Null Belle commode en marqueterie d’instruments de musique, la façade à ressaut …
Description

Belle commode en marqueterie d’instruments de musique, la façade à ressaut ouvrant à cinq tiroirs, le dessus de marbre brèche violette (réparé) reposant sur des montants arrondis terminés par de petits pieds cambrés ; (fermeture totale de la commode à serrure unique, le système à remettre en état ; restaurations, le bâti des tiroirs probablement refait à une date ultérieure). Attribuée à l’entourage de Jean-François Oeben. Époque Louis XV, vers 1765-1770. H : 87 cm, L : 127 cm, P : 54 cm Cette commode reprend à l’identique le modèle de Jean-François Oeben dont la première mouture correspond aux célèbres commodes « à la grecque » en acajou livrées pour madame de Pompadour au début des années 1760. Les portes latérales sont abandonnées pour laisser place à des tiroirs courant sur la totalité de la largeur du meuble. Largement exploitée plus tard avec des variantes notables, l’invention d’Oeben est ici respectée dans le détail, permettant ainsi de dater cette commode assez tôt (les années 1760) c’est-à-dire bien avant la diffusion du modèle de façon simplifiée par plusieurs ébénistes tels que De Loose, Dautriche, Ohneberg et de nombreux autres. Elles perdent souvent à cette occasion les caractéristiques du modèle original, soit un gabarit relativement large, trois tiroirs au-dessus strictement séparés des deux autres tiroirs par une mouluration très marquée, le double ressaut central et surtout l’absence de tablier renforçant la ligne du meuble. Ces éléments, auxquels nous pouvons ajouter le système de fermeture permettant de condamner l’ensemble des tiroirs de la commode d’un tour de clé sont autant d’arguments pour attribuer cette commode à l’entourage direct d’Oeben. Lui-même disparaissant en 1763, il est très probable que ce meuble ait été fabriqué par un ébéniste de son entourage direct ; il convient à cet égard de citer les noms de Leleu, Riesener ou RVLC.

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Belle commode en marqueterie d’instruments de musique, la façade à ressaut ouvrant à cinq tiroirs, le dessus de marbre brèche violette (réparé) reposant sur des montants arrondis terminés par de petits pieds cambrés ; (fermeture totale de la commode à serrure unique, le système à remettre en état ; restaurations, le bâti des tiroirs probablement refait à une date ultérieure). Attribuée à l’entourage de Jean-François Oeben. Époque Louis XV, vers 1765-1770. H : 87 cm, L : 127 cm, P : 54 cm Cette commode reprend à l’identique le modèle de Jean-François Oeben dont la première mouture correspond aux célèbres commodes « à la grecque » en acajou livrées pour madame de Pompadour au début des années 1760. Les portes latérales sont abandonnées pour laisser place à des tiroirs courant sur la totalité de la largeur du meuble. Largement exploitée plus tard avec des variantes notables, l’invention d’Oeben est ici respectée dans le détail, permettant ainsi de dater cette commode assez tôt (les années 1760) c’est-à-dire bien avant la diffusion du modèle de façon simplifiée par plusieurs ébénistes tels que De Loose, Dautriche, Ohneberg et de nombreux autres. Elles perdent souvent à cette occasion les caractéristiques du modèle original, soit un gabarit relativement large, trois tiroirs au-dessus strictement séparés des deux autres tiroirs par une mouluration très marquée, le double ressaut central et surtout l’absence de tablier renforçant la ligne du meuble. Ces éléments, auxquels nous pouvons ajouter le système de fermeture permettant de condamner l’ensemble des tiroirs de la commode d’un tour de clé sont autant d’arguments pour attribuer cette commode à l’entourage direct d’Oeben. Lui-même disparaissant en 1763, il est très probable que ce meuble ait été fabriqué par un ébéniste de son entourage direct ; il convient à cet égard de citer les noms de Leleu, Riesener ou RVLC.

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