Description
Alfred DUVAUCEL. L.A.S. à sa belle-soeur Clémentine Cuvier (1809-1827), fille du naturaliste. 2 pp. ½ in-8. Honfleur, 30 octobre 1817. Adresse au dos avec cachet de cire et marques postales. « En quittant le Jardin des Plantes, je m'étais bien promis de t'adresser une de mes premières lettres []. Si je t'écrivais de Calcutta, ma lettre serait bien intéressante parce que je t'apprendrais mille choses que tu ignores et qui t'amuseraient beaucoup ; mais à Honfleur []. A Calcutta on voit des Anglais, des Russes, des Chinois, des Arabes ; à Honfleur, on ne rencontre que des Normands qui ne vous entendent pas et qu'on n'entend guère. Dans l'Inde enfin on voit tous les jours du nouveau : des Palanquins, des parasols, des ouka, des Panka, etc. etc. À Honfleur on boit, on mange, on dort, on raisonne, on déraisonne []. J'aurais voulu joindre à ce petit mot quelque belle coquille pour augmenter ta collection, mais il n'y en a pas sur nos côtes qui sont toutes remplies de vases [] ».
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Alfred DUVAUCEL. L.A.S. à sa belle-soeur Clémentine Cuvier (1809-1827), fille du naturaliste. 2 pp. ½ in-8. Honfleur, 30 octobre 1817. Adresse au dos avec cachet de cire et marques postales. « En quittant le Jardin des Plantes, je m'étais bien promis de t'adresser une de mes premières lettres []. Si je t'écrivais de Calcutta, ma lettre serait bien intéressante parce que je t'apprendrais mille choses que tu ignores et qui t'amuseraient beaucoup ; mais à Honfleur []. A Calcutta on voit des Anglais, des Russes, des Chinois, des Arabes ; à Honfleur, on ne rencontre que des Normands qui ne vous entendent pas et qu'on n'entend guère. Dans l'Inde enfin on voit tous les jours du nouveau : des Palanquins, des parasols, des ouka, des Panka, etc. etc. À Honfleur on boit, on mange, on dort, on raisonne, on déraisonne []. J'aurais voulu joindre à ce petit mot quelque belle coquille pour augmenter ta collection, mais il n'y en a pas sur nos côtes qui sont toutes remplies de vases [] ».
