Null LÉMERY (Louis). Traité des aliments. Paris, J. B. Cusson, & Pierre Witte, 1…
Description

LÉMERY (Louis). Traité des aliments. Paris, J. B. Cusson, & Pierre Witte, 1702. In-12, veau brun, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, tranches mouchetées rouges (Reliure de l’époque). (28) ff., 541 pp., (1) f. Édition originale. Louis Lémery (1677-1743), fils du chimiste Nicolas Lémery, fut médecin à l’Hôtel-Dieu à partir de 1710 à sa mort et médecin de Louis XV à partir de 1722 ; il fut également botaniste et chimiste. Dans cet ouvrage divisé en trois parties (les végétaux, animaux, boissons), Lémery décrit tous les aliments consommés sous Louis XIV, "les bons & les mauvais effets qu’ils peuvent produire" : fruits, pain, épices et condiments, poissons et viandes, boissons (dont une longue notice sur les bières) et même les drogues. Il « fait souffler un esprit de renouveau sur le savoir diététique de son temps. Ne se satisfaisant plus des anciennes descriptions des qualités des aliments simplement rapportées à la théorie des humeurs, c’est à une explication scientifique moderne qu’il prétend, selon des principes chymiques et mechaniques. » (Livres en bouche). Rousseurs. Frottements, mors fendus, coins émoussés. Vicaire, 514. – Bitting, 281 (1705) - Livres en bouche, 84. – Oberlé, Fastes, 99 (1705).

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LÉMERY (Louis). Traité des aliments. Paris, J. B. Cusson, & Pierre Witte, 1702. In-12, veau brun, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, tranches mouchetées rouges (Reliure de l’époque). (28) ff., 541 pp., (1) f. Édition originale. Louis Lémery (1677-1743), fils du chimiste Nicolas Lémery, fut médecin à l’Hôtel-Dieu à partir de 1710 à sa mort et médecin de Louis XV à partir de 1722 ; il fut également botaniste et chimiste. Dans cet ouvrage divisé en trois parties (les végétaux, animaux, boissons), Lémery décrit tous les aliments consommés sous Louis XIV, "les bons & les mauvais effets qu’ils peuvent produire" : fruits, pain, épices et condiments, poissons et viandes, boissons (dont une longue notice sur les bières) et même les drogues. Il « fait souffler un esprit de renouveau sur le savoir diététique de son temps. Ne se satisfaisant plus des anciennes descriptions des qualités des aliments simplement rapportées à la théorie des humeurs, c’est à une explication scientifique moderne qu’il prétend, selon des principes chymiques et mechaniques. » (Livres en bouche). Rousseurs. Frottements, mors fendus, coins émoussés. Vicaire, 514. – Bitting, 281 (1705) - Livres en bouche, 84. – Oberlé, Fastes, 99 (1705).

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