Null Sceptre Oshe Shango

Yoruba, Nigéria 

H. 53,5 cm 



Provenance : 

Hubert…
Description

Sceptre Oshe Shango Yoruba, Nigéria H. 53,5 cm Provenance : Hubert Goldet Intermédiaire sacré entre l'être suprême nommé Olodumare et les humains, l'Orisha Shango, associé au tonnerre, aux éclairs, incarne la justice. Brandi au cours des danses du festival annuel ou lors cérémonies hebdomadaires consacrées à la divinité, traduit avec une très grande sensibilité les prières qu'il portait, liées à la maternité. Couramment présenté sur la tête des prêtres et prêtresses, il faisait également référence à la transe de ses adeptes, investis par l'esprit de l'être suprême. Coiffée de la double hache stylisée adu ara symbolisant la divinité Shango, l'orante dignement agenouillée adopte la posture caractéristique « de respect, de courtoisie et de supplication » (Lawal, Yoruba, 2012, p. 33). A la puissance des formes anguleuses et linéaires, exaltée par la finesse des modelés, répond la délicate élaboration de la parure -signifiant l'importance de sa stature- notamment au sommet du front, à la naissance de la coiffe en chignons, une double série de fines gravures dessinant une couronne. Les hanches et le bas du ventre mis en évidence par une superbe ceinture en relief. Les traits anguleux du visage scarifié situent sa provenance dans la région d'Igbomina. Équilibre parfait, harmonieux rendu par le très subtil rappelle et parallèle des formes similaires dessinant les seins et les genoux. A la rigueur aiguë, saillante de la forme et du mouvement des bras repliés, s'oppose magistralement la douceur de la gestuelle des mains tenant ses seins. Sa profonde patine laquée aux nuances brun rouge dont elle était rituellement enduite, témoigne des soins répétés qui lui ont été conférés, et de son ancienneté. L'adu ara, présente une patine différente, plus claire, croûteuse.

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Sceptre Oshe Shango Yoruba, Nigéria H. 53,5 cm Provenance : Hubert Goldet Intermédiaire sacré entre l'être suprême nommé Olodumare et les humains, l'Orisha Shango, associé au tonnerre, aux éclairs, incarne la justice. Brandi au cours des danses du festival annuel ou lors cérémonies hebdomadaires consacrées à la divinité, traduit avec une très grande sensibilité les prières qu'il portait, liées à la maternité. Couramment présenté sur la tête des prêtres et prêtresses, il faisait également référence à la transe de ses adeptes, investis par l'esprit de l'être suprême. Coiffée de la double hache stylisée adu ara symbolisant la divinité Shango, l'orante dignement agenouillée adopte la posture caractéristique « de respect, de courtoisie et de supplication » (Lawal, Yoruba, 2012, p. 33). A la puissance des formes anguleuses et linéaires, exaltée par la finesse des modelés, répond la délicate élaboration de la parure -signifiant l'importance de sa stature- notamment au sommet du front, à la naissance de la coiffe en chignons, une double série de fines gravures dessinant une couronne. Les hanches et le bas du ventre mis en évidence par une superbe ceinture en relief. Les traits anguleux du visage scarifié situent sa provenance dans la région d'Igbomina. Équilibre parfait, harmonieux rendu par le très subtil rappelle et parallèle des formes similaires dessinant les seins et les genoux. A la rigueur aiguë, saillante de la forme et du mouvement des bras repliés, s'oppose magistralement la douceur de la gestuelle des mains tenant ses seins. Sa profonde patine laquée aux nuances brun rouge dont elle était rituellement enduite, témoigne des soins répétés qui lui ont été conférés, et de son ancienneté. L'adu ara, présente une patine différente, plus claire, croûteuse.

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