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Description

[Impression en grec]. ????????? ???? ???i???? ?? ?????? ? ??????????? ? ???????? […] ???????? [Venise], ???? ???????? ???????? ?? ?? ????????? [Dimitrios Theodosiou], 1778. In-12 de [6]ff.-684 pp. Reliure en galuchat noir de l'époque, dos lisse orné de doubles filets et petits fleurons dorés, titre doré, dentelle d'encadrement à froid sur les plats avec petits fers dorés en écoinçons, fers dorés au centre des plats (Crucifixion et Nativité). Restaurations aux coiffes et aux coins. Galeries de vers sur les premières et dernières pages. Rarissime livre d'heures imprimé entièrement en grec en noir et rouge et illustré d'un titre dans un encadrement gravé, de 8 figures gravées à pleine page, de 22 vignettes gravées sur bois dans le texte (entêtes historiées et vignettes) et de nombreux ornements et lettrines. Aucun exemplaire recensé en collection publique (OCLC), en vente publique récente ou en librairie. Très rare publication dûe à l'imprimeur grec Dimitrios Theodosiou, issue d'une grande famille de marchands originaire de Ioannina installée à Venise au XVIIe siècle. Après avoir travaillé comme apprenti imprimeur dans l'atelier de Nikolaos Glykis (autre imprimeur d'origine grec installé à Venise) et repris en 1745 la direction de l'imprimerie, il ouvre sa propre librairie. En 1755 , il obtient l'autorisation de fonder une imprimerie grecque, avec l'obligation d'imprimer des livres en slave, au profit des populations de langue slave des Balkans. Son neveu Andreas le rejoignit au sein de l'imprimerie. A cette époque, l'imprimerie entretenait des relations commerciales avec des pays de langue slave comme la Bosnie, la Serbie, la Bulgarie, la Valachie et la Hongrie, ce qui ne l'empêcha pas faire face en 1780 à des difficultés financières. Ainsi, Dimitris Theodosiou se vit contraint de collaborer avec Pietro Marcuzzi, qui a également travaillé comme contremaître à l'imprimerie. A sa mort, le 11 mars 1782, son fils, Panos, prend la relève. Travaillant avec zèle au redressement de l'entreprise, il réussit en 1800 à mettre à niveau les programmes d'édition et à enrichir le matériel d'impression de la maison. En parallèle, il renouvelle les accords avec les éditeurs des pays slaves et engage Dositheos Obradovic comme correcteur, afin que ses publications slaves soient plus fiables. Probablement à la suite de nouveaux problèmes financiers, Panos Theodosiou s'associe avec le marchand érudit Michael Vassiliou mais en vain ; l'imprimerie cesse rapidement et définitivement son activité. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, pendant la période de domination ottomane, et avant que la Grèce ne dispose de sa propre imprimerie, Ioannina était un centre important pour l'importation et la distribution de livres en langue grecque produits par des marchands locaux qui avaient établi des imprimeries à Venise. Malgré la méfiance persistante des autorités ottomanes de l'époque, des libraires expatriés tels que Nikolaos Glykys et Nikolaos Sarros (fin du XVIIe siècle) et Dimitrios Theodosiou (milieu du XVIIIe siècle) ont produit plus de 1 600 éditions destinées à être distribuées en Grèce. L'université de la ville abrite désormais un musée de l'imprimerie.

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[Impression en grec]. ????????? ???? ???i???? ?? ?????? ? ??????????? ? ???????? […] ???????? [Venise], ???? ???????? ???????? ?? ?? ????????? [Dimitrios Theodosiou], 1778. In-12 de [6]ff.-684 pp. Reliure en galuchat noir de l'époque, dos lisse orné de doubles filets et petits fleurons dorés, titre doré, dentelle d'encadrement à froid sur les plats avec petits fers dorés en écoinçons, fers dorés au centre des plats (Crucifixion et Nativité). Restaurations aux coiffes et aux coins. Galeries de vers sur les premières et dernières pages. Rarissime livre d'heures imprimé entièrement en grec en noir et rouge et illustré d'un titre dans un encadrement gravé, de 8 figures gravées à pleine page, de 22 vignettes gravées sur bois dans le texte (entêtes historiées et vignettes) et de nombreux ornements et lettrines. Aucun exemplaire recensé en collection publique (OCLC), en vente publique récente ou en librairie. Très rare publication dûe à l'imprimeur grec Dimitrios Theodosiou, issue d'une grande famille de marchands originaire de Ioannina installée à Venise au XVIIe siècle. Après avoir travaillé comme apprenti imprimeur dans l'atelier de Nikolaos Glykis (autre imprimeur d'origine grec installé à Venise) et repris en 1745 la direction de l'imprimerie, il ouvre sa propre librairie. En 1755 , il obtient l'autorisation de fonder une imprimerie grecque, avec l'obligation d'imprimer des livres en slave, au profit des populations de langue slave des Balkans. Son neveu Andreas le rejoignit au sein de l'imprimerie. A cette époque, l'imprimerie entretenait des relations commerciales avec des pays de langue slave comme la Bosnie, la Serbie, la Bulgarie, la Valachie et la Hongrie, ce qui ne l'empêcha pas faire face en 1780 à des difficultés financières. Ainsi, Dimitris Theodosiou se vit contraint de collaborer avec Pietro Marcuzzi, qui a également travaillé comme contremaître à l'imprimerie. A sa mort, le 11 mars 1782, son fils, Panos, prend la relève. Travaillant avec zèle au redressement de l'entreprise, il réussit en 1800 à mettre à niveau les programmes d'édition et à enrichir le matériel d'impression de la maison. En parallèle, il renouvelle les accords avec les éditeurs des pays slaves et engage Dositheos Obradovic comme correcteur, afin que ses publications slaves soient plus fiables. Probablement à la suite de nouveaux problèmes financiers, Panos Theodosiou s'associe avec le marchand érudit Michael Vassiliou mais en vain ; l'imprimerie cesse rapidement et définitivement son activité. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, pendant la période de domination ottomane, et avant que la Grèce ne dispose de sa propre imprimerie, Ioannina était un centre important pour l'importation et la distribution de livres en langue grecque produits par des marchands locaux qui avaient établi des imprimeries à Venise. Malgré la méfiance persistante des autorités ottomanes de l'époque, des libraires expatriés tels que Nikolaos Glykys et Nikolaos Sarros (fin du XVIIe siècle) et Dimitrios Theodosiou (milieu du XVIIIe siècle) ont produit plus de 1 600 éditions destinées à être distribuées en Grèce. L'université de la ville abrite désormais un musée de l'imprimerie.

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