Null Théophile-Alexandre STEINLEN. 49 L.A.S. (la plupart « St. »), 1897-1923, à …
Description

Théophile-Alexandre STEINLEN. 49 L.A.S. (la plupart « St. »), 1897-1923, à sa fille Colette Steinlen, Mme D.-E. Inghelbrecht ; 110 pages formats divers, nombreuses adresses et enveloppes. Belle et importante correspondance à sa fille adorée. En 1910, Colette Steinlen épouse le chef d’orchestre Désiré-Émile Inghelbrecht ; à partir de cette date, les lettres sont souvent adressées au couple 1er septembre 1897. « J’aimerais bien avoir à présent pour faire des croquis, mais on ne peut être à la fois au four et au moulin, n’est-ce pas, à la campagne et près de son papa. J’espère que quand tu seras de retour tu me poseras très gentiment. […] Adieu, ma chère petite fille, sois sage et bien élevé, tous les chats et surtout un psy me dise embrasser »… [1902]. « Je me suis absolument fourvoyé avec le N° de Schwarz auquel je travaille depuis une dizaine de jours, assez mollement d’ailleurs. J’avais comme le pressentiment que je n’étais pas dans la bonne voie et rien n’était plus exact. J’ai brûlé hier ce que j’avais fait jusqu’ici et je vais laisser reposer ça pendant quelques jours avant de m’y remettre. L’affaire est grave c’est que Schwarz m’a tout l’air de n’avoir pas le sou »… – [1903]. « Dis donc, Colette. Il me semble que tu avais des examens à passer avant la rentrée des classes pour n’avoir pas à redoubler – ce qui serait embêtant. Enfin arrange toi, c’est ton affaire plus que la mienne. […] Moi je n’ai pas le temps de m’ennuyer, tu comprendras ça sauf pour une chose ton portrait que je suis obligé de laisser en plan jusqu’à ton retour »… 1912 (les Inghelbrecht sont à Berlin et à Vienne). – 6 février. « Je suis bien content de savoir que tout s’est passé à peu près bien la 1ère fois qu’Inghi a dirigé » ; interrogations sur les conditions que ferait Diaghilew : « si Inghi tire de tout ceci un véritable bénéfice moral le côté financier passe au second plan »… – 19 février. « J’ai maintenant hâte de savoir ce qui ne va pas manquer de se passer cette semaine – Inghi – Diaghilew – Monteux tout ça va se débrouiller »… – 20 fevrier. Visite à Anatole France, Villa Saïd ; nouvelles des chats. – 23 février. Il se réjouit de l’arrangement avec Diaghilev. 1913. 14 et 15 juillet (à en-tête du Théâtre des Champs-Élysées). Il va aller rejoindre les Inghel à Lugano, mais son affiche l’inquiète… 1920. Séjour de Steinlen à Saint-Ay (Loiret), maladie. 1921. Saint-Ay 21 janvier. « Bien que je n’ai pu encore me mettre vraiment au travail je reprends incontestablement du poil de la bête et physiquement au moins je vais bien »… 1922. 15 août. « Encore trois ou quatre jours de turbin et la fuite. Ah ! Vraiment j’en ai ma claque – je ne dormais pas assez maintenant je dors trop – des 7, 8, 9 h. d’affilée et me lève guère moins las que je me suis couché […] Les chats se tassent à 3 ou 4 dans l’encognure du divan pour se tenir chaud »… – 24 août. « Irais-je en Suisse ? Avec le change qui monte encore et mes ressources maintenant écornées ce ne serait peut-être pas sage »… – 30 août. « Non je n’ai pas bougé, n’ai pas été à Jouy. Je suis tenu à l’imprimerie par une méchante affiche qui ne va guère »… – 3 septembre. Nouvelles d’Inghel en tournée pour les Ballets Suédois (Colette est à Cusset, chez R. Désormière) ; nouvelles des nièces Marguerite et Germaine… Octobre-novembre 1922. Nouvelles de son séjour à Marseille, à Jouques (chez Jean Roque), puis Toulon, à la recherche d’une maison… Description du pittoresque marché de Toulon… Jouy août 1923. Opération et installation dans la maison de Jouy. Paris 1er septembre 1923. « Je n’ai pas trouvé à Jouy les bonnes conditions que j’espérais pour travailler. Ce sacré jardin me réclamait »… On joint 29 L.A.S. de Colette Steinlen à son père (bel ensemble) ; un billet a.s. à Inghelbrecht ; 2 L.A.S. d’Inghelbrecht à Steinlen (1913) ;

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Théophile-Alexandre STEINLEN. 49 L.A.S. (la plupart « St. »), 1897-1923, à sa fille Colette Steinlen, Mme D.-E. Inghelbrecht ; 110 pages formats divers, nombreuses adresses et enveloppes. Belle et importante correspondance à sa fille adorée. En 1910, Colette Steinlen épouse le chef d’orchestre Désiré-Émile Inghelbrecht ; à partir de cette date, les lettres sont souvent adressées au couple 1er septembre 1897. « J’aimerais bien avoir à présent pour faire des croquis, mais on ne peut être à la fois au four et au moulin, n’est-ce pas, à la campagne et près de son papa. J’espère que quand tu seras de retour tu me poseras très gentiment. […] Adieu, ma chère petite fille, sois sage et bien élevé, tous les chats et surtout un psy me dise embrasser »… [1902]. « Je me suis absolument fourvoyé avec le N° de Schwarz auquel je travaille depuis une dizaine de jours, assez mollement d’ailleurs. J’avais comme le pressentiment que je n’étais pas dans la bonne voie et rien n’était plus exact. J’ai brûlé hier ce que j’avais fait jusqu’ici et je vais laisser reposer ça pendant quelques jours avant de m’y remettre. L’affaire est grave c’est que Schwarz m’a tout l’air de n’avoir pas le sou »… – [1903]. « Dis donc, Colette. Il me semble que tu avais des examens à passer avant la rentrée des classes pour n’avoir pas à redoubler – ce qui serait embêtant. Enfin arrange toi, c’est ton affaire plus que la mienne. […] Moi je n’ai pas le temps de m’ennuyer, tu comprendras ça sauf pour une chose ton portrait que je suis obligé de laisser en plan jusqu’à ton retour »… 1912 (les Inghelbrecht sont à Berlin et à Vienne). – 6 février. « Je suis bien content de savoir que tout s’est passé à peu près bien la 1ère fois qu’Inghi a dirigé » ; interrogations sur les conditions que ferait Diaghilew : « si Inghi tire de tout ceci un véritable bénéfice moral le côté financier passe au second plan »… – 19 février. « J’ai maintenant hâte de savoir ce qui ne va pas manquer de se passer cette semaine – Inghi – Diaghilew – Monteux tout ça va se débrouiller »… – 20 fevrier. Visite à Anatole France, Villa Saïd ; nouvelles des chats. – 23 février. Il se réjouit de l’arrangement avec Diaghilev. 1913. 14 et 15 juillet (à en-tête du Théâtre des Champs-Élysées). Il va aller rejoindre les Inghel à Lugano, mais son affiche l’inquiète… 1920. Séjour de Steinlen à Saint-Ay (Loiret), maladie. 1921. Saint-Ay 21 janvier. « Bien que je n’ai pu encore me mettre vraiment au travail je reprends incontestablement du poil de la bête et physiquement au moins je vais bien »… 1922. 15 août. « Encore trois ou quatre jours de turbin et la fuite. Ah ! Vraiment j’en ai ma claque – je ne dormais pas assez maintenant je dors trop – des 7, 8, 9 h. d’affilée et me lève guère moins las que je me suis couché […] Les chats se tassent à 3 ou 4 dans l’encognure du divan pour se tenir chaud »… – 24 août. « Irais-je en Suisse ? Avec le change qui monte encore et mes ressources maintenant écornées ce ne serait peut-être pas sage »… – 30 août. « Non je n’ai pas bougé, n’ai pas été à Jouy. Je suis tenu à l’imprimerie par une méchante affiche qui ne va guère »… – 3 septembre. Nouvelles d’Inghel en tournée pour les Ballets Suédois (Colette est à Cusset, chez R. Désormière) ; nouvelles des nièces Marguerite et Germaine… Octobre-novembre 1922. Nouvelles de son séjour à Marseille, à Jouques (chez Jean Roque), puis Toulon, à la recherche d’une maison… Description du pittoresque marché de Toulon… Jouy août 1923. Opération et installation dans la maison de Jouy. Paris 1er septembre 1923. « Je n’ai pas trouvé à Jouy les bonnes conditions que j’espérais pour travailler. Ce sacré jardin me réclamait »… On joint 29 L.A.S. de Colette Steinlen à son père (bel ensemble) ; un billet a.s. à Inghelbrecht ; 2 L.A.S. d’Inghelbrecht à Steinlen (1913) ;

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