Null [Théophile-Alexandre STEINLEN]. MASSAÏDA, modèle et compagne de Steinlen. 1…
Description

[Théophile-Alexandre STEINLEN]. MASSAÏDA, modèle et compagne de Steinlen. 15 L.A.S. « Massa », Saint-Ay février-octobre 1919, à Th. Steinlen à Paris ; 32 pages in-8, adresses et enveloppes (déchirure à une lettre avec manque). Touchante correspondance adressée au peintre par sa compagne noire. [Massaïda, jeune Africaine d’origine Bambara, servit de modèle à Steinlen, dont elle devint la compagne.] Les lettres à son « cher Toubabou » ou « Seigneur et Maitre », dans une orthographe très approximative, sont écrites de la maison de campagne que Steinlen avait trouvée à Saint-Ay dans le Loiret, lors des absences parisiennes du peintre. Il est surtout question des soucis domestiques. Une lettre touchante aborde les problèmes du couple, le 9 mars : « Je m’efforcerais de ne plus vous ennuyez avec mes histoires mon cher Toubabou je me fait des reproches amer de vous avoir entrave non seulement votre travail mais encore votre existence. Écoutez le meilleur conseil que je puis vous donner est de nous séparer sans nous fâcher et vous de vivre à la campagne pour avoir la tranquillité d’esprit et moi j’irais vivre dans les pays perdu au soleil avec les betes où je trouverais plus d’affections et moins de mépris »… On joint 14 lettres adressées à Steinlen, principalement familiales. Au dos d’une L.A.S. de René Maizeroy, Steinlen a esquissé 8 dessins à la plume.

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[Théophile-Alexandre STEINLEN]. MASSAÏDA, modèle et compagne de Steinlen. 15 L.A.S. « Massa », Saint-Ay février-octobre 1919, à Th. Steinlen à Paris ; 32 pages in-8, adresses et enveloppes (déchirure à une lettre avec manque). Touchante correspondance adressée au peintre par sa compagne noire. [Massaïda, jeune Africaine d’origine Bambara, servit de modèle à Steinlen, dont elle devint la compagne.] Les lettres à son « cher Toubabou » ou « Seigneur et Maitre », dans une orthographe très approximative, sont écrites de la maison de campagne que Steinlen avait trouvée à Saint-Ay dans le Loiret, lors des absences parisiennes du peintre. Il est surtout question des soucis domestiques. Une lettre touchante aborde les problèmes du couple, le 9 mars : « Je m’efforcerais de ne plus vous ennuyez avec mes histoires mon cher Toubabou je me fait des reproches amer de vous avoir entrave non seulement votre travail mais encore votre existence. Écoutez le meilleur conseil que je puis vous donner est de nous séparer sans nous fâcher et vous de vivre à la campagne pour avoir la tranquillité d’esprit et moi j’irais vivre dans les pays perdu au soleil avec les betes où je trouverais plus d’affections et moins de mépris »… On joint 14 lettres adressées à Steinlen, principalement familiales. Au dos d’une L.A.S. de René Maizeroy, Steinlen a esquissé 8 dessins à la plume.

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