null HENRY, Thomas (1766-1836), marchand et expert en tableaux, commissaire expe…
Description

HENRY, Thomas (1766-1836), marchand et expert en tableaux, commissaire expert des musées royaux. Ensemble de 8 documents : 7 L.A.S. et une P.A.S. adressée au secrétaire du collectionneur le duc de Caraman : Antoine-Pierre Charles Favart (1780-1867). [Paris], 29 décembre 1827, 19 janvier 1828 et s.d. 9 pp. in-4 et in-8. Adresses aux versos des seconds feuillets. Passionnante correspondance d’Henry qui s’occupait alors de la collection de tableaux et de dessins du duc de Caraman. Le marchand souhaite faire restaurer un tableau du Corrège pour en « faire disparaitre les petites fêlures », signale des marines de Théodore Gudin chez un marchand de tableaux de la rue de l’Université, transmet des offres reçus pour des dessins qui lui ont été confiés, commence la rédaction du catalogue des tableaux du duc de Caraman et en assure la diffusion, envoie un restaurateur pour un tableau de Francia, envoie un pastel récemment acheté, négocie l’achat d’un bronze « la frileuse », probablement de Houdon, et la vente à un amateur de deux oeuvres : « la vierge de Raphaël et le Claude Lorrain ». Une pièce autographe signée deux fois par Henry atteste de la réception des oeuvres qui lui sont confiées. Un grand nombre de tableaux sont décrits, peints entre autre par Francia le jeune, Domenico Zampieri, Carrache, Thomas Ender, etc. On joint : une liste des dessins de Thomas Ender confiés par Favart, probablement autographe et 4 L.A.S. adressées Antoine-Pierre Charles Favart au sujet de la collection de tableaux de Caraman. Intéressant contenu concernant les ventes aux enchères, les marchands de tableaux Holzmeister, Colnaghi, etc ; les collections Cossé-Brissac et Caraman, et les peintres Claude Lorrain, Patel, La Hyre, De Heem, Sebastien Bourdon, Gonzales Coques, etc. Sans héritier, Thomas Henry légua anonymement sa collection personnelle à sa ville natale de Cherbourg. Il y mit une condition : elle devait être accessible au public et ainsi offrir « des jouissances et des leçons à ceux (…) qui ont reçu de la nature le goût des beaux-arts ». Le musée de la ville né en 1835 porte le nom de son généreux donateur.

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HENRY, Thomas (1766-1836), marchand et expert en tableaux, commissaire expert des musées royaux. Ensemble de 8 documents : 7 L.A.S. et une P.A.S. adressée au secrétaire du collectionneur le duc de Caraman : Antoine-Pierre Charles Favart (1780-1867). [Paris], 29 décembre 1827, 19 janvier 1828 et s.d. 9 pp. in-4 et in-8. Adresses aux versos des seconds feuillets. Passionnante correspondance d’Henry qui s’occupait alors de la collection de tableaux et de dessins du duc de Caraman. Le marchand souhaite faire restaurer un tableau du Corrège pour en « faire disparaitre les petites fêlures », signale des marines de Théodore Gudin chez un marchand de tableaux de la rue de l’Université, transmet des offres reçus pour des dessins qui lui ont été confiés, commence la rédaction du catalogue des tableaux du duc de Caraman et en assure la diffusion, envoie un restaurateur pour un tableau de Francia, envoie un pastel récemment acheté, négocie l’achat d’un bronze « la frileuse », probablement de Houdon, et la vente à un amateur de deux oeuvres : « la vierge de Raphaël et le Claude Lorrain ». Une pièce autographe signée deux fois par Henry atteste de la réception des oeuvres qui lui sont confiées. Un grand nombre de tableaux sont décrits, peints entre autre par Francia le jeune, Domenico Zampieri, Carrache, Thomas Ender, etc. On joint : une liste des dessins de Thomas Ender confiés par Favart, probablement autographe et 4 L.A.S. adressées Antoine-Pierre Charles Favart au sujet de la collection de tableaux de Caraman. Intéressant contenu concernant les ventes aux enchères, les marchands de tableaux Holzmeister, Colnaghi, etc ; les collections Cossé-Brissac et Caraman, et les peintres Claude Lorrain, Patel, La Hyre, De Heem, Sebastien Bourdon, Gonzales Coques, etc. Sans héritier, Thomas Henry légua anonymement sa collection personnelle à sa ville natale de Cherbourg. Il y mit une condition : elle devait être accessible au public et ainsi offrir « des jouissances et des leçons à ceux (…) qui ont reçu de la nature le goût des beaux-arts ». Le musée de la ville né en 1835 porte le nom de son généreux donateur.

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