Null ZOLA Émile [Paris, 1840 - id., 1902], écrivain français.


	Lettre autograp…
Description

ZOLA Émile [Paris, 1840 - id., 1902], écrivain français. Lettre autographe signée, au directeur du Sémaphore à Marseille. Paris, 2 janvier 1897 ; 3 pages in-8°. E. Zola est le correspondant de 1871 à 1877 du Sémaphore. Il fournit plus de 1800 articles ; il dit du journal qu'il le nourrit et que le journal le nourrit bien. Remarquable lettre sur l'Affaire Dreyfus: « Mon vieil ami, je suis débordé de lettres, de visites, d'affaires, d'ennuis de toutes sortes ; et je vous écris en courant, pour être certain de le faire. [] C'est vous, n'est-ce pas ? qui viendrez sûrement nous voir cette année, lorsque vos soucis au "Sémaphore", vous en laisseront le temps. D'ailleurs, puisque vous vous maintenez si fermement, les choses ne vont pas si mal ; et je souhaite en somme que vous conserviez ce gîte, car il vous permet de travailler : c'est la grande affaire. Oui, voilà Daudet parti, et Coppée ne va pas bien. Le glas sonne, nous voilà tous en route pour le repos. Mais en attendant quelle bousculade, avec cette affaire Dreyfus ! C'est la plus extraordinaire aventure du monde, et qui me passionne. Je crois fermement à la révision. Mais il faudrait que vous fussiez là pour comprendre »

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ZOLA Émile [Paris, 1840 - id., 1902], écrivain français. Lettre autographe signée, au directeur du Sémaphore à Marseille. Paris, 2 janvier 1897 ; 3 pages in-8°. E. Zola est le correspondant de 1871 à 1877 du Sémaphore. Il fournit plus de 1800 articles ; il dit du journal qu'il le nourrit et que le journal le nourrit bien. Remarquable lettre sur l'Affaire Dreyfus: « Mon vieil ami, je suis débordé de lettres, de visites, d'affaires, d'ennuis de toutes sortes ; et je vous écris en courant, pour être certain de le faire. [] C'est vous, n'est-ce pas ? qui viendrez sûrement nous voir cette année, lorsque vos soucis au "Sémaphore", vous en laisseront le temps. D'ailleurs, puisque vous vous maintenez si fermement, les choses ne vont pas si mal ; et je souhaite en somme que vous conserviez ce gîte, car il vous permet de travailler : c'est la grande affaire. Oui, voilà Daudet parti, et Coppée ne va pas bien. Le glas sonne, nous voilà tous en route pour le repos. Mais en attendant quelle bousculade, avec cette affaire Dreyfus ! C'est la plus extraordinaire aventure du monde, et qui me passionne. Je crois fermement à la révision. Mais il faudrait que vous fussiez là pour comprendre »

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