Null LUCIEN GENIN (Rouen, 1984 - Paris 1953).
"Bouquet de fleurs".
Huile sur toi…
Description

LUCIEN GENIN (Rouen, 1984 - Paris 1953). "Bouquet de fleurs". Huile sur toile. Signée dans le coin inférieur droit. En bon état de conservation. Elle a un tampon au dos de l'atelier de restauration. Mesures : 33 x 24 cm ; 50,5 x 41 cm (cadre). Lucien Genin étudie à l'Ecole des Beaux-Arts de Rouen, où il a pour professeurs Alphonse et Albert Guilloux, puis s'inscrit aux Arts décoratifs de l'Ecole-de-Médecine. Il suit des cours du soir de sculpture, de composition architecturale et de mathématiques. Il arrive à Montmartre en 1912, après une série de petits métiers, Maclet gagne enfin sa vie avec sa peinture. Lucien Genin s'installe définitivement à Montmartre à l'âge de vingt-cinq ans. Plus qu'un peintre de Paris, Genin est un peintre des Parisiens, de la passion dévorante qui anime tous ses personnages dans la grande ville. Il les peint dans les ruelles de Montmartre, dînant le soir sur la place du Tertre, chantant au Lapin Agile, les voitures sur les boulevards, les spectateurs et les chanteurs de rue ; il les suit sur les bords de la Marne aux premiers rayons du soleil et dans le sud de la France en été. Il est tour à tour à Nogent-sur-Marne, Marseille et Cassis, Cannes et Villefranche-sur-Mer. Il est à Douarnenez en 1929 avec Pierre Colle, Giovanni Leonardi et Max Jacob. Il peint le port du Rosmeur lors de la fête des filets bleus et expose son tableau au Salon d'Automne en 1930. En novembre 1929, André Warnod écrit à propos de son tableau : "Lucien Genin dépeint Paris avec une ardeur parfois hâtive mais avec une agréable saveur de couleurs vives". Pendant ces dix années, il a pratiqué une peinture composée, colorée, sensible, habile, délicate, humoristique et comique. Une toile de Lucien Genin remporte le prix de l'Art Institute of Chicago en 1932. En 1940, il se réfugie à Marseille pour quelques mois. En 1941, la mairie de Paris lui achète une gouache et en 1944 René Fauchois présente son exposition à la galerie Bernard. En 1947, il part pour la dernière fois à Cassis et expose à son retour à la galerie Bernard. Dans ses dernières années, il se consacre à la peinture de paysages dans sa chambre, avec son chevalet sous la fenêtre, où Robert Doisneau lui rend visite quelques semaines avant sa mort. Lucien Genin a été immortalisé en 1953 dans Le Vin des rues par Robert Giraud et Robert Doisneau. Une exposition rétrospective lui est consacrée à la Galerie Seine en 1954.

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LUCIEN GENIN (Rouen, 1984 - Paris 1953). "Bouquet de fleurs". Huile sur toile. Signée dans le coin inférieur droit. En bon état de conservation. Elle a un tampon au dos de l'atelier de restauration. Mesures : 33 x 24 cm ; 50,5 x 41 cm (cadre). Lucien Genin étudie à l'Ecole des Beaux-Arts de Rouen, où il a pour professeurs Alphonse et Albert Guilloux, puis s'inscrit aux Arts décoratifs de l'Ecole-de-Médecine. Il suit des cours du soir de sculpture, de composition architecturale et de mathématiques. Il arrive à Montmartre en 1912, après une série de petits métiers, Maclet gagne enfin sa vie avec sa peinture. Lucien Genin s'installe définitivement à Montmartre à l'âge de vingt-cinq ans. Plus qu'un peintre de Paris, Genin est un peintre des Parisiens, de la passion dévorante qui anime tous ses personnages dans la grande ville. Il les peint dans les ruelles de Montmartre, dînant le soir sur la place du Tertre, chantant au Lapin Agile, les voitures sur les boulevards, les spectateurs et les chanteurs de rue ; il les suit sur les bords de la Marne aux premiers rayons du soleil et dans le sud de la France en été. Il est tour à tour à Nogent-sur-Marne, Marseille et Cassis, Cannes et Villefranche-sur-Mer. Il est à Douarnenez en 1929 avec Pierre Colle, Giovanni Leonardi et Max Jacob. Il peint le port du Rosmeur lors de la fête des filets bleus et expose son tableau au Salon d'Automne en 1930. En novembre 1929, André Warnod écrit à propos de son tableau : "Lucien Genin dépeint Paris avec une ardeur parfois hâtive mais avec une agréable saveur de couleurs vives". Pendant ces dix années, il a pratiqué une peinture composée, colorée, sensible, habile, délicate, humoristique et comique. Une toile de Lucien Genin remporte le prix de l'Art Institute of Chicago en 1932. En 1940, il se réfugie à Marseille pour quelques mois. En 1941, la mairie de Paris lui achète une gouache et en 1944 René Fauchois présente son exposition à la galerie Bernard. En 1947, il part pour la dernière fois à Cassis et expose à son retour à la galerie Bernard. Dans ses dernières années, il se consacre à la peinture de paysages dans sa chambre, avec son chevalet sous la fenêtre, où Robert Doisneau lui rend visite quelques semaines avant sa mort. Lucien Genin a été immortalisé en 1953 dans Le Vin des rues par Robert Giraud et Robert Doisneau. Une exposition rétrospective lui est consacrée à la Galerie Seine en 1954.

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