Priska von Martin Priska de Martin







Grande statue debout, bras croisés



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Description

Priska von Martin

Priska de Martin Grande statue debout, bras croisés En bronze. Hauteur 104,5 cm. Sans inscription. - Avec une patine brun-olive foncé, partiellement oxydée verdâtre. Nous remercions Thomas Weczerek, Munich, pour ses conseils scientifiques. Provenance Succession de l'artiste ; depuis, propriété familiale. D'abord élève, puis mariée à Toni Stadler, Priska von Martin trouve un langage formel archaïque propre, mais génial, pour fixer artistiquement le physique et le psychisme des êtres humains, en particulier des femmes. Pour ce faire, elle se sert de différents genres artistiques comme le dessin et la sculpture, mais développe également à partir de 1968 une alternative hermaphrodite avec ses "Filles rouges", une sorte de sculpture bidimensionnelle. "Les Filles rouges", écrit Priska von Martin dans son journal, "sont faites sans hésitation [...], poussées par l'envie, accompagnées du sentiment de liberté qu'il n'y a pas la contrainte de devoir toujours faire de l'art". (cité d'après Christine Litz, mehr Phönix, weniger Hydra, in : Priska von Martin, Ausst. cat. Fribourg 2021, p. 33) "Les sculpteurs dans l'entourage de l'Académie de Munich [découvrirent] les possibilités du processus complet de la fonte, du traitement du modèle en cire jusqu'aux coutures, fissures et restes de moule de la fonte du métal. Au milieu des années 1950, Georg Brenninger et Priska von Martin étaient les deux artistes sur les travaux desquels les traces de la coulée restaient les plus visibles". (Arie Hartog, "Lebendiges Jenseits der Nachahmung", in : ibid., p. 25 et s.) L'importance exceptionnelle et la position spéciale de la sculptrice Priska von Martin se reflètent dans le fait qu'elle est l'une des six sculptrices, avec Käthe Kollwitz, Emy Roeder, Renée Sintenis et d'autres, à être exposée parmi 60 sculpteurs à la Biennale de sculpture d'Anvers de 1957. Le rythme de la forme et de la surface sont des caractéristiques particulières de ses travaux. "Alors que l'école Hildebrand mettait l'accent sur la logique spatiale et l'abstraction, Priska von Martin, détachée de la figure anatomique, mettait des accents plastiques extrêmement variés et obtenait ainsi une dynamique visuelle et une vivacité remarquables dans le sens de l'archaïsme qu'elle appréciait tant". (Hartog, ibidem, p. 27). Issues de l'œuvre assez restreinte et rarement proposée de Priska von Martin, les sculptures proposées ici offrent un aperçu de son travail dans l'étendue de leurs variations.

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Priska von Martin

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