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Christian GRISONI (1948) "Les curieuses". Acrylique sur toile. Dimensions:…
Description

Christian GRISONI (1948) "Les curieuses". Acrylique sur toile. Dimensions: 51x50cm. Né à Nice le 26 octobre 1948, je suis abandonné par ma mère et placé en famille d’accueil à Vence. Dès ma plus tendre enfance, je passe souvent devant la Chapelle des Dominicains et la Villa « Le rêve » où vécu Henri Matisse et ou étaient exposées ses peintures, ainsi que celles de Chagall. J’étais tellement en admiration devant toutes ces toiles, que « rêveur » j’en oubliais d’aller à l’école. Jusqu’à l’âge de 17 ans, ma passion de la peinture est devenue croissante. Ne pouvant pas suivre l’école des beaux-Arts, j’ai décidé de m’échapper de ma famille d’accueil et de m’engager dans la légion étrangère. J’ai rencontré à Bonifacio lors de mes permissions, Pierre Bach, un peintre de renommée qui peignait sur la place du village, je lui ai fait part de mon envie de peindre et après une longue discussion, celui-ci m’a donné de précieux conseils et m’a vivement encouragé à poursuivre ma passion et mon rêve. Les années qui suivirent, je n’ai pas pu m’adonner à la peinture, si ce n’est qu’une fois arrivé à Djibouti, j’ai découvert et contemplé l’art Africain. A mon retour en France en 1971, je me suis établi à Marseille et j’ai pu visiter toutes les galeries entre Nice, Vallauris, St Paul de Vence et Paris. J’étais en admiration devant toutes ses œuvres d’art et ces dernières m’ont littéralement conforté dans ma voie artistique. Quelques années plus tard, en 1984 je décide de m’installer à Gujan Mestras ou je vais faire une rencontre déterminante dans mon art, celle du peintre Bordelais Jean- Claude Dauguet, avec qui nous avons beaucoup partagé et sympathisé, il deviendra mon mentor, car il logeait dans mon établissement bar hôtel restaurant. Les après- midis, nous allions peindre sur le port ostréicole. En 1992, suite à quelques mois de détention, lors d’une balade à Saint Ouen, je fais la connaissance du peintre Louis Loustalot qui va m ’inviter dans son atelier. Au fil des rencontres, je décide de lui montrer quelques toiles, ce dernier m’avouera être admiratif devant mes œuvres, qui plus est en étant un autodidacte. Au fil des années nous allons nous lier d’amitié et il se proposera de vendre quelques-unes de mes toiles, il travaille énormément et le soir je le rejoins pour peindre avec lui. En 1995, me voilà de retour définitivement à Bordeaux, n’ayant plus d’attache avec ma famille Je rencontre Jocelyne avec qui je m’installe à Saint Médard-en-Jalles. Elle deviendra ma source d’inspiration et dans cet élan, j’installerai mon atelier à la maison. Les années suivantes, je retrouve Louis Loustalot installé à Mérignac, avec qui nous allons continuer de partager notre mutuelle passion, celle de la peinture. C’est grâce à Louis et ma passion pour la peinture que j’ai abandonné mes mauvaises fréquentations. Je me rends régulièrement chez lui ou il continue à me former. J’ai beaucoup d’admiration pour ses peintures et sa gentillesse, et ne voulant pas le décevoir, je m’applique au maximum. Quelques années ont passées j’ai continué à peindre, un matin avant de partir à mon travail j’ai été victime d’un AVC, plusieurs mois après les médecins me diagnostiquent un cancer. Je ne baisse pas les bras, je combats. Grâce à ma volonté, au soutien de Louis et son amitié, je guéris. Nous nous retrouvons le soir dans son atelier à Mérignac ou nous peignons jusque tard dans la nuit. L’élaboration de l’écriture du livre de ma vie tumultueuse sera édité fin 2019. A ce jour mon roman noir « Chemins de plomb » de Fabien Chabosseau, d’après la vie de Christian Grisoni est paru aux éditions iPagination. Après toutes les épreuves que j’ai subi, l’art de peindre devient de plus en plus fort et m’implique au maximum.

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Christian GRISONI (1948) "Les curieuses". Acrylique sur toile. Dimensions: 51x50cm. Né à Nice le 26 octobre 1948, je suis abandonné par ma mère et placé en famille d’accueil à Vence. Dès ma plus tendre enfance, je passe souvent devant la Chapelle des Dominicains et la Villa « Le rêve » où vécu Henri Matisse et ou étaient exposées ses peintures, ainsi que celles de Chagall. J’étais tellement en admiration devant toutes ces toiles, que « rêveur » j’en oubliais d’aller à l’école. Jusqu’à l’âge de 17 ans, ma passion de la peinture est devenue croissante. Ne pouvant pas suivre l’école des beaux-Arts, j’ai décidé de m’échapper de ma famille d’accueil et de m’engager dans la légion étrangère. J’ai rencontré à Bonifacio lors de mes permissions, Pierre Bach, un peintre de renommée qui peignait sur la place du village, je lui ai fait part de mon envie de peindre et après une longue discussion, celui-ci m’a donné de précieux conseils et m’a vivement encouragé à poursuivre ma passion et mon rêve. Les années qui suivirent, je n’ai pas pu m’adonner à la peinture, si ce n’est qu’une fois arrivé à Djibouti, j’ai découvert et contemplé l’art Africain. A mon retour en France en 1971, je me suis établi à Marseille et j’ai pu visiter toutes les galeries entre Nice, Vallauris, St Paul de Vence et Paris. J’étais en admiration devant toutes ses œuvres d’art et ces dernières m’ont littéralement conforté dans ma voie artistique. Quelques années plus tard, en 1984 je décide de m’installer à Gujan Mestras ou je vais faire une rencontre déterminante dans mon art, celle du peintre Bordelais Jean- Claude Dauguet, avec qui nous avons beaucoup partagé et sympathisé, il deviendra mon mentor, car il logeait dans mon établissement bar hôtel restaurant. Les après- midis, nous allions peindre sur le port ostréicole. En 1992, suite à quelques mois de détention, lors d’une balade à Saint Ouen, je fais la connaissance du peintre Louis Loustalot qui va m ’inviter dans son atelier. Au fil des rencontres, je décide de lui montrer quelques toiles, ce dernier m’avouera être admiratif devant mes œuvres, qui plus est en étant un autodidacte. Au fil des années nous allons nous lier d’amitié et il se proposera de vendre quelques-unes de mes toiles, il travaille énormément et le soir je le rejoins pour peindre avec lui. En 1995, me voilà de retour définitivement à Bordeaux, n’ayant plus d’attache avec ma famille Je rencontre Jocelyne avec qui je m’installe à Saint Médard-en-Jalles. Elle deviendra ma source d’inspiration et dans cet élan, j’installerai mon atelier à la maison. Les années suivantes, je retrouve Louis Loustalot installé à Mérignac, avec qui nous allons continuer de partager notre mutuelle passion, celle de la peinture. C’est grâce à Louis et ma passion pour la peinture que j’ai abandonné mes mauvaises fréquentations. Je me rends régulièrement chez lui ou il continue à me former. J’ai beaucoup d’admiration pour ses peintures et sa gentillesse, et ne voulant pas le décevoir, je m’applique au maximum. Quelques années ont passées j’ai continué à peindre, un matin avant de partir à mon travail j’ai été victime d’un AVC, plusieurs mois après les médecins me diagnostiquent un cancer. Je ne baisse pas les bras, je combats. Grâce à ma volonté, au soutien de Louis et son amitié, je guéris. Nous nous retrouvons le soir dans son atelier à Mérignac ou nous peignons jusque tard dans la nuit. L’élaboration de l’écriture du livre de ma vie tumultueuse sera édité fin 2019. A ce jour mon roman noir « Chemins de plomb » de Fabien Chabosseau, d’après la vie de Christian Grisoni est paru aux éditions iPagination. Après toutes les épreuves que j’ai subi, l’art de peindre devient de plus en plus fort et m’implique au maximum.

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