Null Étienne CHAILLON (1736-1796) conventionnel (Loire inférieure). L.A.S. Paris…
Description

Étienne CHAILLON (1736-1796) conventionnel (Loire inférieure). L.A.S. Paris 10 octobre 1792, à des Citoyens administrateurs ; 3 pages in-4. Belle lettre sur la situation politique et militaire… « Les affaires de la république sont toujours dans le meilleur état. Au dedans, la convention nationale continue à se montrer avec énergie et dignité. Les comités se forment, et peu à peu les factions se détruisent. Au dehors, nos succès sont toujours aussi rapides, que brillans. Partout nos armées sont victorieuses ; partout les émigrés sont en horreur et les aristocrates dans la boüe ». Chaillon décrit en détails la reddition sans combat de la ville de Worms au « brave Custine », qui se dirige maintenant vers Coblentz : « Je ne pense pas que ce soit avec de l'eau de rose, qu'il purifie ce repaire de nos cy-devant ». L'armée se rapproche de Mayence, « et ce n'est pas trop nous flatter que d'attendre bientôt de ce pays-là, une députation de jambons. L'armée prussienne se retire toujours […], continuellement harcelée par Dumouriez, Kellermann et Beurnonville, […] elle est réduite à trente mille, escortés de la famine et de la peste », et sera bientôt foorcée de se rendre. Il rassure sur le siège de Lille : « Soyez tranquillisés sur le sort de cette ville ; elle est peuplée de héros et d'héroïnes, jusqu'aux enfants qui se précipitent sur la bombe pour en arracher la mèche »…

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Étienne CHAILLON (1736-1796) conventionnel (Loire inférieure). L.A.S. Paris 10 octobre 1792, à des Citoyens administrateurs ; 3 pages in-4. Belle lettre sur la situation politique et militaire… « Les affaires de la république sont toujours dans le meilleur état. Au dedans, la convention nationale continue à se montrer avec énergie et dignité. Les comités se forment, et peu à peu les factions se détruisent. Au dehors, nos succès sont toujours aussi rapides, que brillans. Partout nos armées sont victorieuses ; partout les émigrés sont en horreur et les aristocrates dans la boüe ». Chaillon décrit en détails la reddition sans combat de la ville de Worms au « brave Custine », qui se dirige maintenant vers Coblentz : « Je ne pense pas que ce soit avec de l'eau de rose, qu'il purifie ce repaire de nos cy-devant ». L'armée se rapproche de Mayence, « et ce n'est pas trop nous flatter que d'attendre bientôt de ce pays-là, une députation de jambons. L'armée prussienne se retire toujours […], continuellement harcelée par Dumouriez, Kellermann et Beurnonville, […] elle est réduite à trente mille, escortés de la famine et de la peste », et sera bientôt foorcée de se rendre. Il rassure sur le siège de Lille : « Soyez tranquillisés sur le sort de cette ville ; elle est peuplée de héros et d'héroïnes, jusqu'aux enfants qui se précipitent sur la bombe pour en arracher la mèche »…

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