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Cabinet en pierres dures
Italie (Florence ?), XIXe siècle

 
Ébène, incrus…
Description

Cabinet en pierres dures Italie (Florence ?), XIXe siècle   Ébène, incrustation de filets d’étain ; lapis-lazuli, jaspe rouge, jaspe vert, agate ; bronze doré Restaurations à l’intérieur H. 84 cm, L. 75 cm, P. 37,5 cm Notre précieux cabinet en ébène présente une façade architecturée tout incrustée de véritables pierres dures – lapis-lazuli, jaspes rouge et vert, agate – et animée de figures de bronze doré dont l’apparence évoque celle des plus luxueux cofani florentins du milieu du XVIIe siècle, ornés cependant de panneaux en scagliola (fig. 1). Reposant sur quatre pieds en chimères de bronze doré, notre papelera est couronné d’un haut fronton cintré, en courbes et contre-courbes. Sa façade marquetée de pierres dures à décor géométrique montre huit tiroirs agencés régulièrement autour d’un portique central surmonté d’une balustrade. Ce rare dispositif dissimule quelques secrets. La balustrade garnie de deux vases couverts est soutenue par deux colonnes à chapiteau corinthien en bronze doré et à fût bagué, en jaspe rouge et en jaspe vert, montées sur un podium incrusté de lapis-lazuli. Entre les colonnes, une porte en plein-cintre, rayonnant d’agate et de lapis sous une archivolte surmontée d’un fronton triangulaire en relief. Ouverte, la porte dévoile un compartiment ouvrant à neuf tiroirs dont le décor noir et blanc rappelle les côtés du cabinet.   Ce cabinet, dont la façade est animée de rares jeux de polychromie et de relief, est porté par des chimères valeureuses, en armure, aux ailes déployées, aux pattes de lion et à la queue serpentine.

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Cabinet en pierres dures Italie (Florence ?), XIXe siècle   Ébène, incrustation de filets d’étain ; lapis-lazuli, jaspe rouge, jaspe vert, agate ; bronze doré Restaurations à l’intérieur H. 84 cm, L. 75 cm, P. 37,5 cm Notre précieux cabinet en ébène présente une façade architecturée tout incrustée de véritables pierres dures – lapis-lazuli, jaspes rouge et vert, agate – et animée de figures de bronze doré dont l’apparence évoque celle des plus luxueux cofani florentins du milieu du XVIIe siècle, ornés cependant de panneaux en scagliola (fig. 1). Reposant sur quatre pieds en chimères de bronze doré, notre papelera est couronné d’un haut fronton cintré, en courbes et contre-courbes. Sa façade marquetée de pierres dures à décor géométrique montre huit tiroirs agencés régulièrement autour d’un portique central surmonté d’une balustrade. Ce rare dispositif dissimule quelques secrets. La balustrade garnie de deux vases couverts est soutenue par deux colonnes à chapiteau corinthien en bronze doré et à fût bagué, en jaspe rouge et en jaspe vert, montées sur un podium incrusté de lapis-lazuli. Entre les colonnes, une porte en plein-cintre, rayonnant d’agate et de lapis sous une archivolte surmontée d’un fronton triangulaire en relief. Ouverte, la porte dévoile un compartiment ouvrant à neuf tiroirs dont le décor noir et blanc rappelle les côtés du cabinet.   Ce cabinet, dont la façade est animée de rares jeux de polychromie et de relief, est porté par des chimères valeureuses, en armure, aux ailes déployées, aux pattes de lion et à la queue serpentine.

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