Null FRANÇOIS ELBERT (25 mai 1887 - 8 octobre 1962)
" Bal Musette II, 1931.
Huil…
Description

FRANÇOIS ELBERT (25 mai 1887 - 8 octobre 1962) " Bal Musette II, 1931. Huile sur toile. Certificat d'authenticité ci-joint délivré par Madame de Chaudum, 1978. Œuvre référencée dans le catalogue raisonné de l'artiste. NO. G458. Provenance ; œuvre exposée à la Galerie Sazek, Prague (1934) ; Contini Galería de Arte, Caracas, acquise en 1978. Collection de Madrid. Dimensions : 55 x 46 cm ; 75 x 66 cm (cadre). Portrait d'une dame d'une grande instantanéité, semblable à une vision fugace capturée sur le vif, plutôt qu'à un portrait calmement dessiné dans un studio. La femme, en effet, ne pose pas et ne semble pas être consciente de notre regard, mais apparaît avec son corps de face et son visage de profil, regardant vers quelque chose au-delà du tableau, caché à notre vue. Néanmoins, la composition est typique de l'époque, inspirée par la vie de bohème et les scènes de café dans lesquelles les personnages sont isolés et méditatifs bien qu'ils se trouvent dans une foule. Le talent artistique d'Eberl est évident dès le début : en 1903, il est admis à l'Académie des Beaux-Arts locale. Son tempérament artistique étant toutefois incompatible avec la tradition conservatrice de l'Académie, il quitte Prague et voyage en Europe. En octobre 1904, Eberl arrive à Munich et s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts. Très vite, Eberl devient lui-même professeur à l'Académie ; cependant, la réaction négative à sa publication de quelques dessins politiques critiquant la noblesse bavaroise le pousse à quitter l'Allemagne. En 1911, Eberl s'installe dans le quartier des artistes de Montmartre et commence à exposer ses œuvres dans les célèbres salons parisiens de l'époque. En 1914, il s'engage dans la légion tchèque et combat aux côtés des Alliés. Malgré la guerre qui fait rage en Europe, les œuvres d'Eberl font l'objet de nombreuses expositions. Dans les années 1920, sa carrière prend son envol, la légendaire marchande d'art Berthe Weill s'intéresse à lui et l'inclut dans de nombreuses expositions de sa galerie parisienne, et Eberl devient membre du Salon des Artistes Indépendants. En 1928, François Eberl est décoré de la Légion d'honneur par le gouvernement français. Après la Seconde Guerre mondiale, Eberl retourne dans son atelier parisien de la rue Camille Tahan et, inspiré par le folklore de Paris, il préfère peindre des scènes de rue et des boîtes de nuit telles qu'il les observe. Eberl s'intéressait à la vie marginalisée des pauvres dans l'ombre du Paris scintillant. Les tableaux d'Eberl à Monmartre sont l'incarnation d'un milieu social à un moment donné : l'évocation du Paris bohème, un lieu mythique à une époque où même les rues avaient une certaine grandeur et un esprit romantique. En outre, Eberl possédait une palette de couleurs distinctive qui faisait un usage généreux des tons de terre, bruns et rouges.

68 

FRANÇOIS ELBERT (25 mai 1887 - 8 octobre 1962) " Bal Musette II, 1931. Huile sur toile. Certificat d'authenticité ci-joint délivré par Madame de Chaudum, 1978. Œuvre référencée dans le catalogue raisonné de l'artiste. NO. G458. Provenance ; œuvre exposée à la Galerie Sazek, Prague (1934) ; Contini Galería de Arte, Caracas, acquise en 1978. Collection de Madrid. Dimensions : 55 x 46 cm ; 75 x 66 cm (cadre). Portrait d'une dame d'une grande instantanéité, semblable à une vision fugace capturée sur le vif, plutôt qu'à un portrait calmement dessiné dans un studio. La femme, en effet, ne pose pas et ne semble pas être consciente de notre regard, mais apparaît avec son corps de face et son visage de profil, regardant vers quelque chose au-delà du tableau, caché à notre vue. Néanmoins, la composition est typique de l'époque, inspirée par la vie de bohème et les scènes de café dans lesquelles les personnages sont isolés et méditatifs bien qu'ils se trouvent dans une foule. Le talent artistique d'Eberl est évident dès le début : en 1903, il est admis à l'Académie des Beaux-Arts locale. Son tempérament artistique étant toutefois incompatible avec la tradition conservatrice de l'Académie, il quitte Prague et voyage en Europe. En octobre 1904, Eberl arrive à Munich et s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts. Très vite, Eberl devient lui-même professeur à l'Académie ; cependant, la réaction négative à sa publication de quelques dessins politiques critiquant la noblesse bavaroise le pousse à quitter l'Allemagne. En 1911, Eberl s'installe dans le quartier des artistes de Montmartre et commence à exposer ses œuvres dans les célèbres salons parisiens de l'époque. En 1914, il s'engage dans la légion tchèque et combat aux côtés des Alliés. Malgré la guerre qui fait rage en Europe, les œuvres d'Eberl font l'objet de nombreuses expositions. Dans les années 1920, sa carrière prend son envol, la légendaire marchande d'art Berthe Weill s'intéresse à lui et l'inclut dans de nombreuses expositions de sa galerie parisienne, et Eberl devient membre du Salon des Artistes Indépendants. En 1928, François Eberl est décoré de la Légion d'honneur par le gouvernement français. Après la Seconde Guerre mondiale, Eberl retourne dans son atelier parisien de la rue Camille Tahan et, inspiré par le folklore de Paris, il préfère peindre des scènes de rue et des boîtes de nuit telles qu'il les observe. Eberl s'intéressait à la vie marginalisée des pauvres dans l'ombre du Paris scintillant. Les tableaux d'Eberl à Monmartre sont l'incarnation d'un milieu social à un moment donné : l'évocation du Paris bohème, un lieu mythique à une époque où même les rues avaient une certaine grandeur et un esprit romantique. En outre, Eberl possédait une palette de couleurs distinctive qui faisait un usage généreux des tons de terre, bruns et rouges.

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats