Null Albert SERVAES (1883-1966)
La moisson, 1922
Huile sur toile
Signé et daté e…
Description

Albert SERVAES (1883-1966) La moisson, 1922 Huile sur toile Signé et daté en bas à droite: « a.servaes 1922 »  40 x 55 cm Nous remercions Monsieur Luc de Booser, petit-fils de l’artiste, de nous avoir aimablement confirmé l’authenticité de cette oeuvre. «  Confondu avec la terre, le paysan est alors le héros de Servaes. Ses laboureurs sont faits de pierre et de glèbe, ses glaneurs courbés sur le sol semblent vouloir l’embrasser, le rythme des faucheurs se confond avec la houle des blés infléchis par le vent. Le faire est rocailleux, la composition laborieuse, la couleur approximative, mais dans l’ensemble il s’agit d’un apport nouveau, nouveau malgré certaines réminiscences - réminiscences de van Gogh dans Le Travail aux Champs […] Telles les branches et les feuilles d’un saule pleureur, les lignes ont tendance à s’infléchir vers le sol; le style est fait d’imprécision volontaire et de gestes dolents. Longues formes aux épaules tombantes et à la tête inclinée, hommes, femmes et enfants sont tous taillés sur un même patron; c’est à l’aide de ces éléments stéréotypés et presque interchangeables que le peintre compose ses frustes pastorales et anime ses masses colorées. »  Paul Haesaerts, Laethem-Saint-Martin Le village élu de l’art flamand, Editions Arcade, Anvers, 1964

Albert SERVAES (1883-1966) La moisson, 1922 Huile sur toile Signé et daté en bas à droite: « a.servaes 1922 »  40 x 55 cm Nous remercions Monsieur Luc de Booser, petit-fils de l’artiste, de nous avoir aimablement confirmé l’authenticité de cette oeuvre. «  Confondu avec la terre, le paysan est alors le héros de Servaes. Ses laboureurs sont faits de pierre et de glèbe, ses glaneurs courbés sur le sol semblent vouloir l’embrasser, le rythme des faucheurs se confond avec la houle des blés infléchis par le vent. Le faire est rocailleux, la composition laborieuse, la couleur approximative, mais dans l’ensemble il s’agit d’un apport nouveau, nouveau malgré certaines réminiscences - réminiscences de van Gogh dans Le Travail aux Champs […] Telles les branches et les feuilles d’un saule pleureur, les lignes ont tendance à s’infléchir vers le sol; le style est fait d’imprécision volontaire et de gestes dolents. Longues formes aux épaules tombantes et à la tête inclinée, hommes, femmes et enfants sont tous taillés sur un même patron; c’est à l’aide de ces éléments stéréotypés et presque interchangeables que le peintre compose ses frustes pastorales et anime ses masses colorées. »  Paul Haesaerts, Laethem-Saint-Martin Le village élu de l’art flamand, Editions Arcade, Anvers, 1964

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