Null Léopold von SACHER MASOCH (1836-1895). L.A.S., Gratz 22 janvier 1880 ; 4 pa…
Description

Léopold von SACHER MASOCH (1836-1895). L.A.S., Gratz 22 janvier 1880 ; 4 pages in-8 (petites fentes réparées, légères rousseurs) ; en français. À un traducteur. Il est très content que la traduction de son roman soit finie avant la fin du mois, et que le traducteur souhaite aller lui-même à Paris pour placer le roman. « Les journaux lesquels jusqu’ici ont publié mes œuvres sont : la Revue des deux mondes, la Revue nouvelle, le Journal des Débats, La France, Le Rappel, La République française, Le Figaro, Le XIX Siècle. Je crois que ce serait le mieux de parler premièrement à M. Girardin » pour La France, et ensuite à M. Bapst (Débats), mais il ne faut parler à aucun éditeur tant que le roman n’aura paru « en journal » : « Chaque éditeur veut avoir le roman pour le publier lui-même en journal et pour payer l’auteur et le traducteur si mal que possible ». Pour le journal, il faut exiger 30 centimes par ligne. « Aussitôt que j’aurai un nouveau roman ou un récit un peu plus grand je vous enverrai le manuscrit avant de le publier en Allemagne. Mlle Strebinger, qui a traduit mes œuvres pendant les dernières années, m’a fait dire tant de choses dégradantes qu’il me fallait la chasser de ma maison […] mais elle a encore en mains mon roman La Femme divorcée (qui a paru dans La République) et le manuscrit d’un récit La Mère de Dieu. Je voudrais bien savoir si elle a publié le roman en volume et le récit dans quelque journal »…

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Léopold von SACHER MASOCH (1836-1895). L.A.S., Gratz 22 janvier 1880 ; 4 pages in-8 (petites fentes réparées, légères rousseurs) ; en français. À un traducteur. Il est très content que la traduction de son roman soit finie avant la fin du mois, et que le traducteur souhaite aller lui-même à Paris pour placer le roman. « Les journaux lesquels jusqu’ici ont publié mes œuvres sont : la Revue des deux mondes, la Revue nouvelle, le Journal des Débats, La France, Le Rappel, La République française, Le Figaro, Le XIX Siècle. Je crois que ce serait le mieux de parler premièrement à M. Girardin » pour La France, et ensuite à M. Bapst (Débats), mais il ne faut parler à aucun éditeur tant que le roman n’aura paru « en journal » : « Chaque éditeur veut avoir le roman pour le publier lui-même en journal et pour payer l’auteur et le traducteur si mal que possible ». Pour le journal, il faut exiger 30 centimes par ligne. « Aussitôt que j’aurai un nouveau roman ou un récit un peu plus grand je vous enverrai le manuscrit avant de le publier en Allemagne. Mlle Strebinger, qui a traduit mes œuvres pendant les dernières années, m’a fait dire tant de choses dégradantes qu’il me fallait la chasser de ma maison […] mais elle a encore en mains mon roman La Femme divorcée (qui a paru dans La République) et le manuscrit d’un récit La Mère de Dieu. Je voudrais bien savoir si elle a publié le roman en volume et le récit dans quelque journal »…

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