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Armure de samouraï de la période Edo, Japon, XVIIIe siècle.

Maille d'acie…
Description

Armure de samouraï de la période Edo, Japon, XVIIIe siècle. Maille d'acier, cuir, tissu et laqué. Elle se compose d'un casque, d'un masque, d'un plastron, d'épaulettes, de manches, de protège-cuisses, de protège-tibias et d'étriers. Il est accompagné de sa boîte de rangement d'origine en bois polychrome. Elle présente de légers défauts. Usure due à l'utilisation et au passage du temps. Mesures : 140 x 60 x 50 cm (armure montée) ; 54 x 40 x 42 cm (boîte). L'armure japonaise, indépendamment de son évolution dans le temps, a toujours essayé de combiner la protection avec la mobilité, afin que le guerrier ait une liberté de mouvement acceptable. Pour cette raison, les "gushoku-shi", les maîtres artisans de cet art, ont toujours recherché des matériaux permettant cet équilibre, comme le métal et le cuir. L'armure que nous présentons maintenant se compose d'un kabuto ou casque auquel est suspendu un protecteur de cou shikoro. Le somen (masque qui recouvrait l'ensemble du visage) est polychromé en noir. Il s'agissait d'une armure faciale conçue de manière à ce que le lourd casque puisse y être attaché et fixé par plusieurs piquets métalliques. Le plastron, les manches (kote) et les cuissards (haidate) combinent tissu, cuir et acier de couleur terre. Il est également accompagné de protège-tibias et d'étriers. L'intérêt des samouraïs pour les armures distinguées est apparu à l'époque Edo, une période considérée comme pacifique, également connue comme l'ère de la paix ininterrompue (1603-1868). À cette époque, l'absence de conflits guerriers entraîne une moindre activité de la part des samouraïs qui doivent cependant se rendre régulièrement à la cour du shogun ou du commandant de l'armée pour rendre des comptes. La passerelle ou la parade qu'ils devaient parcourir jusqu'à ce qu'ils atteignent le commandant a fait naître le désir d'exposer les armures des samouraïs comme d'authentiques œuvres d'art. Ainsi, les armures sont devenues une vitrine pour les arts de nombreux artisans (brodeurs, forgerons, tisserands, etc.). À la fin de la période Heian (794-1185), les premières armures complètes telles que nous les connaissons aujourd'hui commencent à apparaître, construites à partir de plaques de fer reliées par des bandes de cuir et des cordons de soie, ce qui permet à nouveau une mobilité et une légèreté accrues. En fait, la fabrication des armures est devenue si compliquée qu'au XIXe siècle, elle était considérée comme un art indépendant, l'"odoshi-gei". Ainsi, aux XVIIIe et XIXe siècles, l'armure comportera de nombreuses variations destinées à refléter le clan et le rang auxquels appartenait le guerrier qui la portait. Une mention spéciale doit être faite des couleurs, non seulement en raison de leur association avec certaines familles, mais aussi en raison de leur contenu symbolique. En effet, la couleur blanche correspond dans la culture japonaise au deuil, et si elle apparaissait sur une armure, elle représentait la conviction de laisser sa vie au combat. Cette complication progressive a toutefois généré une importante controverse, car la complexité des tissages de soie et de cuir permettait aux armes et aux projectiles ennemis de s'y accrocher facilement pendant la bataille, et leurs coins et recoins pouvaient abriter des moisissures et des parasites.

Armure de samouraï de la période Edo, Japon, XVIIIe siècle. Maille d'acier, cuir, tissu et laqué. Elle se compose d'un casque, d'un masque, d'un plastron, d'épaulettes, de manches, de protège-cuisses, de protège-tibias et d'étriers. Il est accompagné de sa boîte de rangement d'origine en bois polychrome. Elle présente de légers défauts. Usure due à l'utilisation et au passage du temps. Mesures : 140 x 60 x 50 cm (armure montée) ; 54 x 40 x 42 cm (boîte). L'armure japonaise, indépendamment de son évolution dans le temps, a toujours essayé de combiner la protection avec la mobilité, afin que le guerrier ait une liberté de mouvement acceptable. Pour cette raison, les "gushoku-shi", les maîtres artisans de cet art, ont toujours recherché des matériaux permettant cet équilibre, comme le métal et le cuir. L'armure que nous présentons maintenant se compose d'un kabuto ou casque auquel est suspendu un protecteur de cou shikoro. Le somen (masque qui recouvrait l'ensemble du visage) est polychromé en noir. Il s'agissait d'une armure faciale conçue de manière à ce que le lourd casque puisse y être attaché et fixé par plusieurs piquets métalliques. Le plastron, les manches (kote) et les cuissards (haidate) combinent tissu, cuir et acier de couleur terre. Il est également accompagné de protège-tibias et d'étriers. L'intérêt des samouraïs pour les armures distinguées est apparu à l'époque Edo, une période considérée comme pacifique, également connue comme l'ère de la paix ininterrompue (1603-1868). À cette époque, l'absence de conflits guerriers entraîne une moindre activité de la part des samouraïs qui doivent cependant se rendre régulièrement à la cour du shogun ou du commandant de l'armée pour rendre des comptes. La passerelle ou la parade qu'ils devaient parcourir jusqu'à ce qu'ils atteignent le commandant a fait naître le désir d'exposer les armures des samouraïs comme d'authentiques œuvres d'art. Ainsi, les armures sont devenues une vitrine pour les arts de nombreux artisans (brodeurs, forgerons, tisserands, etc.). À la fin de la période Heian (794-1185), les premières armures complètes telles que nous les connaissons aujourd'hui commencent à apparaître, construites à partir de plaques de fer reliées par des bandes de cuir et des cordons de soie, ce qui permet à nouveau une mobilité et une légèreté accrues. En fait, la fabrication des armures est devenue si compliquée qu'au XIXe siècle, elle était considérée comme un art indépendant, l'"odoshi-gei". Ainsi, aux XVIIIe et XIXe siècles, l'armure comportera de nombreuses variations destinées à refléter le clan et le rang auxquels appartenait le guerrier qui la portait. Une mention spéciale doit être faite des couleurs, non seulement en raison de leur association avec certaines familles, mais aussi en raison de leur contenu symbolique. En effet, la couleur blanche correspond dans la culture japonaise au deuil, et si elle apparaissait sur une armure, elle représentait la conviction de laisser sa vie au combat. Cette complication progressive a toutefois généré une importante controverse, car la complexité des tissages de soie et de cuir permettait aux armes et aux projectiles ennemis de s'y accrocher facilement pendant la bataille, et leurs coins et recoins pouvaient abriter des moisissures et des parasites.

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