Null LOUIS XIV dit « le Grand » ou « le Roi-Soleil », né le 5 septembre 1638 au …
Description

LOUIS XIV dit « le Grand » ou « le Roi-Soleil », né le 5 septembre 1638 au château de Saint-Germain-en-Laye. Il est le fils de Louis XIII et d’Anne d’Autriche. Il règne du 4 mai 1643 à sa mort le 1er septembre 1715. Son règne qui a duré 72 ans est le plus long règne de l’Histoire de France. LUDOVICUS MAGNUS REX CHRISTIANISSIMUS. Effigie du roi, âgé de 68 ans et coiffé de la grande perruque. Signature gravée : A Benoist Eques AdVurim F. R/. Légende gravée en 5 lignes : REGUM MAXIMO - POPULI DELICIIS - HOSTIUM TERRORI - SACRORUM VINDICI - ORBIS MIRACULO. Au grand roi / Délice du peuple /Terreur des ennemis / Vengeur des lieux sacrés / Miracle de l’univers. A l’exergue, ANTONIUS BENOIST NOBILITATI RESTITUTUS MDCCVI. Antoine Benoist, restitué dans sa noblesse, 1706. Médaille en bronze 1706 du graveur Antoine Benoist* Ø 85 mm (108 g) Écrin d’origine en cuir marron, décoré aux fers d’une frise de fleurs de lis et d’une rosace en son centre. Intérieur gainé de soie bleue. Restitution des titres de noblesse d’Antoine Benoist. Très rare. Superbe. Le bulletin de la Société de l’histoire de Paris et de l’Ile-de-France de 1896, explique qu’Antoine Benoist a très probablement offert cette médaille au roi pour le remercier d’avoir répondu favorablement à ses prétentions nobiliaires. Cette médaille est citée dans la revue numismatique de 1947. Référence De Josèphe Jacquiot, conservateur au Cabinet des monnaies et médailles de la BnF : Les portraits de Louis XIV gravés sur les médailles des séries métalliques uniformes. Parution dans le Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France. Paris, 1967, 1969. pp. 185-201, https://doi.org/10.3406/bsnaf.1969.11790 https://www.persee.fr/doc/bsnaf_0081-1181_1969_num_1967_1_11790 * Antoine Benoist (1632-1717) Valet de la chambre du roi et peintre personnel de Louis XIV et devint premier sculpteur en cire coloriée du roi. Il reçut en 1668 l’autorisation d’exécuter les figures en cire de tous les grands de ce monde et ouvrit le premier musée de figures de cire, plus de deux siècles avant Grévin. Il fut élu membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1681. Il obtint le rang de chevalier de Saint Michel, dit chevalier de l’ordre du roi. Il se fit connaître grâce à une exposition de 43 figurines en cire représentant les personnages de la cour. Par autorisation royale, elles furent exposées un peu partout en France. Leur succès fut tel que le duc d’York, qui avait résidé à Paris et connaissait Antoine Benoist, et était devenu le roi Jacques II l’invita en 1684 à visiter l’Angleterre, où il exécuta une nouvelle série de figurines en cire représentant le roi et sa cour. Après son décès en 1717, plus de 90 effigies en cire sont mentionnées. Seul celui de Louis XIV subsiste. Les têtes et les bustes étaient moulés directement sur la personne, puis colorés, coiffés de perruques, pourvus d’yeux en émail et habillés avec des tenues fournies par les modèles eux-mêmes. Le moulage direct sur le modèle permettait de conserver tous les détails du visage. Ce type de sculpture, la céroplastie, va disparaître en France après la mort de Louis XIV. Ces effigies de personnages appartenant au Cercle de la Cour exposées dans un cabinet rue des Saints-Pères avait fait surnommer Antoine Benoist, Benoît du Cercle. Antoine Benoist était aussi peintre. Il avait fait le portrait de l’académicien Jacques Buirette (1630-1699) pour sa réception à l’Académie royale de peinture et de sculpture (conservé à l’École des beaux-arts de Paris). Ce dernier était son voisin et Antoine Benoist avec été le parrain d’un de ses fils, en 1664. Gabriel Benoist, son fils, vit renouveler en sa faveur le privilège accordé à son père de montrer le Cercle de la cour (1717). Les œuvres de Benoist sont conservées au château de Versailles, à Paris au musée du Louvre et au Cabinet des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France.

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LOUIS XIV dit « le Grand » ou « le Roi-Soleil », né le 5 septembre 1638 au château de Saint-Germain-en-Laye. Il est le fils de Louis XIII et d’Anne d’Autriche. Il règne du 4 mai 1643 à sa mort le 1er septembre 1715. Son règne qui a duré 72 ans est le plus long règne de l’Histoire de France. LUDOVICUS MAGNUS REX CHRISTIANISSIMUS. Effigie du roi, âgé de 68 ans et coiffé de la grande perruque. Signature gravée : A Benoist Eques AdVurim F. R/. Légende gravée en 5 lignes : REGUM MAXIMO - POPULI DELICIIS - HOSTIUM TERRORI - SACRORUM VINDICI - ORBIS MIRACULO. Au grand roi / Délice du peuple /Terreur des ennemis / Vengeur des lieux sacrés / Miracle de l’univers. A l’exergue, ANTONIUS BENOIST NOBILITATI RESTITUTUS MDCCVI. Antoine Benoist, restitué dans sa noblesse, 1706. Médaille en bronze 1706 du graveur Antoine Benoist* Ø 85 mm (108 g) Écrin d’origine en cuir marron, décoré aux fers d’une frise de fleurs de lis et d’une rosace en son centre. Intérieur gainé de soie bleue. Restitution des titres de noblesse d’Antoine Benoist. Très rare. Superbe. Le bulletin de la Société de l’histoire de Paris et de l’Ile-de-France de 1896, explique qu’Antoine Benoist a très probablement offert cette médaille au roi pour le remercier d’avoir répondu favorablement à ses prétentions nobiliaires. Cette médaille est citée dans la revue numismatique de 1947. Référence De Josèphe Jacquiot, conservateur au Cabinet des monnaies et médailles de la BnF : Les portraits de Louis XIV gravés sur les médailles des séries métalliques uniformes. Parution dans le Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France. Paris, 1967, 1969. pp. 185-201, https://doi.org/10.3406/bsnaf.1969.11790 https://www.persee.fr/doc/bsnaf_0081-1181_1969_num_1967_1_11790 * Antoine Benoist (1632-1717) Valet de la chambre du roi et peintre personnel de Louis XIV et devint premier sculpteur en cire coloriée du roi. Il reçut en 1668 l’autorisation d’exécuter les figures en cire de tous les grands de ce monde et ouvrit le premier musée de figures de cire, plus de deux siècles avant Grévin. Il fut élu membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1681. Il obtint le rang de chevalier de Saint Michel, dit chevalier de l’ordre du roi. Il se fit connaître grâce à une exposition de 43 figurines en cire représentant les personnages de la cour. Par autorisation royale, elles furent exposées un peu partout en France. Leur succès fut tel que le duc d’York, qui avait résidé à Paris et connaissait Antoine Benoist, et était devenu le roi Jacques II l’invita en 1684 à visiter l’Angleterre, où il exécuta une nouvelle série de figurines en cire représentant le roi et sa cour. Après son décès en 1717, plus de 90 effigies en cire sont mentionnées. Seul celui de Louis XIV subsiste. Les têtes et les bustes étaient moulés directement sur la personne, puis colorés, coiffés de perruques, pourvus d’yeux en émail et habillés avec des tenues fournies par les modèles eux-mêmes. Le moulage direct sur le modèle permettait de conserver tous les détails du visage. Ce type de sculpture, la céroplastie, va disparaître en France après la mort de Louis XIV. Ces effigies de personnages appartenant au Cercle de la Cour exposées dans un cabinet rue des Saints-Pères avait fait surnommer Antoine Benoist, Benoît du Cercle. Antoine Benoist était aussi peintre. Il avait fait le portrait de l’académicien Jacques Buirette (1630-1699) pour sa réception à l’Académie royale de peinture et de sculpture (conservé à l’École des beaux-arts de Paris). Ce dernier était son voisin et Antoine Benoist avec été le parrain d’un de ses fils, en 1664. Gabriel Benoist, son fils, vit renouveler en sa faveur le privilège accordé à son père de montrer le Cercle de la cour (1717). Les œuvres de Benoist sont conservées au château de Versailles, à Paris au musée du Louvre et au Cabinet des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France.

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