Null RÉUNION DE DEUX PIÈCES MANUSCRITES DU XVIIIe

-Remplacement de 1756 de la m…
Description

RÉUNION DE DEUX PIÈCES MANUSCRITES DU XVIIIe -Remplacement de 1756 de la milice garde-côte du département de Martigues par tirage au sort. Manuscrit autographe de 10 pages in-8, rédigé à l’encre noire sur papier vergé. Mouillures. “Aujourd’hui second février à neuf heures du matin, nous Jean François Coisset avocat en Parlement, subdélégué de l’intendance du département de Sallon, commissaire député pour la levée du remplacement de la milice garde cote du département de Martigues en exécution des ordres à nous adressés par Monseigneur l’intendant par sa lettre du 22e janvier […]‘nous nous sommes transportés au dit Lançon pour procéder au remplacement de trois miliciens garde cote qui doivent être levés en la dite communauté suivant l’état qui nous a été envoyé par mon dit seigneur l’intendant, à l’effet de quoy nous avons en premier lieu demandé aux sieurs, maire et consuls s’il n’y avait point de déserteurs de la précédente levée qui aye passé la soumission de servir sa vie durant fans la dite milice garde cotte conformément à l’ordonnance du Roy à quoi il nous fut répondu qu’ils n’en avait aucun[…]ce préliminaire étant rempli attendu qu’il est question de lever dans les dites communautés de Lançon et de Calissane le nombre de quatre miliciens, pour compléter celui de douze, nous nous sommes fait représenter par les sieurs maires et consuls l’état qui a dû être dressé des garçons de la dite communauté depuis l’âge de seize ans jusqu’à celui de quarante- cinq indistinctement même des jeunes gens mariés depuis l’âge de seize ans jusqu’à celui de vingt ans accomplis […] Avant le tirage au sort des noms des quatre miliciens plusieurs listes sont établies, celle des hommes aptes au service avec leurs âges, tailles et professions , celle des hommes renvoyés dans leurs foyers pour inaptitude et celle des hommes exemptés. […] Après quoy nous avons fait mettre dans un chapeau autant de billets qu’il a été admis de garçons présents pour tirer au sort et parmi les billets, le nombre de quatre, sur lesquels le mot milicien garde cotte est écrit. Nous avons ensuite fait mêler lesdits billets dans le chapeau et après l’avoir fait poser sur quelque chose d’élevé à hauteur d’homme nous avons en présence de tous ceux qu’ont voulu y assister fait tirer les dits garçons, les uns après les autres et par l’événement du sort. Le premier billet pour servir est tombé sur François Genti du lieu de Meyrargue demeurant en ce lieu chez les Sieurs Bonfillon à [?], fils de Joseph Genti travailleur et de feu Anne Blanc âgé de vingt-deux ans, de la taille de cinq pieds, deux pouces, cheveux châtains, les yeux petits, les sourcils châtains, le nez gros et aquilin, le visage rond […] Tous lesquels miliciens nous avons avertis de se faire enregistrer, et de se tenir prêts pour se rendre aux assemblées qui seront ordonnées sous peine de la vie. Nous les avons encore avertis qui ne leur est point permis de s’absenter de la paroisse pour plus de deux jours sans permission par écrit de leur capitaine visée par un officier major du dit bataillon à paine d’être sévèrement châtiés […]” -Comte de GRIGNAN (1632-1714) Pièce manuscrite signée “Grignan”, Marseille, 11 juin 1710 une page in-fol. Fragment de cachet de cire rouge des armoiries. Concerne la nomination du Sr Jacques Rostaing pour commander en qualité de capitaine compagnie de milices garde-côtes en la capitainerie générale de Martigues.

124 

RÉUNION DE DEUX PIÈCES MANUSCRITES DU XVIIIe -Remplacement de 1756 de la milice garde-côte du département de Martigues par tirage au sort. Manuscrit autographe de 10 pages in-8, rédigé à l’encre noire sur papier vergé. Mouillures. “Aujourd’hui second février à neuf heures du matin, nous Jean François Coisset avocat en Parlement, subdélégué de l’intendance du département de Sallon, commissaire député pour la levée du remplacement de la milice garde cote du département de Martigues en exécution des ordres à nous adressés par Monseigneur l’intendant par sa lettre du 22e janvier […]‘nous nous sommes transportés au dit Lançon pour procéder au remplacement de trois miliciens garde cote qui doivent être levés en la dite communauté suivant l’état qui nous a été envoyé par mon dit seigneur l’intendant, à l’effet de quoy nous avons en premier lieu demandé aux sieurs, maire et consuls s’il n’y avait point de déserteurs de la précédente levée qui aye passé la soumission de servir sa vie durant fans la dite milice garde cotte conformément à l’ordonnance du Roy à quoi il nous fut répondu qu’ils n’en avait aucun[…]ce préliminaire étant rempli attendu qu’il est question de lever dans les dites communautés de Lançon et de Calissane le nombre de quatre miliciens, pour compléter celui de douze, nous nous sommes fait représenter par les sieurs maires et consuls l’état qui a dû être dressé des garçons de la dite communauté depuis l’âge de seize ans jusqu’à celui de quarante- cinq indistinctement même des jeunes gens mariés depuis l’âge de seize ans jusqu’à celui de vingt ans accomplis […] Avant le tirage au sort des noms des quatre miliciens plusieurs listes sont établies, celle des hommes aptes au service avec leurs âges, tailles et professions , celle des hommes renvoyés dans leurs foyers pour inaptitude et celle des hommes exemptés. […] Après quoy nous avons fait mettre dans un chapeau autant de billets qu’il a été admis de garçons présents pour tirer au sort et parmi les billets, le nombre de quatre, sur lesquels le mot milicien garde cotte est écrit. Nous avons ensuite fait mêler lesdits billets dans le chapeau et après l’avoir fait poser sur quelque chose d’élevé à hauteur d’homme nous avons en présence de tous ceux qu’ont voulu y assister fait tirer les dits garçons, les uns après les autres et par l’événement du sort. Le premier billet pour servir est tombé sur François Genti du lieu de Meyrargue demeurant en ce lieu chez les Sieurs Bonfillon à [?], fils de Joseph Genti travailleur et de feu Anne Blanc âgé de vingt-deux ans, de la taille de cinq pieds, deux pouces, cheveux châtains, les yeux petits, les sourcils châtains, le nez gros et aquilin, le visage rond […] Tous lesquels miliciens nous avons avertis de se faire enregistrer, et de se tenir prêts pour se rendre aux assemblées qui seront ordonnées sous peine de la vie. Nous les avons encore avertis qui ne leur est point permis de s’absenter de la paroisse pour plus de deux jours sans permission par écrit de leur capitaine visée par un officier major du dit bataillon à paine d’être sévèrement châtiés […]” -Comte de GRIGNAN (1632-1714) Pièce manuscrite signée “Grignan”, Marseille, 11 juin 1710 une page in-fol. Fragment de cachet de cire rouge des armoiries. Concerne la nomination du Sr Jacques Rostaing pour commander en qualité de capitaine compagnie de milices garde-côtes en la capitainerie générale de Martigues.

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats