Null Pieter Bruegel l’Ancien (c. 1525-c. 1569) (d’après) 
La Tentation de saint …
Description

Pieter Bruegel l’Ancien (c. 1525-c. 1569) (d’après) La Tentation de saint Antoine (Multae tribulationes justorum…) 1556. Gravé par Pieter van der Heyden. 325 x 242. Van Bastelaer 119 ; New Hollstein (Bruegel) 27.10 ; Orenstein 37. Bonne épreuve sur vergé mince, légèrement tardive, un peu grise, avec fines éraillures perceptibles en pied du sujet, rognée sur le trait carré, bien complète de la tablette, collée par les angles supérieurs sur feuillet de vergé. Minuscules accrocs le long du bord supérieur, avec petites et discrètes restaurations anciennes au verso. Un petit manque sous le mot « tribulationes », également comblé au verso. Plusieurs fins plis verticaux et légères ondulations en surface dans la partie supérieure du sujet. Provenance : Succession Pierre Hautot « La tentation de saint Antoine de 1556 est la première œuvre à faire apparaître Bruegel comme un second Bosch. C’est le dessin préparatoire conservé à Oxford qui nous indique la paternité de la gravure, qui ne porte pour sa part que l’adresse de Cock, éditeur. (…) L’une des principales sources d’inspiration de la tête d’homme surmontée d’un poisson a été sans conteste L’Homme-arbre. Cette figure, peut-être la plus réussie de toutes les créatures étranges inventées par Bosch, apparaît à deux reprises dans ses propres œuvres et d’innombrables fois dans celles de ses suiveurs. Dans la plupart des cas, les imitations sont peu inspirées, mais ici le résultat est une image qui marque et qui peut – presque – rivaliser avec son modèle. De telles images étaient considérées comme distrayantes, comme l’indique leur description de l’époque. En 1558, Martin le Jeune, libraire à Paris, recevait ainsi de Christophe Plantin douze exemplaires de Sainct Antoine drolerie. » (M. Ilsink, in Hieronymus Cock ; la gravure à la Renaissance, ouvrage collectif, Bibl. royale de Belgique et Fondation Custodia, 2014, p. 256, notre sujet repr. p. 257).

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Pieter Bruegel l’Ancien (c. 1525-c. 1569) (d’après) La Tentation de saint Antoine (Multae tribulationes justorum…) 1556. Gravé par Pieter van der Heyden. 325 x 242. Van Bastelaer 119 ; New Hollstein (Bruegel) 27.10 ; Orenstein 37. Bonne épreuve sur vergé mince, légèrement tardive, un peu grise, avec fines éraillures perceptibles en pied du sujet, rognée sur le trait carré, bien complète de la tablette, collée par les angles supérieurs sur feuillet de vergé. Minuscules accrocs le long du bord supérieur, avec petites et discrètes restaurations anciennes au verso. Un petit manque sous le mot « tribulationes », également comblé au verso. Plusieurs fins plis verticaux et légères ondulations en surface dans la partie supérieure du sujet. Provenance : Succession Pierre Hautot « La tentation de saint Antoine de 1556 est la première œuvre à faire apparaître Bruegel comme un second Bosch. C’est le dessin préparatoire conservé à Oxford qui nous indique la paternité de la gravure, qui ne porte pour sa part que l’adresse de Cock, éditeur. (…) L’une des principales sources d’inspiration de la tête d’homme surmontée d’un poisson a été sans conteste L’Homme-arbre. Cette figure, peut-être la plus réussie de toutes les créatures étranges inventées par Bosch, apparaît à deux reprises dans ses propres œuvres et d’innombrables fois dans celles de ses suiveurs. Dans la plupart des cas, les imitations sont peu inspirées, mais ici le résultat est une image qui marque et qui peut – presque – rivaliser avec son modèle. De telles images étaient considérées comme distrayantes, comme l’indique leur description de l’époque. En 1558, Martin le Jeune, libraire à Paris, recevait ainsi de Christophe Plantin douze exemplaires de Sainct Antoine drolerie. » (M. Ilsink, in Hieronymus Cock ; la gravure à la Renaissance, ouvrage collectif, Bibl. royale de Belgique et Fondation Custodia, 2014, p. 256, notre sujet repr. p. 257).

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