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mer. 17 avr.

Esclavage. Pétition aux Chambres, pour demander l'abolition de l'Esclavage dans les Colonies Françaises. [Paris], Société française pour l'abolition de l'esclavage, 1847 (30 août). Cahier in-folio broché, étiquette de titre gravée et illustrée sur le plat, 16 pp. ("A Messieurs les Membres de la Chambre des Députés") et [12] pp. de tableau vierge pour recueillir les signatures, 16 pp. ("A Messieurs les Membres de la Chambre des Pairs") et [12] pp. de tableau vierge pour recueillir les signatures, autographiées, précédées d'une lettre autographiée de [4] pp. in-4 par Dutrône, secrétaire de la Société. On y joint un ensemble de 8 gravures (en ff. volantes), représentant des scènes d'esclavage dans les colonies, éditées par la Société française pour l'abolition de l'esclavage. Très rare ensemble de cette importante pétition initiée par Victor Schoelcher qui aboutira à l'abolition de l'esclavage proclamée par décret le 27 avril 1848. (Un seul exemplaire recensé par OCLC à la BnF). "Rétabli sous Bonaparte par la loi du 30 floréal an X (20 mai 1802), l'esclavage est définitivement aboli le 27 avril 1848. Le décret du Gouvernement provisoire du 4 mars 1848 créant la commission d'abolition de l'esclavage précise que "nulle terre française ne peut plus porter d'esclaves". Selon les considérants du décret d'abolition du 27 avril 1848, "l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; […] en détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; […] il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité." L'abolition de l'esclavage s'applique dans toutes les colonies et possessions françaises dans les deux mois de la promulgation du décret dans chacune d'elles. 250 000 esclaves noirs ou métis aux Antilles, à la Réunion et au Sénégal sont ainsi libérés. Le décret du 27 avril 1848 interdit absolument "tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres". Il interdit à tout Français, même en pays étranger, de posséder, d'acheter ou de vendre des esclaves, et de participer, soit directement, soit indirectement, à tout trafic ou exploitation de ce genre. Toute infraction à ces dispositions entraînerait la perte de la qualité de citoyen français ». L'article 7 précise que "le sol de France affranchit l'esclave qui le touche." Le principal instigateur de cette mesure, Victor Schoelcher, est élu représentant du peuple à la Guadeloupe et à la Martinique. Optant pour la Martinique, il fait ainsi entrer à l'Assemblée nationale constituante son colistier guadeloupéen Louisy Mathieu, un ancien esclave, ouvrier typographe dans une imprimerie de Pointe-à-Pitre, âgé de trente et un ans, ayant pour suppléant Henri Wallon." assemblee-nationale.fr.

Estim. 600 - 800 EUR

mer. 17 avr.

BELOT (Adolphe). Ensemble de 21 lettres autographes, dont 19 signées, à son éditeur Edouard Dentu. Paris, Trouville, Le Pouliguen et sl, 1872-1875 et sd. 39 pp. in-8 ou in-12 ; 5 lettres sont écrites sur papier de deuil. Né à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) en 1829, Adolphe Belot était le fils d’un avoué auprès du tribunal de cette ville. Il fit ses études à Paris et devint avocat. Après plusieurs voyages dans les deux Amériques, il se consacra aux lettres en écrivant de nombreux romans et pièces de théâtre. Il mourut en 1890 à Paris. La plupart de ses livres furent publiés par Edouard Dentu (1830-1884), éditeur et libraire, connu pour avoir été le premier à publier les ouvrages d’Allan Kardec. Cette correspondance évoque la publication de certains de ses romans : Le Drame de la rue de la Paix (1867) ; La Femme de feu (1872) ; Une maison centrale de femmes (1875) ; Mme Vitel et Mlle Lelièvre (1875). Il est question de corrections à apporter au texte, de l’envoi d’épreuves et de bons à tirer, du transfert des droits de Michel Lévy à Dentu, de répétitions au théâtre du Vaudeville, d’invitations, de problèmes de santé, etc. On joint : -BELOT (Adolphe). 5 lettres signées, dont 2 autographes, à divers correspondants. Paris, 1873 et s.l.n.d., 10 pp. la plupart in-8. Deux lettres, adressées à « Mon cher Marnet », concernent le recrutement d’actrices pour jouer dans des pièces de théâtre. - [BELOT (Adolphe)]. 4 coupures de presse le concernant, contrecollées sur une feuille. S.l., 1863-1864, 1 f. in-12 oblong. Elles concernent les Indifférents, joués au théâtre de l’Odéon en 1863, et Trois nouvelles, publiées la même année. - [BELOT (Adolphe)]. La Chronique illustrée. Journal artistique et littéraire. Ensemble de deux numéros (28 et 46). Paris, 1871-1872, 8 pp. in-folio repliées, qq. bords froissés. Contiennent deux grands portraits de Belot, l’un par Marquet, l’autre par Demare.

Estim. 180 - 200 EUR

Henri BOSCO(Avignon 1888-1976,Romancier) / Lettre autographe signée, 2 p in-4, en-tête du Grand Café de la Bourse àAvignon, [1929], àLouis-Daniel HIRSCH(1891-1974, directeur commercial des Editions Gallimard et membre du comité de lecture): Il l’informe qu'il a «renvoyé d'urgence toutesles épreuves de Q. de S.["Quartier de Sagesse"]», «je vous supplie depresser le mouvement, de pousser Mademoiselle Gall [service] fabricationavec fureur»; Bosco pense déjà à la bande annonce et propose «Sous l'olivier de Barbentane...NRF» - En souscription, il proposera 3 autres bandes : «Barbentane aussi a des cœurs...», «On aime à Barbentane...» ou «Barbentane lieu de tendresse...»; Il va faire «le papier rose» et lui enverra aussitôt [le prospectus "viens de paraitre"]; «Lourmarina fait fête et exposition de peinture qui ont bien réussi»; Il dit avoir reçu deBenjamin Crémieux(1888-1944, critique littéraire et également membre du comité de lecture de Gallimard) un «épitre» dans lequel «il met sous mon aile à Naples un sien ami» et commente avec ironie : «vous me savez assez violent pour ne pas manquer une pareille occasion d'obliger quelqu'un à qui j'avais envie de tirer la barbe. Mon aile sera douce à ce protégé de Crémieux. Très douce»; Il précise in fine qu'il reste à Lourmarin jusqu'au 18 octobre

Mise à prix  100 EUR

EDITEUR – Kalmus (Calmann) Lévy (1819-1891, fondateur avec son frère Michel de ce qui deviendra les Editions Calmann-Lévy) / Importante correspondance de 2 lettres autographes signées, totalisant 8 p in-8, à l’en-tête de la maison d’édition, de Marienbad, en juillet 1886, à son fondé de pouvoir Emile Aucante (1822-1909, qui fut le collaborateur de George Sand): Calmann dirige seul à la mort de son frère Michel la maison d’édition devenue l’une des plus importante d’Europe, ces précieuses lettres permettent de voir combien rien ne lui échappait et la manière rigoureuse et sans état d’âme de sa gestion, «vous avez bien fait de proposer à Loti de lui envoyer le montant de ce que nous lui devons, comme ce Mr a souvent besoin d’argent, il ne demandera pas mieux d’accepter sans doute votre offre», il surveilles les libraires (que l’on continue «à harceler les deux librairies qui n’ont pas remis encore leur compte d’inventaire, ce n’est pas le chiffre d’affaires qu’elles font toutes deux qui doit les empêcher de faire ce travail, que l’on peut faire facilement dans la semaine, je veux à mon retour connaitre la position de ces deux librairies », il fait envoyer sa cartes aux nouveaux décorés, «il ne faut pas s’engager vis-à-vis de d’Hervilly, qui ne se vend pas, comme il a d’autres éditeurs que nous, qu’il propose à un autre le volume en question», «il ne m’étonne pas trop que Dentu soit à vendre, les enfants veulent sans doute prendre des dispositions contre leur mère trop ardente», etc.

Enchère actuelle 50 EUR