Paris Photo à Drouot — Événement Photographique en novembre
giovedì 09 novembre 2023L’Hôtel Drouot accueillera plusieurs vacations de photographies au mois de novembre à l’occasion de Paris Photo. Organisés par les maisons Ader, Millon, Marie-Saint Germain et Yann le Mouel, les catalogues présenteront des tirages de Edward King Tenison (1805-1878), Eugène Disdéri (1819-1889), Laure Gouin-Braqueais (1829-1916), Eugène Atget (1857-1927), Claude Cahun dite Lucy Schwob (1894-1954), Henri Cartier-Bresson (1908-2004), Irving Penn (1917-2009), Marc Riboud (1923-2016) ou Robert Mapplethorpe (1946-1989) …
La première vente de photographies, orchestrée par l’étude Ader aura lieu le 9 novembre prochain salle Favart et promet de nous plonger dans une rétrospective de la photographie. Depuis les précurseurs du XIXe siècle jusqu’à nos jours, ce sont 332 lots qui seront mis aux enchères, avec un tiers des lots dédiés à la photographie ancienne.
Quelques rares albums seront à retrouver avec parmi eux le lot 45 d’Edward King Tenison, pionnier de la photographie. Ce document présente des autoportraits, portraits et paysages d'Espagne. À ses côtés seront proposés plusieurs albums de voyages de bonne qualité.
Les amateurs de souvenirs historiques se tourneront vers le lot 98 un album d’Eugène Disdéri composé de planches sur la famille Impériale : Napoléon III, la Princesse Impériale, l’impératrice Eugénie… ainsi que des photos sous forme de cartes mosaïques, l'ancêtre des cartes de visite..
Le lot 120 de Friedrich Haller & Söhne révèlera quant à lui des clichés aux rayons X, des radiographies négatives et positives réalisées en 1897, seulement deux ans après l’invention de ce procédé. Si ces clichés ont été exécutés à des fins scientifiques ou médicales, l'une des épreuves a été utilisée pour authentifier un tableau d’Albrecht Dürer.
Pour la partie XXe siècle, on retrouvera le lot 159 une épreuve argentique de 1936 signée Hans Bellmer (1902-1975) et intitulée La Poupée. Un ensemble de quatre lots de Claude Cahun viendra compléter cette vacation avec des archives familiales, des clichés de l’artiste dans son appartement, entourée de ses proches, ainsi qu’une œuvre significative de son travail avec le lot 185 Sans titre [crâne et verre] datant également de 1936. Une épreuve argentique de Robert Mapplethorpe datant de 1988 et intitulée Parrot Tulips sera également proposée aux enchérisseurs. Tirée à trois exemplaires, ce cliché est estimé entre 20 000 et 30 000 €.
Expositions publiques : salle Favart
Mardi 7 novembre de 11 h à 18 h
Mercredi 8 novembre de 11 h à 18 h
Jeudi 9 novembre de 11 h à 12 h
Vente jeudi 9 novembre à 14 h
En 1895, alors que Wilhelm Röntgen multiplie les expérimentations sur les rayons cathodiques (découverts par Johann Wilhelm Hittorf quelques décennies plus tôt), il se rend compte qu’une partie du spectre électromagnétique a la propriété de traverser la matière, en fonction de sa densité. Mieux, cet effet peut être rendu visible sur une surface photosensible. Il appelle ce type de rayonnement les « rayons X » et les utilisations scientifiques ou médicales du phénomène s’étendent rapidement. Deux ans plus tard, l’atelier Haller & Söhne applique le procédé à ce qui semble être l’une des premières tentatives d’authentification artistique à l’aide des rayons X, celle d’un tableau présumé d’Albrecht Dürer. Percevoir ce qui se trouve sous la matière modifie radicalement notre vision du monde tout en stimulant son corolaire : fantasmer ce qui s’y cache.
Quelques rares albums seront à retrouver avec parmi eux le lot 45 d’Edward King Tenison, pionnier de la photographie. Ce document présente des autoportraits, portraits et paysages d'Espagne. À ses côtés seront proposés plusieurs albums de voyages de bonne qualité.
Les amateurs de souvenirs historiques se tourneront vers le lot 98 un album d’Eugène Disdéri composé de planches sur la famille Impériale : Napoléon III, la Princesse Impériale, l’impératrice Eugénie… ainsi que des photos sous forme de cartes mosaïques, l'ancêtre des cartes de visite..
Le lot 120 de Friedrich Haller & Söhne révèlera quant à lui des clichés aux rayons X, des radiographies négatives et positives réalisées en 1897, seulement deux ans après l’invention de ce procédé. Si ces clichés ont été exécutés à des fins scientifiques ou médicales, l'une des épreuves a été utilisée pour authentifier un tableau d’Albrecht Dürer.
Pour la partie XXe siècle, on retrouvera le lot 159 une épreuve argentique de 1936 signée Hans Bellmer (1902-1975) et intitulée La Poupée. Un ensemble de quatre lots de Claude Cahun viendra compléter cette vacation avec des archives familiales, des clichés de l’artiste dans son appartement, entourée de ses proches, ainsi qu’une œuvre significative de son travail avec le lot 185 Sans titre [crâne et verre] datant également de 1936. Une épreuve argentique de Robert Mapplethorpe datant de 1988 et intitulée Parrot Tulips sera également proposée aux enchérisseurs. Tirée à trois exemplaires, ce cliché est estimé entre 20 000 et 30 000 €.
Experts :
Antoine ROMAND
Assisté de François CAM-DROUHIN et Agathe OUALLET
Antoine ROMAND
Assisté de François CAM-DROUHIN et Agathe OUALLET
Expositions publiques : salle Favart
Mardi 7 novembre de 11 h à 18 h
Mercredi 8 novembre de 11 h à 18 h
Jeudi 9 novembre de 11 h à 12 h
Vente jeudi 9 novembre à 14 h
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Edward King Tenison (1805-1878) Album personnel du photographe. Irlande. Angleterre. Espagne, c. 1845-1852. Album in-8, reliure en plein maroquin, composé de 85 épreuves sur papier salé et papier salé-albuminé, d’après négatifs papier. Formats : de 11 x 9 à 20,5 x 15,5 cm Estimation : 20 000 - 30 000 € |
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Eugène Disdéri (1819-1889) Famille impériale, c. 1855-1870. Deux albums in-4, reliures en demi-maroquin, titrés sur les dos « Collection Disdéri » et « Famille impériale », composés respectivement de 120 et 45 épreuves sur papier albuminé. Ex-libris de Maurice Levert contrecollé en début de volumes. Formats des épreuves : de 20 x 16 à 26 x 21 cm Estimation : 8 000 – 12 000 € |
En 1895, alors que Wilhelm Röntgen multiplie les expérimentations sur les rayons cathodiques (découverts par Johann Wilhelm Hittorf quelques décennies plus tôt), il se rend compte qu’une partie du spectre électromagnétique a la propriété de traverser la matière, en fonction de sa densité. Mieux, cet effet peut être rendu visible sur une surface photosensible. Il appelle ce type de rayonnement les « rayons X » et les utilisations scientifiques ou médicales du phénomène s’étendent rapidement. Deux ans plus tard, l’atelier Haller & Söhne applique le procédé à ce qui semble être l’une des premières tentatives d’authentification artistique à l’aide des rayons X, celle d’un tableau présumé d’Albrecht Dürer. Percevoir ce qui se trouve sous la matière modifie radicalement notre vision du monde tout en stimulant son corolaire : fantasmer ce qui s’y cache.
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Friedrich Haller & Söhne Rayon X. Münich, 1897 Tentative primitive d’authentification d’un tableau d’Albrecht Dürer à l’aide des rayons X découverts par Wilhelm Röntgen. Radiographies négatives et positives d’un tableau présumé d’Albrecht Dürer, « Der segnende Heiland » (Christ à la couronne d’épines). Bassin de femme avec une tige métallique dans la hanche. Bassin d’un garçon de 12 ans. Crâne d’une femme de 42 ans. Main masculine. Corps d’un enfant de 13 mois. Main d’homme obtenue en 3 minutes. Portefeuille in-folio à rabats, composé de neuf épreuves sur papier albuminé, contrecollées sur cartons du studio Formats : de 6,5 x 6 à 34,5 x 23,5 cm Estimation : 10 000 – 15 000 € |
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Claude Cahun (Lucy Schwob, dite) (1894-1954) Sans titre [crâne et verre], 1936 Épreuve argentique d’époque H. 16 cm - L. 11,5 cm Estimation : 40 000 — 60 000 € | Robert Mapplethorpe (1946-1989) Parrot Tulips, 1988 Épreuve argentique d’époque, contrecollée sur carton, signée, datée et numérotée à 3 exemplaires à l’encre dans la marge en bas. Tampon du photographe avec signature, titre, date H. 50,3 cm - L. 40,3 cm Estimation : 20 000 — 30 000 € |
Le 10 novembre, la maison Millon présentera sa vente « Le Puzzle d’un Autoportrait : Collection de Pierre Bonhomme » dans la salle 6 de l’Hôtel Drouot. Pierre Bonhomme dit Pierre Borhan (né en 1947) est un écrivain, journaliste et historien de la photographie qui s'est voué à cet art depuis 1980. Commissaire de nombreuses expositions, il a été directeur de Patrimoine photographique au Ministère de la Culture à Paris de 1988 à 2003. Au fil des années, Pierre Bonhomme a constitué sa collection de photographies en effectuant des achats en galeries d’art, lors de ventes aux enchères ou directement auprès de photographes. Certaines œuvres lui furent offertes au gré de rencontres et de collaborations. Sa collection regorge de trésors photographiques mettant en lumière des artistes tels que Josef Sudek (1896-1976), André Kertész (1894-1985), Bill Brandt (1904-1983), Diane Arbus (1923-1971), Jan Saudek (né en 1935), Sally Mann (née en 1951), Joël-Peter Witkin (né en 1939), Toni Catany (1942-2013)…
Le 14 novembre, la maison de ventes Marie-Saint Germain proposera une vacation dédiée à la « Photographies & Curiosa ». Cette vente mettra en évidence une collection exceptionnelle de 38 daguerréotypes de nus artistiques, créés à la fin du XIXe siècle et constitués à la fin du siècle dernier. Les photographies proviennent des collections Uwe Scheid, Serge Nazarieff et M. de C., et mettent en avant le talent de photographes renommés tels qu’Auguste Belloc, Bruno Braquehais, Alexis Gouin, ainsi que l’œuvre secrète de la première femme photographe Laure Gouin-Braquehais, restée dans l’ombre jusqu’à présent. Durant les années 1980-1990, le marché confidentiel des daguerréotypes de nus est dominé par deux personnalités : Uwe Scheid (1944-2000) chef d’entreprise allemand et Serge Nazarieff (1935-2004) écrivain, originaire de Genève. Fréquemment, les deux collectionneurs se rencontrent, échangent ou s’achètent des œuvres. Cette passion commune se transforme en collaboration qui donnera naissance à plus d’une dizaine d’ouvrages. Au cours de ses recherches, Serge Nazarieff, découvre des familles de photographes et notamment le travail de Laure Gouin-Braquehais (1829-1916), dont les œuvres étaient auparavent attribuées à son père Alexis Gouin (1799-1855) ou à son époux Bruno Braquehais (1823-1875). Comme sa mère Marie, Laure Gouin-Braquehais colorise les daguerréotypes réalisés par son père, avant de passer derrière l’objectif, devenant ainsi la première femme photographe. Après avoir travaillé aux côtés de son père, elle ouvre avec son mari un atelier où elle poursuit ses travaux, sans que son travail ne soit véritablement reconnu. Serge Nazarieff, en étudiant les daguerréotypes de cette famille, va relever un détail technique permettant d’identifier les clichés de Laure Gouin-Braquehais. Vers 1995, après une petite décennie à étudier la photographie érotique primitive, Nazarieff cède sa collection et vend la plupart de ses daguerréotypes à M. de C., qui les conservent pendant plus de trente ans avant de les disperser dans cette vente.
La vente de Yann Le Mouel qui se déroulera également le 14 novembre en salle 2, suit une approche similaire à la vente proposée par Ader. Ici, l'objectif du catalogue est de remonter le fil, raconter une histoire et faire découvrir des œuvres et des photographes fascinants aux enchérisseurs. Plus de 350 lots provenant de divers collectionneurs seront proposés, chacun mettant en avant des thématiques variées. Les collectionneurs auront l'occasion de retrouver les noms de Henri Cartier-Bresson (1908-2004) avec un portrait de Giacometti ; Bill Brandt (1904-1983) et ses tirages d'Angleterre ; Marc Ribout (1923-2016) et son cliché de 1967 Marche de la Paix, Washington, Jeune fille à la fleur ; Jean-Philippe Charbonnier (1921-2004) avec deux tirages importants, dont Le Condamné en 1945.
Hôtel Drouot - Salle 6
Expositions publiques :
Mercredi 8 novembre 11 h à 18 h
Jeudi 9 novembre 11 h à 20 h
Vendredi 10 novembre 11 h à 12 h
Vente vendredi 10 novembre à 14 h
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Sally MANN (née en 1951) Last Light, 1990 Tirage argentique sur papier cartoline Agfa Au dos : signé, titré, daté et numéroté 5/25 20 x 25,3 cm Estimation : 6 000 – 8 000 € | Josef SUDEK (1896-1976) Nu dans l’atelier, Prague, 1951-1954 Tirage argentique d'époque 14 x 19 cm Estimation : 5 000 – 6 000 € |
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Diane ARBUS (1923-1971) Albino sword swallower at a carnival, c. 1970 Tirage argentique sur papier baryté réalisé par Neil Selkirk Au dos : signé Doon Arbus, titré, tiré par Neil Selkirk et numéroté 33/75 38 x 38,5 cm Estimation : 6 000 – 8 000 € | Dominique ISSERMANN (née en 1947) Eau sauvage, publicité pour Christian Dior, 1987 Tirage argentique Au dos : dédicace "pour Pierre Borhan le 5 octobre 1987 DI", 36,3 x 36,7 cm (56 x 47,5 cm) Estimation : 10 000 – 15 000 € |
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Eugène ATGET (1857-1927) Le Grand Trianon - Dragon par Hardy, Versailles, 1901 Tirage albuminé Au dos : légendé et numéroté "6134" au crayon 17,5 x 21,5 cm Estimation : 3 000 – 4 000 € | Irving PENN (1917-2009) Black Rhino, Prague, 1986 Tirage argentique d'époque, viré au sélénium Au dos du carton de montage : signature et cachet de l'auteur, titre et numéro de négatif "98". Ref. SK 78. Cachet et date de la prise de vue 1986. 49 x 59,5 cm Estimation : 12 000 – 18 000 € |
Le 14 novembre, la maison de ventes Marie-Saint Germain proposera une vacation dédiée à la « Photographies & Curiosa ». Cette vente mettra en évidence une collection exceptionnelle de 38 daguerréotypes de nus artistiques, créés à la fin du XIXe siècle et constitués à la fin du siècle dernier. Les photographies proviennent des collections Uwe Scheid, Serge Nazarieff et M. de C., et mettent en avant le talent de photographes renommés tels qu’Auguste Belloc, Bruno Braquehais, Alexis Gouin, ainsi que l’œuvre secrète de la première femme photographe Laure Gouin-Braquehais, restée dans l’ombre jusqu’à présent. Durant les années 1980-1990, le marché confidentiel des daguerréotypes de nus est dominé par deux personnalités : Uwe Scheid (1944-2000) chef d’entreprise allemand et Serge Nazarieff (1935-2004) écrivain, originaire de Genève. Fréquemment, les deux collectionneurs se rencontrent, échangent ou s’achètent des œuvres. Cette passion commune se transforme en collaboration qui donnera naissance à plus d’une dizaine d’ouvrages. Au cours de ses recherches, Serge Nazarieff, découvre des familles de photographes et notamment le travail de Laure Gouin-Braquehais (1829-1916), dont les œuvres étaient auparavent attribuées à son père Alexis Gouin (1799-1855) ou à son époux Bruno Braquehais (1823-1875). Comme sa mère Marie, Laure Gouin-Braquehais colorise les daguerréotypes réalisés par son père, avant de passer derrière l’objectif, devenant ainsi la première femme photographe. Après avoir travaillé aux côtés de son père, elle ouvre avec son mari un atelier où elle poursuit ses travaux, sans que son travail ne soit véritablement reconnu. Serge Nazarieff, en étudiant les daguerréotypes de cette famille, va relever un détail technique permettant d’identifier les clichés de Laure Gouin-Braquehais. Vers 1995, après une petite décennie à étudier la photographie érotique primitive, Nazarieff cède sa collection et vend la plupart de ses daguerréotypes à M. de C., qui les conservent pendant plus de trente ans avant de les disperser dans cette vente.
Consultant :
Alexandre DUPOUY
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Hôtel Drouot - salle 4
Expositions publiques :
Expositions publiques :
Lundi 13 novembre de 11 h à 18 h
Mardi 14 novembre de 11 h à 12 h
Vente mardi 14 novembre à 14 h
Vente mardi 14 novembre à 14 h
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Laure GOUIN-BRAQUEHAIS (1829-1916) et Bruno BRAQUEHAIS (1823-1875), attribué à. L’Odalisque nue, vers 1857-1860 Daguerréotype stéréoscopique finement rehaussé en couleur, réalisé sur 2 plaques quadrangulaires 1/6 aux angles martelés, poinçonnées par Henri Baud (BH) 8,6 x 17,4 cm Mis en couleur par Laure Braquehais, remonté sous le verre d’origine Estimation : 3 000 — 6 000 € |
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Laure GOUIN-BRAQUEHAIS (1829-1916), attribué à Exhibition, vers 1854-1856 Daguerréotype stéréoscopique finement rehaussé en couleur, réalisé sur 1 plaque quadrangulaire 2/6 aux angles martelés, monogrammée par un poincon FC, sous une balance, 8,4 x 17,4 cm. Mis encouleur par Laure Braquehais, remonté sous le verre d’origine, selon Serge Nazarieff Estimation : 3 000 — 6 000 € |
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Alexis GOUIN (1799-1855), attribuable à. Étude de nu féminin à la couronne, vers 1852-1855 Daguerréotype stéréoscopique finement rehaussé en couleur, réalisé sur 2 plaques quadrangulaires 1/6 aux angles martelés, poinçonnées par Henri Baud (BH) 8,5 x 17 cm Estimation : 3 000 — 6 000 € |
La vente de Yann Le Mouel qui se déroulera également le 14 novembre en salle 2, suit une approche similaire à la vente proposée par Ader. Ici, l'objectif du catalogue est de remonter le fil, raconter une histoire et faire découvrir des œuvres et des photographes fascinants aux enchérisseurs. Plus de 350 lots provenant de divers collectionneurs seront proposés, chacun mettant en avant des thématiques variées. Les collectionneurs auront l'occasion de retrouver les noms de Henri Cartier-Bresson (1908-2004) avec un portrait de Giacometti ; Bill Brandt (1904-1983) et ses tirages d'Angleterre ; Marc Ribout (1923-2016) et son cliché de 1967 Marche de la Paix, Washington, Jeune fille à la fleur ; Jean-Philippe Charbonnier (1921-2004) avec deux tirages importants, dont Le Condamné en 1945.
Expert :
Charlotte BARTHELEMY
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Hôtel Drouot - salle 2
Expositions publiques :
Expositions publiques :
Lundi 13 novembre 11h à 18 h
Mardi 14 novembre 11h à 12h
Vente mardi 14 novembre à 14 h
Vente mardi 14 novembre à 14 h
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HENRI CARTIER-BRESSON 1908-2004 Incendie à Hoboken, New York, 1947 Photographie Tirage argentique postérieur, signé et dédicacé "de tout cœur En rit" à l'encre sous l'image H. 24 cm — L. 36 cm Estimation : 2 500 - 3 500 € | MARC RIBOUD 1923-2016 Marche de la Paix, Washington, Jeune fille à la fleur, 1967 Photographie Tirage argentique ca. 1980, signé, titré, daté et dédicacé à l’encre par l’auteur sous l’image H. 20,2 cm — L. 30,2 cm Estimation : 3 000 - 5 000 € |
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HENRI CARTIER-BRESSON (1908-2004) Alberto Giacometti, rue d'Alésia, 1961 hotographie Tirage argentique postérieur, signé à l'encre sous l'image H. 36 cm - L. 24 cm Estimation : 3 000 - 5 000 € | KATE BARRY (1967-2013)
Charlotte Gainsbourg, Paris, 2003. Photographie Tirage 2018 sur papier baryté, signé par le fils de l’auteur au dos du cadre H. 120 cm - L. 80 cm Estimation : 1 500 - 2 000 € |