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Description
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SCODELLA, RIMINI OU LYON, 1580-1620 CIRCA en majolique polychrome ; au verso l'inscription La rouina del tempio per segnali Reuela a, suoi discepoli 'l Signore ; diam. cm 24,7, h. cm 3,5 A BOWL, RIMINI OU LYON, CIRCA 1580-1620 Bibliographie comparative J. Lessmann, Italienische Majolika. Katakog der Sammlung, Brunswick 1979, p. 227 n. 239 ; T. Wilson, The Golden Age of Italian Maiolica Painting, Turin 2019, p. 338 n. 147 ; R. Gresta, O. Delucca, La ceramica a Rimini nel Cinquecento. Maioliche istoriate e documenti d'archivio, Misano Adriatico 2020, pp. 166-167 n. 64 Le plat en forme de bol présente un cavetto large et profond avec un bord horizontal, peint en polychromie sur toute la surface avec une scène sacrée. Au centre, Jésus, en dialogue avec ses disciples, désigne la place d'une ville, que l'on aperçoit à l'arrière-plan, haute et tourmentée, à droite un temple circulaire. Au verso, en caractères cursifs avec un trait rapide, on lit La rouina del tempio per segnali Reuela a, suoi discepoli 'l Signore, indiquant l'épisode évangélique de la prédiction de la destruction du temple par Jésus. L'auteur de la planche retravaille la source probable de la gravure, encore non identifiée (Bernard Salamon ?Il semble également familier des gravures qui utilisent des perspectives architecturales, qu'il sait rendre pleinement, avec des toits arqués dans lesquels il souligne les tuiles ou dans le petit temple rond dans lequel il crée les fenêtres et les arcs avec des traits orangés assurés. Cette œuvre, qui peut être comparée à certaines des planches de la zone adriatique allant d'Urbino à Venise, dont il existe de nombreux exemples dans les collections des musées allemands, présente à notre avis une grande affinité avec certaines œuvres françaises, et en particulier avec une grande planche récemment publiée, attribuée à la période d'Urbino de la carrière d'un peintre itinérant actif à Lyon à partir de 1585. Cette planche représente la flagellation du Christ et présente des affinités stylistiques notamment dans le rendu des traits somatiques des visages des personnages barbus, mais aussi dans des détails mineurs comme les pieds du Christ ou les doigts des mains, qui ne sont pas toujours réussis, parfois pointus. L'architecture soulignée par des traits plus rapides sur notre planche présente des similitudes satisfaisantes, que l'on retrouve également dans la manière très personnelle de souligner les petites pierres du pavé par des touches rapides de blanc d'étain. Les mêmes procédés stylistiques se retrouvent dans le plat, également à pied limé, du Musée du Louvre (inv. n° OA 6428), dans lequel on retrouve des caractéristiques somatiques très proches dans le rendu des visages aux joues creuses avec pommettes soulignées et aux yeux aux sourcils rapprochés, une architecture similaire ainsi que le rendu des galets sur le pavement. Ce plat, déjà attribué par Giacomotti à l'Italie ou à Lyon, a récemment été associé aux ateliers de Rimini.

milano, Italie