Victor Ségoffin (1867-1925) Torse de la Danse sacrée Bronze à patine noire Signé et daté " Vtor Segoffin /1903 " sur la tranche du bras gauche Porte une marque avec le numéro I. H. 45 cm, sur un socle en marbre noir de Belgique H. 17 cm Natif de Toulouse, Victor Ségoffin est un artiste qui n’a pas, de nos jours, la notoriété qu’il mérite. Orphelin, il s’engage dans l’armée en 1887 et, cantonné à Paris, suit les cours de l’École des Arts Décoratifs. Lauréat du concours d’entrée à l’École Nationale des Beaux-Arts il y suit les cours de Cavelier. En 1897 il remporte le Grand Prix de Rome. Pensionnaire à la villa Médicis de 1897 à 1902, il étudie les maîtres anciens et affirme son penchant pour le style baroque. De retour à Paris, il expose au Salon des Artistes français avec succès et ce jusqu’à sa mort. Sa sculpture nerveuse, dynamique et fougueuse lui vaut une belle reconnaissance et de nombreuses commandes publiques. Parmi ses plus prestigieuses réalisations, les groupes monumentaux, La Danse Sacrée et La Danse Profane, sont commandés par l’État en 1904 pour être installés au Palais de l’Élysée. Ces deux sculptures représentent à elles seules tout l’art de Ségoffin : un art symboliste et ambitieux, un modelé baroque et mouvementé tout en équilibre qui extrait l’artiste du carcan académique. Il emprunte le savoir-faire de Falguière et approche la modernité de Rodin. Notre bronze est une réduction du torse de la Danse Sacrée qui n’est aujourd’hui plus conservé à l’Élysée mais présenté au public en bonne place au musée d’Orsay. Œuvres en rapport • Victor Ségoffin, Danse sacrée, 1905, marbre, H. 250 x L. 140 x P. 80 cm, Paris, musée d’Orsay, inv. RF 3686 ; • Victor Ségoffin, La Danse sacrée, 1903, bronze, H. 63,8 x L. 25 cm x P. 24,5 cm, Toulouse, musée des Augustins, inv. 48.4.4.