Null Ignace BRUNEL (1742-1795) conventionnel (Hérault), il se suicida. L.A.S., B…
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Ignace BRUNEL (1742-1795) conventionnel (Hérault), il se suicida. L.A.S., Béziers 31 décembre 1791, à Jean-Pascal Rouyer ; 2 pages in-fol. Au sujet des problèmes de la ville de Béziers. Brunel se défend de toute flatterie et assure Rouyer de son amitié, en lui recommandant d'envoyer des pièces de comptes bien régulières pour les présenter aux commissaires chargés du règlement : il faut fournir les factures des armes achetées à Saint-Étienne pour les 881 fusils (au lieu des 650 accordés par le département) et gibernes, dont on n'a aucune trace, « et nous nous flattons d'obtenir des décisions favorables au premier jour. Mais de l'argent où en prendre ? Si nous n'obtenons pas les 43000 livres, ma foi ! je ne sais comment s'en tirera notre pauvre commune, et comment nous, les tristes représentans, nous pourrons parer aux demandes et aux cris de ceux qui aboyent autour de nous », etc. Il réclame aussi ses bons offices en faveur des cultivateurs qui ont éprouvé « des pertes considérables », puis conclut : « tout va bien ici passablement : beaucoup de mécontents ; et force peine à tout ce qui tient aux administrations ; les bons citoyens se ralliennt et font face, ils en imposent, et c'est toujours beaucoup ». Il l'embrasse de tout son cœur et lui envoie ses compliments les plus tendres…

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Ignace BRUNEL (1742-1795) conventionnel (Hérault), il se suicida. L.A.S., Béziers 31 décembre 1791, à Jean-Pascal Rouyer ; 2 pages in-fol. Au sujet des problèmes de la ville de Béziers. Brunel se défend de toute flatterie et assure Rouyer de son amitié, en lui recommandant d'envoyer des pièces de comptes bien régulières pour les présenter aux commissaires chargés du règlement : il faut fournir les factures des armes achetées à Saint-Étienne pour les 881 fusils (au lieu des 650 accordés par le département) et gibernes, dont on n'a aucune trace, « et nous nous flattons d'obtenir des décisions favorables au premier jour. Mais de l'argent où en prendre ? Si nous n'obtenons pas les 43000 livres, ma foi ! je ne sais comment s'en tirera notre pauvre commune, et comment nous, les tristes représentans, nous pourrons parer aux demandes et aux cris de ceux qui aboyent autour de nous », etc. Il réclame aussi ses bons offices en faveur des cultivateurs qui ont éprouvé « des pertes considérables », puis conclut : « tout va bien ici passablement : beaucoup de mécontents ; et force peine à tout ce qui tient aux administrations ; les bons citoyens se ralliennt et font face, ils en imposent, et c'est toujours beaucoup ». Il l'embrasse de tout son cœur et lui envoie ses compliments les plus tendres…

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