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Description
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AUGUSTO GIACOMETTI (Stampa 1877-1947 Zurich) Roses. 1933. Huile sur toile. Monogrammée en bas à droite : A.G. 96 × 100 cm. Provenance : - Propriété privée suisse, acquise directement auprès de l'artiste. - Vente aux enchères Sotheby's Zurich, 31.5.2006, n° 76 (déposé par ci-dessus). - Importante collection privée suisse, acquise lors de la vente aux enchères ci-dessus. Expositions : - Paris 1934, L'art suisse contemporain depuis Hodler (peinture et sculpture), Musée du Jeu de Paume, 1.2.-1.3.1934. - Coire 1935, Augusto Giacometti, Bündner Kunsthaus, 17.2.-10.3.1935. - Berne 1959, Augusto Giacometti, Kunsthalle Bern, 8.5.-14.6.1959. Littérature : - Hans Hartmann : Augusto Giacometti. Pionnier de la peinture abstraite. Ein Leben für die Farbe, Coire 1981, p. 246, n° 1650. - Caroline Kesser : Immer nur das Paradies. Augusto Giacometti - Die Tagebücher 1932-1937, Zurich 2020, p. 113-114. Dans ses entrées de journal des 7, 8 et 9 août 1933, Augusto Giacometti raconte la réalisation de ce tableau : "Aujourd'hui, un grand tableau de roses commencé sur un fond sombre. De forme carrée. Le soir y. Rue de Louvain. Très beau. Continuer à peindre sur le tableau (...). Le tableau des roses est terminé". (Kesser 2020). Augusto Giacometti est le grand coloriste parmi les peintres suisses les plus importants du premier tiers du 20e siècle. Trois grandes phases structurent son œuvre. Après des débuts à Paris, au cours desquels l'Art nouveau l'a fortement influencé, il réalise dans les années 1910 ses premières abstractions en forme de mosaïque, qui comptent parmi ses œuvres les plus importantes. Le figuratif n'en reste pas moins égal et s'immisce dans nombre de ces tableaux. Les deux forces du figuratif et de l'abstrait, qui accompagnent toute la phase de l'art moderne, sont en lutte permanente pour s'imposer dans l'ensemble de l'œuvre d'Augusto. Dans les années vingt, Augusto se détourne de plus en plus de la technique des couleurs appliquées par courts coups de spatule, laissant souvent le fond de la toile libre entre les deux, pour adopter une manière de peindre plus large et plus couvrante. Au début des années 20, quelques rares abstractions pures voient le jour dans ce style, mais même là, elles ne parviennent jamais à s'imposer totalement face aux objets visibles qui inspirent finalement à Augusto ses hymnes à la couleur. À la fin de sa carrière, Augusto réalise une vaste série de splendides tableaux de fleurs, tantôt abstraits, tantôt figuratifs, dont le tableau proposé ici est l'un des points culminants.

zurich, Suisse