Null PUIFORCAT, Paris.

Service à thé et à café en argent martelé, la panse glob…
Description

PUIFORCAT, Paris. Service à thé et à café en argent martelé, la panse globulaire, les anses facettées et isolées par des bagues en ivoire (elephantidae spp). Chaque pièce repose sur un piédouche. Il comprend une théière, une cafetière, un pot à lait et un sucrier. Style Art déco. Poinçon : Minerve Poids brut : 2916,3 g Haut. : 10,5 à 19 cm La maison Puiforcat voit le jour en 1820, à Paris, par la volonté conjointe des frères Emile et Joseph-Marie Puiforcat et leur cousin Jean-Baptiste Fuchs. Traversant le XIXe siècle, cette dynastie d’orfèvres retrouve son éclat avec Jean Puiforcat (1897-1945) qui saisit la révolution moderniste au vol et la fige dans ses productions d’argent. Lampes, coupes et théières obéissent désormais aux lignes géométriques de ses dessins et accompagnent l’élite mondaine des années folles. Nous citerons, par exemple, les vases sacrés de la chapelle du paquebot Normandie ou ses nombreuses collaborations avec les artistes de l’Union des Artistes Modernes. Notre cafetière et notre pot à lait, par leur formes simples et essentielles, puisent leur inspiration dans des productions primitives. Nous pourrons ainsi citer l’œuvre de l’orfèvre Etienne Lebret, contemporain de Louis XIV, qui nous laisse ce pot « d’une solide élégance, où l’on sent encore le travail du marteau qui confère au métal une subtile vibration. » Bibliographie : Collectif, Les grands orfèvres de Louis XIII à Charles X, 1965, p.44.

223 

PUIFORCAT, Paris. Service à thé et à café en argent martelé, la panse globulaire, les anses facettées et isolées par des bagues en ivoire (elephantidae spp). Chaque pièce repose sur un piédouche. Il comprend une théière, une cafetière, un pot à lait et un sucrier. Style Art déco. Poinçon : Minerve Poids brut : 2916,3 g Haut. : 10,5 à 19 cm La maison Puiforcat voit le jour en 1820, à Paris, par la volonté conjointe des frères Emile et Joseph-Marie Puiforcat et leur cousin Jean-Baptiste Fuchs. Traversant le XIXe siècle, cette dynastie d’orfèvres retrouve son éclat avec Jean Puiforcat (1897-1945) qui saisit la révolution moderniste au vol et la fige dans ses productions d’argent. Lampes, coupes et théières obéissent désormais aux lignes géométriques de ses dessins et accompagnent l’élite mondaine des années folles. Nous citerons, par exemple, les vases sacrés de la chapelle du paquebot Normandie ou ses nombreuses collaborations avec les artistes de l’Union des Artistes Modernes. Notre cafetière et notre pot à lait, par leur formes simples et essentielles, puisent leur inspiration dans des productions primitives. Nous pourrons ainsi citer l’œuvre de l’orfèvre Etienne Lebret, contemporain de Louis XIV, qui nous laisse ce pot « d’une solide élégance, où l’on sent encore le travail du marteau qui confère au métal une subtile vibration. » Bibliographie : Collectif, Les grands orfèvres de Louis XIII à Charles X, 1965, p.44.

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats