Null BERTHOD.
La Ville de Paris en vers burlesques. Contenant toutes les Galante…
Description

BERTHOD. La Ville de Paris en vers burlesques. Contenant toutes les Galanteries du Palais. La Chicane des Plaideurs. Les Filouteries du Pont-Neuf. L'Éloquence des Harangeres de la Halle. L'adresse des Servantes qui ferrent la Mulle. L'Inventaire de la Friperie. Le haut Style des Secretaires de S. Innocent. Et plusieurs autres choses de cette nature. Paris : veuve Guillaume Loyson, Jean-Baptiste Loyson, 1655. — In-4, parchemin souple, chiffre doré au centre sur les plats, dos lisse (reliure de l'époque). Troisième édition donnée par Loyson et la quatrième du texte, après l'originale de 1652, la réimpression de 1653 et la contrefaçon elzévirienne de 1654. L'auteur de ce célèbre poème gaillard sur Paris est un certain Berthod, aussi orthographié Berthaud, Berthauld ou Bertaut, dont on ne connaît presque rien. Son ambition n'était pas de mener le lecteur dans les palais des Princes, des grandes cérémonies, ce qu'il appelle « les beautés de Paris », mais de faire découvrir « les endroits où l'on voit la confusion & le désordre », c'est-à-dire au Palais Royal, à la Comédie, sur le Pont-neuf, dans la galerie du Palais « où les Marchands disent cent choses à la fois », à la « buvette », aux charniers de Saint Innocent, etc. Il nous fait également rencontrer un vendeur d'images, nous fait visiter une friperie et nous décrit l'ambiance des halles. Ce texte a été parfois considéré comme une mazarinade puisque l'on y trouve des noms de peintres de l'époque dont celui de Pinal qui avait été chargé des peintures du palais de Mazarin. Il est cependant entendu que cette pièce n'a aucun rapport avec les événements politiques que les mazarinades dénonçaient. L'édition est illustrée, comme les précédentes, de 2 superbes gravures à pleine page de François Chauveau. La première, située en frontispice, montre notamment une scène de rue aux Halles, représentant une harengère s'en prenant à un client qui met en doute la fraîcheur de son poisson. En arrière-plan on voit deux femmes en train de se battre devant une foule qui les regarde. La seconde illustration est une reprise de la gravure publiée en 1649 dans « L'Ovide bouffon ou les métamorphoses burlesques » de Richer. Exemplaire en reliure de l'époque portant sur les plats un chiffre surmonté d'un cœur ailé sous une double couronne, appartenant probablement à la famille anglaise de Wingham, originaire du Kent. Coins abîmés avec quelques manques. Légères mouillures et petite déchirure sur le haut du frontispice, rousseurs éparses. Provenance : note manuscrite sur le premier feuillet, datée de 1656. - Famille Wingham, avec son chiffre doré sur les plats. - Sir John Hay, baronnet de Smithfield et Haystoun, avec ex-libris.

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BERTHOD. La Ville de Paris en vers burlesques. Contenant toutes les Galanteries du Palais. La Chicane des Plaideurs. Les Filouteries du Pont-Neuf. L'Éloquence des Harangeres de la Halle. L'adresse des Servantes qui ferrent la Mulle. L'Inventaire de la Friperie. Le haut Style des Secretaires de S. Innocent. Et plusieurs autres choses de cette nature. Paris : veuve Guillaume Loyson, Jean-Baptiste Loyson, 1655. — In-4, parchemin souple, chiffre doré au centre sur les plats, dos lisse (reliure de l'époque). Troisième édition donnée par Loyson et la quatrième du texte, après l'originale de 1652, la réimpression de 1653 et la contrefaçon elzévirienne de 1654. L'auteur de ce célèbre poème gaillard sur Paris est un certain Berthod, aussi orthographié Berthaud, Berthauld ou Bertaut, dont on ne connaît presque rien. Son ambition n'était pas de mener le lecteur dans les palais des Princes, des grandes cérémonies, ce qu'il appelle « les beautés de Paris », mais de faire découvrir « les endroits où l'on voit la confusion & le désordre », c'est-à-dire au Palais Royal, à la Comédie, sur le Pont-neuf, dans la galerie du Palais « où les Marchands disent cent choses à la fois », à la « buvette », aux charniers de Saint Innocent, etc. Il nous fait également rencontrer un vendeur d'images, nous fait visiter une friperie et nous décrit l'ambiance des halles. Ce texte a été parfois considéré comme une mazarinade puisque l'on y trouve des noms de peintres de l'époque dont celui de Pinal qui avait été chargé des peintures du palais de Mazarin. Il est cependant entendu que cette pièce n'a aucun rapport avec les événements politiques que les mazarinades dénonçaient. L'édition est illustrée, comme les précédentes, de 2 superbes gravures à pleine page de François Chauveau. La première, située en frontispice, montre notamment une scène de rue aux Halles, représentant une harengère s'en prenant à un client qui met en doute la fraîcheur de son poisson. En arrière-plan on voit deux femmes en train de se battre devant une foule qui les regarde. La seconde illustration est une reprise de la gravure publiée en 1649 dans « L'Ovide bouffon ou les métamorphoses burlesques » de Richer. Exemplaire en reliure de l'époque portant sur les plats un chiffre surmonté d'un cœur ailé sous une double couronne, appartenant probablement à la famille anglaise de Wingham, originaire du Kent. Coins abîmés avec quelques manques. Légères mouillures et petite déchirure sur le haut du frontispice, rousseurs éparses. Provenance : note manuscrite sur le premier feuillet, datée de 1656. - Famille Wingham, avec son chiffre doré sur les plats. - Sir John Hay, baronnet de Smithfield et Haystoun, avec ex-libris.

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