ADER - Entrez dans la collection d’un hôtel particulier Avenue Foch

DU JEUDI 12 AU VENDREDI 13 JANVIER 2023
L’Hôtel Drouot démarrera la saison 2023 avec une vente événement. La maison Ader présentera les 12 et 13 janvier sa vente Grande Décoration. Deux jours de ventes seront nécessaires pour disperser l’entier contenu d’un hôtel particulier de la mythique avenue Foch.

A cette occasion, la totalité des salles du premier étage de l’Hôtel Drouot sera mise à disposition pour exposer cette impressionnante collection. L’objectif est de reconstituer au sein de l’Hôtel Drouot, le décor de cet hôtel particulier de 1500m2, dont le contenu était réparti sur 5 étages. Une présentation qui s’annonce d’ores et déjà spectaculaire.
La vente composée de 500 lots de mobilier, arts décoratifs, tableaux, lustres et miroirs, verrerie, art de la table, tapis, propose essentiellement des pièces du XIXe siècle, inspirées de modèles rocailles du XVIIIe siècle, faisant notamment référence aux Châteaux de Versailles et de Fontainebleau. Comme avec cette paire de commodes, en marqueterie et bronze doré, style Louis XVI, exécutée d’après le modèle de Jean-Henri Riesener, pour la chambre de Louis XVI à Versailles (estimée entre 20 000 et 30 000 €)..
Mais aussi cette commode-médailler, parfait exemple de ce style rocaille exubérant, d’après l’emblématique médailler dit « de Gaudreaus », destiné au cabinet de travail de Louis XV à Versailles (estimée entre 20 000 et 30 000 €). Ou encore une paire de commodes de style Louis XVI, (estimée entre 10 000 et 15 000 €), d’après le modèle créé par Stockel et transformé par Benneman en 1786, pour la chambre de la Reine Marie-Antoinette à Compiègne, puis pour son salon des jeux de Fontainebleau.
 
 
Commode en marqueterie et bronze doré,
d’après le modèle livré pour la chambre de Louis XVI
à Versailles
Estimation : 20 000 - 30 000 €


Quelques lots du XVIIIe siècle sont à retrouver, dont une très belle paire de consoles italiennes, en bois doré et marbre jaune de Sienne (estimée entre 6 000 et 8 000 €).
Miroirs monumentaux et lustres grandiloquents se retrouvent adossés aux boiseries des salles, comme cette paire de miroirs vénitiens à trois lumières en verre filé et gravé à décors d’allégories de ville (estimée entre 20 000 et 40 000 €).
Du côté des objets d’art, une pendule en bronze doré d’après Louis Simon Boizot d’époque Louis XVI, (estimée 8 000 et 12 000 €), côtoie deux importantes paires de vases en faïence fine de forme balustre, de la seconde moitié du XIXe siècle, (estimées 6 000 et 12 000 €). Portant la marque apocryphe de Sèvres, elles sont chiffrées du « N » et décorées de l’aigle d’or, emblèmes de Napoléon Ier. L’une des paires reprend dans son décor le sacre de l’empereur, tandis que l’autre illustre son mariage.
 
 
Commode réalisée d’après le médailler de Gaudreaus livré pour Louis XV à Versailles en 1738
Estimation : 20 000 - 30 000 €
Paire de consoles italiennes en bois doré et marbre jaune de Sienne
Estimation : 6 000 - 8 000 €


Quelques oeuvres triées sur le volet de la période Art Déco, se sont également invitées dans le décor, avec notamment le modèle Tanara de Demetre Chiparus (1886-1947), une sculpture en chryséléphantine (estimée entre 15 000 et 30 000 €). Cette épreuve en bronze, réalisée vers 1925-30, a gardé sa double patine d’origine.
Face à elle, une huile sur toile de Delphin Enjolras (1864-1945), Femmes aux lanternes, une oeuvre non datée mais typique du travail de l’artiste des années 1930, où il représentait des jeunes femmes sur ce balcon du sud de la France, à Sainte-Maxime. Cette peinture caractéristique de l’artiste est estimée entre 6 000 et 12 000 €. Autre sujet féminin, les Baigneuses à l’ombrelle de Paul Gustav Fisher (1860-1934), peintre naturaliste danois, cet artiste s’est spécialisé dans les scènes du quotidien de la vie scandinave de ce début de XXe siècle (estimé entre 15 000 et 30 000€).
 
 
      

   

     

  
Commode de style Louis XVI (d’une paire) en bois de placage ouvrant à deux portes et deux tiroirs, d’après le modèle créé par Stockel et transformé par Benneman en 1786
Estimation : 10 000 - 15 000 €

Demeter CHIPARUS (1886-1947),
Tanara, sculpture en chryséléphantine de grand modèle, épreuve en bronze à double patine d’origine, vers 1925-30
Estimation : 15 000 - 30 000 €

Angelika KAUFFMANN, dans le goût de
Huile sur toile
Estimation : 2 000 - 4 000 €

Delphin ENJOLRAS (1865-1945)
Femmes aux lanternes
Huile sur toile, 60 x 73 cm
Estimation : 6 000 - 12 000 €

Pendule en bronze doré
d’après Louis Simon Boizot, d’époque Louis XVI
Estimation : 8 000 – 12 000 €


Sur les tables, seront présentés de luxueux services des maisons Hermès et Baccarat, ainsi qu’une belle sélection d’argenterie.
Le reste du catalogue promet des pièces toutes aussi impressionnantes, une trentaine de lustres seront ainsi installés au-dessus de canapés et larges fauteuils, en bois sculptés, recouverts d’étoffes luxueuses (estimés 5 000 et 7 000 €). Ceux-ci seront entourés d’immenses tapis, dont une importante Savonnerie d’époque Louis XVI, de plus de six mètres de long (estimé 15 000€ et 20 000€), orné d’un médaillon central bleu roi et décoré d’une couronne de fleurs ou encore un Tabriz iranien à décor de fleurs sur fond ivoire.
 
 
Vente aux enchères publique - Hôtel Drouot - Salles 1 à 7
Jeudi 12 janvier 2023 - 14h
Vendredi 13 janvier 2023 - 14h
Expositions publiques - Hôtel Drouot - Salles 1 à 7
Mercredi 11 janvier 2023 : 11h - 18h
Jeudi 12 janvier 2023 : 11h - 20h
Vendredi 13 janvier 2023 : 11h - 12h

 
 

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