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EXCEPTIONEL INSTRUMENT LIVRÉ POUR LA MUSIQUE DU ROI SOLEIL À VERSAILLES 

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Description

EXCEPTIONEL INSTRUMENT LIVRÉ POUR LA MUSIQUE DU ROI SOLEIL À VERSAILLES Basse de violon dit aussi violon de procession à fond et éclisses en érable à ondes moyennes. La table en épicéa de deux pièces. Le fond de l'instrument (recoupé) est peint des grandes armes royales de France inscrites dans un cercle sous une couronne royale fermée ainsi que de volutes feuillagées dans la partie haute. Les éclisses portent l'inscription peinte : "Sit nomen Domini benedictum" tirée du psaume 112 ( «Que le nom du Seigneur soit béni»). Fleurs de lys peintes dans les coins de la table d'harmonie et trace de rosace sous la touche. Beau vernis à l'huile d'origine. Par Jacques BOQUAY (vers 1700-1710), maître luthier en activité de 1700 à 1730. Début du XVIIIe siècle, vers 1700-1710. Mesure sur le fond : 75 cm (Transformation et adaptation en violoncelle conforme aux canons traditionnels modernes, table et fond recoupé dans la largeur, ouïes modifiés, rosace sous la touche comblée, quelques reprises, manche, touche et tête rapportés) Trace de sceau (illisible) à la cire rouge «...er arr.» sous le talon du fond. Etiquette manuscrite à l'intérieur : «d'Harcourt / table de Boquay / le dedans est pendu au magasin» et numéro d'inventaire 270. PROVENANCE : - fait par le luthier Jacques Boquay vers 1700-1710 probablement pour Prosper Charlot (1640-1710), Jean-Baptiste la Fontaine (1667-1729) ou Joseph Marchand (+1737), tous trois basses de violons de la Musique du Roi. - probablement passé à la famille d'Harcourt. - collection Charles Enel (1880-1954) - collection Frédéric Boyer, puis par descendance. PUBLICATION : - Norbert Dufourcq, «La Musique, les hommes, les instruments, les oeuvres...» , 1965, reproduit p. 213 décrit comme : «Caisse de violoncelle du début du XVIIIe siècle, vraisemblablement réalisée par Boquay. L'instrument a dû appartenir à un artiste d'une chapelle royale. On lit sur les éclisses le début du verset Sit nomen Domini. Collection Enel.» 500 000 / 600 000 EUR En s'essayant à restituer les armes royales de France dans leur intégralité, ces dernières étant inscrites dans un cercle, on suppose aisément une largeur diminuée de 5,6 cm par le milieu de la table au moment de son adaptation en violoncelle. L'instrument dans son état originel devait donc mesurer 59,7 cm au plus large. Cet exceptionnel instrument est à ce jour l'unique témoin connu de la musique jouée pour le Roi Soleil à Versailles. Il fut conçu pour un joueur de basse de violon de la Cour de France à Versailles, alors sous la direction musicale du célèbre Martin Richard de Lalande (1657-1726) dont la surintendance glorieuse s'étendit de 1686 à 1726. Ce rare instrument se trouve par ailleurs être tout à fait contemporain de l'inauguration de la chapelle royale du château en 1710, lieu de l'expression musicale la plus aboutie du roi catholique. L'omniprésence des ensembles de violons dans la musique liturgique - comme dans les autres formes musicales ayant diverti et glorifié le souverain - est bien connue, et cet instrument en est l'exceptionnel et unique témoignage subsistant. [Notice complète sur demande]

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EXCEPTIONEL INSTRUMENT LIVRÉ POUR LA MUSIQUE DU ROI SOLEIL À VERSAILLES Basse de violon dit aussi violon de procession à fond et éclisses en érable à ondes moyennes. La table en épicéa de deux pièces. Le fond de l'instrument (recoupé) est peint des grandes armes royales de France inscrites dans un cercle sous une couronne royale fermée ainsi que de volutes feuillagées dans la partie haute. Les éclisses portent l'inscription peinte : "Sit nomen Domini benedictum" tirée du psaume 112 ( «Que le nom du Seigneur soit béni»). Fleurs de lys peintes dans les coins de la table d'harmonie et trace de rosace sous la touche. Beau vernis à l'huile d'origine. Par Jacques BOQUAY (vers 1700-1710), maître luthier en activité de 1700 à 1730. Début du XVIIIe siècle, vers 1700-1710. Mesure sur le fond : 75 cm (Transformation et adaptation en violoncelle conforme aux canons traditionnels modernes, table et fond recoupé dans la largeur, ouïes modifiés, rosace sous la touche comblée, quelques reprises, manche, touche et tête rapportés) Trace de sceau (illisible) à la cire rouge «...er arr.» sous le talon du fond. Etiquette manuscrite à l'intérieur : «d'Harcourt / table de Boquay / le dedans est pendu au magasin» et numéro d'inventaire 270. PROVENANCE : - fait par le luthier Jacques Boquay vers 1700-1710 probablement pour Prosper Charlot (1640-1710), Jean-Baptiste la Fontaine (1667-1729) ou Joseph Marchand (+1737), tous trois basses de violons de la Musique du Roi. - probablement passé à la famille d'Harcourt. - collection Charles Enel (1880-1954) - collection Frédéric Boyer, puis par descendance. PUBLICATION : - Norbert Dufourcq, «La Musique, les hommes, les instruments, les oeuvres...» , 1965, reproduit p. 213 décrit comme : «Caisse de violoncelle du début du XVIIIe siècle, vraisemblablement réalisée par Boquay. L'instrument a dû appartenir à un artiste d'une chapelle royale. On lit sur les éclisses le début du verset Sit nomen Domini. Collection Enel.» 500 000 / 600 000 EUR En s'essayant à restituer les armes royales de France dans leur intégralité, ces dernières étant inscrites dans un cercle, on suppose aisément une largeur diminuée de 5,6 cm par le milieu de la table au moment de son adaptation en violoncelle. L'instrument dans son état originel devait donc mesurer 59,7 cm au plus large. Cet exceptionnel instrument est à ce jour l'unique témoin connu de la musique jouée pour le Roi Soleil à Versailles. Il fut conçu pour un joueur de basse de violon de la Cour de France à Versailles, alors sous la direction musicale du célèbre Martin Richard de Lalande (1657-1726) dont la surintendance glorieuse s'étendit de 1686 à 1726. Ce rare instrument se trouve par ailleurs être tout à fait contemporain de l'inauguration de la chapelle royale du château en 1710, lieu de l'expression musicale la plus aboutie du roi catholique. L'omniprésence des ensembles de violons dans la musique liturgique - comme dans les autres formes musicales ayant diverti et glorifié le souverain - est bien connue, et cet instrument en est l'exceptionnel et unique témoignage subsistant. [Notice complète sur demande]

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