Null Auguste de FORBIN 
(La Roque d’Antheron 1777 - Paris 1841)
Le Couronnement …
Description

Auguste de FORBIN (La Roque d’Antheron 1777 - Paris 1841) Le Couronnement d’Inès de Castro Toile d’origine Signée et datée en bas à gauche : A. Forbin 1832 149 x 197,5 cm Sans cadre Bibliographie générale sur la version de 1812 : - Stéphanie Félicité, comtesse de Genlis, Les tableaux de M. le comte de Forbin, ou, La mort de Pline l’ancien, et Inès de Castro, nouvelles historiques, Paris, Chez Maradan, de l’Imprimerie de P. Didot, l’aîné, 1817. - Portefeuille du comte de Forbin contenant ses tableaux, dessins et esquisses les plus remarquables avec un texte rédigé par M. le comte de Marcellus, publié par Challamel, 1843, pp. 4 à 6, avec reproduction gravée de la composition. - Alain Pougetoux, La collection de peintures de l’impératrice Joséphine, Notes et documents des musées de France n° 37, Réunion des musées nationaux, 2003, p. 170, n° 334. - Catalogue de l’exposition « L’invention du passé Gothique mon amour 1802-1830 », tome 1, Bourg-en-Bresse, Monastère royal de Brou, 2014, p. 73. Cet auteur signale une version de dimension différente passée dans la vente du comte Pourtalès. Notre tableau est une réplique autographe d’une composition que Forbin avait présentée à deux reprises au Salon avec succès. La première, de même dimensions que la nôtre, montrée au Salon de 1812 sous le n° 245, avait été achetée par l’impératrice Joséphine pour la Malmaison (voir bibliographie Pougetoux 2003). Un seconde version est exposée à celui de 1819, n° 447 : «Inès de Castro, déterrée et couronnée quelques jours après sa mort dans le cloître de l’Abbaye d’Alcobaça, en Portugal, par Don Pèdre, son époux. Le chancelier de Portugal, un genou en terre, lui prête foi et hommage ; le prieur de l’Abbaye assiste à cette cérémonie». La légende romantique de cette histoire d’amour tragique, tirée des Lusiades de Camoens (chant III, strophes 120-135), a eu une réelle postérité aux XIXe et XXe siècles (nombreux opéra, Victor Hugo, La reine morte d’Henri de Montherlant ?). Lié d’amitié avec Granet dès sa jeunesse aixoise, Forbin entre dans l’atelier de David où il rencontre Pierre Revoil et Fleury Richard. Il est nommé directeur des musées royaux en 1817, fonction qu’il cumule avec sa carrière de peintre. Il se spécialise dans les sujets troubadours tirés de l’histoire ibérique ; il avait séjourné longuement en Espagne et surtout au Portugal en 1807 et 1808 lors de la campagne du général Junot. Il se distingue en particulier durant la bataille d’Évora.

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Auguste de FORBIN (La Roque d’Antheron 1777 - Paris 1841) Le Couronnement d’Inès de Castro Toile d’origine Signée et datée en bas à gauche : A. Forbin 1832 149 x 197,5 cm Sans cadre Bibliographie générale sur la version de 1812 : - Stéphanie Félicité, comtesse de Genlis, Les tableaux de M. le comte de Forbin, ou, La mort de Pline l’ancien, et Inès de Castro, nouvelles historiques, Paris, Chez Maradan, de l’Imprimerie de P. Didot, l’aîné, 1817. - Portefeuille du comte de Forbin contenant ses tableaux, dessins et esquisses les plus remarquables avec un texte rédigé par M. le comte de Marcellus, publié par Challamel, 1843, pp. 4 à 6, avec reproduction gravée de la composition. - Alain Pougetoux, La collection de peintures de l’impératrice Joséphine, Notes et documents des musées de France n° 37, Réunion des musées nationaux, 2003, p. 170, n° 334. - Catalogue de l’exposition « L’invention du passé Gothique mon amour 1802-1830 », tome 1, Bourg-en-Bresse, Monastère royal de Brou, 2014, p. 73. Cet auteur signale une version de dimension différente passée dans la vente du comte Pourtalès. Notre tableau est une réplique autographe d’une composition que Forbin avait présentée à deux reprises au Salon avec succès. La première, de même dimensions que la nôtre, montrée au Salon de 1812 sous le n° 245, avait été achetée par l’impératrice Joséphine pour la Malmaison (voir bibliographie Pougetoux 2003). Un seconde version est exposée à celui de 1819, n° 447 : «Inès de Castro, déterrée et couronnée quelques jours après sa mort dans le cloître de l’Abbaye d’Alcobaça, en Portugal, par Don Pèdre, son époux. Le chancelier de Portugal, un genou en terre, lui prête foi et hommage ; le prieur de l’Abbaye assiste à cette cérémonie». La légende romantique de cette histoire d’amour tragique, tirée des Lusiades de Camoens (chant III, strophes 120-135), a eu une réelle postérité aux XIXe et XXe siècles (nombreux opéra, Victor Hugo, La reine morte d’Henri de Montherlant ?). Lié d’amitié avec Granet dès sa jeunesse aixoise, Forbin entre dans l’atelier de David où il rencontre Pierre Revoil et Fleury Richard. Il est nommé directeur des musées royaux en 1817, fonction qu’il cumule avec sa carrière de peintre. Il se spécialise dans les sujets troubadours tirés de l’histoire ibérique ; il avait séjourné longuement en Espagne et surtout au Portugal en 1807 et 1808 lors de la campagne du général Junot. Il se distingue en particulier durant la bataille d’Évora.

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