Null Marcel DAMBOISE (1903-1992)

Albert Camus, 1961-1963

Plâtre.

43,5 x 20 x …
Description

Marcel DAMBOISE (1903-1992) Albert Camus, 1961-1963 Plâtre. 43,5 x 20 x 26 cm LITTERATURE EN RAPPORT : Jean-Baptiste Auffret, Danielle Damboise, Ève Turbat, Marcel Damboise (1903-1992), catalogue d’exposition, Paris, Galerie Malaquais, 2008. Marcel Damboise réalise ce portrait de l’écrivain après sa mort, survenue dans un accident de la route en 1960. Dans les années 1932-1935, Albert Camus, étudiant d’une vingtaine d’années, s’intéresse à l’œuvre de Damboise alors pensionnaire à la villa Abd el-Tif à Alger. Camus publie des critiques inspirées sur le travail du sculpteur, les deux hommes se rencontrent et une amitié forte naît entre eux. Ils partagent la connaissance et le goût pour la Grèce ancienne. En l’état actuel des connaissances, une autre épreuve en terre cuite, également non numérotée, est conservée en collection particulière. Ce modèle a aussi été édité en bronze ; un exemplaire se trouve dans la bibliothèque du Théâtre de l’Odéon. Il s’agit d’une fonte Emile Godard, numérotée 0/8, signée Damboise 1962, et achetée à l’artiste en 1964. BIOGRAPHIE : Après un bref passage à l’École des Beaux-Arts de Marseille, Marcel Damboise suit un apprentissage de tailleur de pierre et s’installe à Paris, à la Ruche, en 1926, avec son ami le sculpteur Louis Dideron. En 1928, il épouse Yvette Dorignac, fille du peintre Georges Dorignac. Il côtoie l’entourage du peintre, expose au Salon des Indépendants et rencontre Paul Cornet, Charles Despiau, Aristide Maillol et Charles Malfray qui deviennent ses maîtres spirituels. Lors de son séjour à la villa Abd-el-Tif en Algérie, entre 1932 et 1935, il exécute de nombreuses commandes, dont le Monument du Fondouk, qui seront remarquées par Albert Camus avec lequel il deviendra ami. Durant la guerre, en France, il réalise une grande figure féminine pour la ville de Bordeaux et un haut-relief Saint Marcel pour l’église de Vitry-sur-Seine. Il séjourne de nouveau en Algérie de 1948 à 1954 et, à son retour à Paris, est nommé professeur à l’École des Beaux-Arts et devient membre fondateur du Groupe des Neuf.

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Marcel DAMBOISE (1903-1992) Albert Camus, 1961-1963 Plâtre. 43,5 x 20 x 26 cm LITTERATURE EN RAPPORT : Jean-Baptiste Auffret, Danielle Damboise, Ève Turbat, Marcel Damboise (1903-1992), catalogue d’exposition, Paris, Galerie Malaquais, 2008. Marcel Damboise réalise ce portrait de l’écrivain après sa mort, survenue dans un accident de la route en 1960. Dans les années 1932-1935, Albert Camus, étudiant d’une vingtaine d’années, s’intéresse à l’œuvre de Damboise alors pensionnaire à la villa Abd el-Tif à Alger. Camus publie des critiques inspirées sur le travail du sculpteur, les deux hommes se rencontrent et une amitié forte naît entre eux. Ils partagent la connaissance et le goût pour la Grèce ancienne. En l’état actuel des connaissances, une autre épreuve en terre cuite, également non numérotée, est conservée en collection particulière. Ce modèle a aussi été édité en bronze ; un exemplaire se trouve dans la bibliothèque du Théâtre de l’Odéon. Il s’agit d’une fonte Emile Godard, numérotée 0/8, signée Damboise 1962, et achetée à l’artiste en 1964. BIOGRAPHIE : Après un bref passage à l’École des Beaux-Arts de Marseille, Marcel Damboise suit un apprentissage de tailleur de pierre et s’installe à Paris, à la Ruche, en 1926, avec son ami le sculpteur Louis Dideron. En 1928, il épouse Yvette Dorignac, fille du peintre Georges Dorignac. Il côtoie l’entourage du peintre, expose au Salon des Indépendants et rencontre Paul Cornet, Charles Despiau, Aristide Maillol et Charles Malfray qui deviennent ses maîtres spirituels. Lors de son séjour à la villa Abd-el-Tif en Algérie, entre 1932 et 1935, il exécute de nombreuses commandes, dont le Monument du Fondouk, qui seront remarquées par Albert Camus avec lequel il deviendra ami. Durant la guerre, en France, il réalise une grande figure féminine pour la ville de Bordeaux et un haut-relief Saint Marcel pour l’église de Vitry-sur-Seine. Il séjourne de nouveau en Algérie de 1948 à 1954 et, à son retour à Paris, est nommé professeur à l’École des Beaux-Arts et devient membre fondateur du Groupe des Neuf.

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