Null ANDRÉ BAUCHANT (1873-1958)

TÊTE D'HOMME MOUSTACHU, 1925

Huile sur toile m…
Description

ANDRÉ BAUCHANT (1873-1958) TÊTE D'HOMME MOUSTACHU, 1925 Huile sur toile marouflée sur Isorel Signée et datée en bas à droite Oil on canvas laid on hardboard; signed and dated lower right 33,8 x 26,2 cm • 13 1/4 x 10 1/4 in. PROVENANCE Paris, Galerie Dina Vierny. Acquis auprès de cette dernière puis par descendance. Collection particulière, France. "À sa manière, Bauchant, comme le poète Francis Jammes, est un chantre franciscain des Géorgiques chrétiennes qui donne du monde qui l'entoure une vision primitive et rassurante. Matériellement un peu, et moralement surtout, il est soutenu par un cercle d'artistes, personnalités parisiennes qui sont ses premiers acheteurs : Le Corbusier, Ozenfant, Serge Lifar, Diaghilev, Jean Lurçat. Jeanne Bucher qui organise en 1927 et 1928 ses deux premières expositions particulières sur les Champs-Elysées l'accompagnera longtemps, exigeante sur la qualité de ses œuvres. Après quatorze ans d'une collaboration formatrice et profitable à Bauchant, elle lui écrit : 'J'abdique, après avoir eu très haut I'ambition de vous pousser, de vous tenir, de vous empêcher de prendre une fausse direction.' Mais en 1928, le succès n'est pas encore à l'horizon. Serge Diaghilev lui commande pour les Ballets Russes, les décors de l'Apollon Musagète sur une musique de Stravinski, opéra qui sera donné en juin 1928 au Théâtre Sarah-Bernhardt avec un grand retentissement. Pour les premières représentations, les costumes seront de Bauchant, par la suite, ils seront signés Coco Chanel." Alain Troadec, André Bauchant, Acatos, Lausanne : 1998, p. 181.

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ANDRÉ BAUCHANT (1873-1958) TÊTE D'HOMME MOUSTACHU, 1925 Huile sur toile marouflée sur Isorel Signée et datée en bas à droite Oil on canvas laid on hardboard; signed and dated lower right 33,8 x 26,2 cm • 13 1/4 x 10 1/4 in. PROVENANCE Paris, Galerie Dina Vierny. Acquis auprès de cette dernière puis par descendance. Collection particulière, France. "À sa manière, Bauchant, comme le poète Francis Jammes, est un chantre franciscain des Géorgiques chrétiennes qui donne du monde qui l'entoure une vision primitive et rassurante. Matériellement un peu, et moralement surtout, il est soutenu par un cercle d'artistes, personnalités parisiennes qui sont ses premiers acheteurs : Le Corbusier, Ozenfant, Serge Lifar, Diaghilev, Jean Lurçat. Jeanne Bucher qui organise en 1927 et 1928 ses deux premières expositions particulières sur les Champs-Elysées l'accompagnera longtemps, exigeante sur la qualité de ses œuvres. Après quatorze ans d'une collaboration formatrice et profitable à Bauchant, elle lui écrit : 'J'abdique, après avoir eu très haut I'ambition de vous pousser, de vous tenir, de vous empêcher de prendre une fausse direction.' Mais en 1928, le succès n'est pas encore à l'horizon. Serge Diaghilev lui commande pour les Ballets Russes, les décors de l'Apollon Musagète sur une musique de Stravinski, opéra qui sera donné en juin 1928 au Théâtre Sarah-Bernhardt avec un grand retentissement. Pour les premières représentations, les costumes seront de Bauchant, par la suite, ils seront signés Coco Chanel." Alain Troadec, André Bauchant, Acatos, Lausanne : 1998, p. 181.

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