Description
Gauguin, Paul (1848-1903), 'Oviri', Bronze
Paul Gauguin (1848-1903). 'Oviri' . Bronze. Édition 4/12. Propriété d'un éminent gentilhomme de titre. Dimensions : 74.3cm (H) Essai du lot : Oviri est le nom de la déesse du deuil dans la mythologie tahitienne. C'est également le titre d'une chanson traditionnelle tahitienne qui raconte l'amour et la nostalgie entre deux femmes dont les cœurs agités deviennent froids et silencieux l'un envers l'autre. Avant de sâ€?incarner dans la derniÃ?re sculpture et le dernier chef-dâ€?oeuvre de Gauguin, Oviri était lâ€?une des images intérieures du Â" petit monde dâ€?amis Â" de lâ€?artiste qui lâ€?invitait spirituellement et lâ€?emmenait à Tahiti. Cette pièce inclassable, Oviri (qui se traduit littéralement par "sauvage"), s'appuie sur ses cheveux mystérieusement longs et épais qui laissent curieusement l'arrière de la tête ouvert. Elle est représentée comme tuant indifféremment un renard tout en caressant sereinement son petit, communiquant ainsi Â" la vie dans la mort Â". Avec ses traits physiques inquiétants ainsi que sa posture inhabituelle, Oviri apparaît comme un étrange amalgame entre un être humain sauvage et une créature inconnue. Gauguin fait allusion à son lien empathique avec la rigidité remarquable et unique de l'Oviri, comme si elle faisait partie de son moi intérieur : Â" Je suis un sauvage malgré moi. C'est aussi pour cela que mon œuvre est inimitable".
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Gauguin, Paul (1848-1903), 'Oviri', Bronze