Description
Jean COCTEAU (1889-1963), poète, dessinateur, dramaturge et cinéaste : lettre autographe signée, 1 p in-4, Milly, 2 décembre 1961, au poète et critique Jacques Lepage (1909-2002), sur la publication de son livre « Le Testament d’Orphée » (1961, Ed. du Rocher), « Il était important pour moi de publier le texte du film – car le public se laisse distraire par les images du film et cherche des symboles où il n’y en a pas. Cette transposition moderne des épreuves de l’initiation orphique (propre à tous les poètes) ne représentent pour notre époque frivole et distraite que du désordre fantaisiste. Un considérable public de l’ombre ne s’y trompe pas et met les œuvres à l’étude sous l’estrade de l’actualité. C’est la croisade du solitaire dont parle Unamuno [Miguel de Unamuno, 1864-1936, poète, philosophe et critique espagnol]. Je ne travaille que pour eux, et il est normal de répondre à leur attente. Des centaines de lettres me demandaient les dialogues du Testament »
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Jean COCTEAU (1889-1963), poète, dessinateur, dramaturge et cinéaste : lettre autographe signée, 1 p in-4, Milly, 2 décembre 1961, au poète et critique Jacques Lepage (1909-2002), sur la publication de son livre « Le Testament d’Orphée » (1961, Ed. du Rocher), « Il était important pour moi de publier le texte du film – car le public se laisse distraire par les images du film et cherche des symboles où il n’y en a pas. Cette transposition moderne des épreuves de l’initiation orphique (propre à tous les poètes) ne représentent pour notre époque frivole et distraite que du désordre fantaisiste. Un considérable public de l’ombre ne s’y trompe pas et met les œuvres à l’étude sous l’estrade de l’actualité. C’est la croisade du solitaire dont parle Unamuno [Miguel de Unamuno, 1864-1936, poète, philosophe et critique espagnol]. Je ne travaille que pour eux, et il est normal de répondre à leur attente. Des centaines de lettres me demandaient les dialogues du Testament »
