Null Gilles Rousselet (1610-1686) et Abraham Bosse (1593-1670) 
Mariamne ; Camme…
Description

Gilles Rousselet (1610-1686) et Abraham Bosse (1593-1670) Mariamne ; Camme ; Monime ; Porcie ; Lucrèce ; Arrie. (6 pl. sur 20 pour Pierre Le Moyne, La Galerie des Femmes Fortes, Paris, chez Antoine de Sommaville, 1647). Gravé d’après Claude Vignon. Chaque 215 x 340. Très belles épreuves sur vergé, la 2e avec texte typographié au verso. Quelques légères rousseurs et salissures. Petites marges. « Ce livre, qui connut un succès considérable, est illustré de vingt planches dessinées par Claude Vignon et gravées au burin par Gilles Rousselet pour le personnage principal, et à l’eau-forte par Abraham Bosse pour les scènes de l’arrière-plan (…) Alors que Rousselet tend à régulariser les formes, les silhouettes et les traits des visages, à intérioriser les sentiments et à rejeter les éléments maniéristes, dans une interprétation plus conforme à l’esprit que recherchait le père Le Moyne, Bosse au contraire suit trait pour trait son modèle ; sa pointe traduit à merveille le pathétique et la fougue des petites figures, dans une parfaite adéquation de son art avec celui de Vignon. L’excudit de Mariette laisse supposer que les planches parurent aussi indépendamment du livre. Le Moyne avait pris un privilège de douze ans interdisant toute contrefaçon du texte et des illustrations, sous peine de 4 000 livres d’amende. Ce fut peine perdue, car un grand nombre de copies peintes et gravées atteste de leur succès. » (www.expositionsbnf.fr/bosse).

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Gilles Rousselet (1610-1686) et Abraham Bosse (1593-1670) Mariamne ; Camme ; Monime ; Porcie ; Lucrèce ; Arrie. (6 pl. sur 20 pour Pierre Le Moyne, La Galerie des Femmes Fortes, Paris, chez Antoine de Sommaville, 1647). Gravé d’après Claude Vignon. Chaque 215 x 340. Très belles épreuves sur vergé, la 2e avec texte typographié au verso. Quelques légères rousseurs et salissures. Petites marges. « Ce livre, qui connut un succès considérable, est illustré de vingt planches dessinées par Claude Vignon et gravées au burin par Gilles Rousselet pour le personnage principal, et à l’eau-forte par Abraham Bosse pour les scènes de l’arrière-plan (…) Alors que Rousselet tend à régulariser les formes, les silhouettes et les traits des visages, à intérioriser les sentiments et à rejeter les éléments maniéristes, dans une interprétation plus conforme à l’esprit que recherchait le père Le Moyne, Bosse au contraire suit trait pour trait son modèle ; sa pointe traduit à merveille le pathétique et la fougue des petites figures, dans une parfaite adéquation de son art avec celui de Vignon. L’excudit de Mariette laisse supposer que les planches parurent aussi indépendamment du livre. Le Moyne avait pris un privilège de douze ans interdisant toute contrefaçon du texte et des illustrations, sous peine de 4 000 livres d’amende. Ce fut peine perdue, car un grand nombre de copies peintes et gravées atteste de leur succès. » (www.expositionsbnf.fr/bosse).

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