Null [SCULPTURE DU CHOLÉRA POUR L'HOPITAL LARIBOISIÈRE]. Antoine ETEX. L.A.S. (b…
Description

[SCULPTURE DU CHOLÉRA POUR L'HOPITAL LARIBOISIÈRE]. Antoine ETEX. L.A.S. (brouillon signé « A. Et. ») au directeur de l'administration générale. 2 pp. in-folio. Paris, 4 nov. 1860. Sur la sculpture du Choléra pour l'hôpital Lariboisière. Il se plaint de la manière dont il est traité pat le directeur de l'hôpital. « Je dois vous dire, Monsieur, que jamais depuis que j'existe, je n'ai été traité par quelqu'un de n'importe quelle administration comme je l'ai été par la personne qui je le vois à mon grand étonnement était un directeur d'hôpital []. Ne donnons pas à mes ouvrages plus d'importance qu'ils ne méritent, convaincu au reste que ce n'est qu'une cinquantaine d'années après la mort de leurs auteurs que les oeuvres d'art sont jugées pour ce qu'elles valent réellement. A preuve de ce que j'avance, c'est que ce n'est que huit ans après que ce groupe du Choléra a été placé là que la sollicitude bienveillante de M. de Mercey, alors à la tête de l'administration des Beaux-arts, m'a fait jusqu'à aller 4 fois à l'hôpital afin de bien rendre compte de l'effet de ce groupe à l'endroit où il était placé ». Il suggère de le placer plutôt au milieu du 2e carré de gazon de la cour principale. « Ce qui donnerait à la façade de la chapelle plus d'importance ainsi qu'à la cour toute entière []. Je crois que si j'étais l'architecte de ce monument public, je ne placerais une oeuvre statuaire qu'au milieu du deuxième gazon, afin de ne pas gêner, en arrivant, l'effet de la vasque de la fontaine [] ».

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[SCULPTURE DU CHOLÉRA POUR L'HOPITAL LARIBOISIÈRE]. Antoine ETEX. L.A.S. (brouillon signé « A. Et. ») au directeur de l'administration générale. 2 pp. in-folio. Paris, 4 nov. 1860. Sur la sculpture du Choléra pour l'hôpital Lariboisière. Il se plaint de la manière dont il est traité pat le directeur de l'hôpital. « Je dois vous dire, Monsieur, que jamais depuis que j'existe, je n'ai été traité par quelqu'un de n'importe quelle administration comme je l'ai été par la personne qui je le vois à mon grand étonnement était un directeur d'hôpital []. Ne donnons pas à mes ouvrages plus d'importance qu'ils ne méritent, convaincu au reste que ce n'est qu'une cinquantaine d'années après la mort de leurs auteurs que les oeuvres d'art sont jugées pour ce qu'elles valent réellement. A preuve de ce que j'avance, c'est que ce n'est que huit ans après que ce groupe du Choléra a été placé là que la sollicitude bienveillante de M. de Mercey, alors à la tête de l'administration des Beaux-arts, m'a fait jusqu'à aller 4 fois à l'hôpital afin de bien rendre compte de l'effet de ce groupe à l'endroit où il était placé ». Il suggère de le placer plutôt au milieu du 2e carré de gazon de la cour principale. « Ce qui donnerait à la façade de la chapelle plus d'importance ainsi qu'à la cour toute entière []. Je crois que si j'étais l'architecte de ce monument public, je ne placerais une oeuvre statuaire qu'au milieu du deuxième gazon, afin de ne pas gêner, en arrivant, l'effet de la vasque de la fontaine [] ».

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