Null Tête d'une Vertu en pierre calcaire sculptée. Elle est coiffée d'un casque …
Description

Tête d'une Vertu en pierre calcaire sculptée. Elle est coiffée d'un casque épousant la forme du crâne décoré de trois bandes ornementales à motifs losangés avec pastille en relief à l'intersection ; visage à la mâchoire carrée, au menton volontaire, aux grands yeux en amande en fort relief, aux paupières ourlées et aux lèvres bien dessinées avec des commissures légèrement relevées ; le casque laisse voir la chevelure partagée par une raie médiane et traitée en mèches parallèles légèrement ondulées, tombant dans le cou et laissant les oreilles découvertes. Saintonge, vers 1120/1140 Hauteur : 22 cm Sur un socle en pierre noire (légère érosion, manque au nez) Provenance : - a appartenu à la succession d'Ernest Kafka, New York, psychologue et collectionneur d'art des années 60 et 70, qui aimait s'entourer également de sculptures très anciennes comme cette tête romane témoignant ainsi son goût pour un certain éclectisme. - Ancienne collection privée, Angleterre A head of a Virtue in carved limestone, Saintonge, ca.1120/1140 Ce type de défense de tête s'observe dans les représentations des Vertus terrassant les Vices, les Vertus étant des femmes guerrières armées de bouclier et de lance piétinant les Vices symbolisés par des animaux monstrueux. Plusieurs sont visibles en Saintonge comme à Fontaine d'Ozillac, à Chadenac ou à l'église Saint-Pierre d'Aulnay. Au portail occidental de cette dernière, l'Humilité écrasant l'Orgueil et la Largesse écrasant l'Avarice arborent des coiffures semblables (fig.a). Elles ont en commun aussi une certaine virilité dans les traits avec leur mâchoire puissante tempérée par le léger sourire exprimant un sentiment de victoire comme ici. Un peu plus loin, à l'église Saint-Pierre de Melle, plusieurs têtes d'anges présentent également un maxillaire inférieur prononcé qui donne à tous ces visages un air de famille (fig.b et c) . L'analyse de la pierre un “calcaire fin et blanc, composé d'éléments micritiques non identifiables, avec quelques grains de sparite ... extrait des formations du Jurassique supérieur, probablement des environs de Poitiers”, sans conforter entièrement cette hypothèse la rend toutefois fort plausible. Ouvrage consulté : - M-T. Camus, E. Carpentier, J.F. Amelot, Sculpture romane en Poitou, Paris, 2009, p 414-417 et 440-444.

Tête d'une Vertu en pierre calcaire sculptée. Elle est coiffée d'un casque épousant la forme du crâne décoré de trois bandes ornementales à motifs losangés avec pastille en relief à l'intersection ; visage à la mâchoire carrée, au menton volontaire, aux grands yeux en amande en fort relief, aux paupières ourlées et aux lèvres bien dessinées avec des commissures légèrement relevées ; le casque laisse voir la chevelure partagée par une raie médiane et traitée en mèches parallèles légèrement ondulées, tombant dans le cou et laissant les oreilles découvertes. Saintonge, vers 1120/1140 Hauteur : 22 cm Sur un socle en pierre noire (légère érosion, manque au nez) Provenance : - a appartenu à la succession d'Ernest Kafka, New York, psychologue et collectionneur d'art des années 60 et 70, qui aimait s'entourer également de sculptures très anciennes comme cette tête romane témoignant ainsi son goût pour un certain éclectisme. - Ancienne collection privée, Angleterre A head of a Virtue in carved limestone, Saintonge, ca.1120/1140 Ce type de défense de tête s'observe dans les représentations des Vertus terrassant les Vices, les Vertus étant des femmes guerrières armées de bouclier et de lance piétinant les Vices symbolisés par des animaux monstrueux. Plusieurs sont visibles en Saintonge comme à Fontaine d'Ozillac, à Chadenac ou à l'église Saint-Pierre d'Aulnay. Au portail occidental de cette dernière, l'Humilité écrasant l'Orgueil et la Largesse écrasant l'Avarice arborent des coiffures semblables (fig.a). Elles ont en commun aussi une certaine virilité dans les traits avec leur mâchoire puissante tempérée par le léger sourire exprimant un sentiment de victoire comme ici. Un peu plus loin, à l'église Saint-Pierre de Melle, plusieurs têtes d'anges présentent également un maxillaire inférieur prononcé qui donne à tous ces visages un air de famille (fig.b et c) . L'analyse de la pierre un “calcaire fin et blanc, composé d'éléments micritiques non identifiables, avec quelques grains de sparite ... extrait des formations du Jurassique supérieur, probablement des environs de Poitiers”, sans conforter entièrement cette hypothèse la rend toutefois fort plausible. Ouvrage consulté : - M-T. Camus, E. Carpentier, J.F. Amelot, Sculpture romane en Poitou, Paris, 2009, p 414-417 et 440-444.

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