Null Paul AUDRA (1891-1981). L.A.S., Valence 24 août 1905, à Georges Desvallière…
Description

Paul AUDRA (1891-1981). L.A.S., Valence 24 août 1905, à Georges Desvallières ; 4 pages in-8. Intéressante lettre à propos de l’organisation du prochain Salon d’Automne, où, craignant le manque de place, il hésite à envoyer son portrait « de mon ami le poète Louis Le Cardonnel », car il tient beaucoup à exposer « un portrait de femme en noir (une étude de luxure assez grand […]. Je désire envoyer en outre une tête de jeune catin, dont l’expression vide est assez intéressante ». Y aurait-t-il aussi la place pour « un grand carton de vitrail représentant la Musique et la Danse qui mesure 5 m de large sur 2m80 de hauteur »... Il attend la réponse de Desvallières pour se décider… Il demande si Rouault est à Paris, et des nouvelles « de votre illustration de Rolla »… Il parle avec une grande tristesse de l’état de santé de sa pauvre femme, qui semble avoir perdu la raison, mais qu’il soigne avec amour, et prie Dieu : « aux pires moments de douleur je le remercie de m’avoir fait peintre, car un artiste seul sait percevoir l’essence immuable et sereine d’une âme que la maladie a troublée »…

Paul AUDRA (1891-1981). L.A.S., Valence 24 août 1905, à Georges Desvallières ; 4 pages in-8. Intéressante lettre à propos de l’organisation du prochain Salon d’Automne, où, craignant le manque de place, il hésite à envoyer son portrait « de mon ami le poète Louis Le Cardonnel », car il tient beaucoup à exposer « un portrait de femme en noir (une étude de luxure assez grand […]. Je désire envoyer en outre une tête de jeune catin, dont l’expression vide est assez intéressante ». Y aurait-t-il aussi la place pour « un grand carton de vitrail représentant la Musique et la Danse qui mesure 5 m de large sur 2m80 de hauteur »... Il attend la réponse de Desvallières pour se décider… Il demande si Rouault est à Paris, et des nouvelles « de votre illustration de Rolla »… Il parle avec une grande tristesse de l’état de santé de sa pauvre femme, qui semble avoir perdu la raison, mais qu’il soigne avec amour, et prie Dieu : « aux pires moments de douleur je le remercie de m’avoir fait peintre, car un artiste seul sait percevoir l’essence immuable et sereine d’une âme que la maladie a troublée »…

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