Null École du XVIIe siècle 
Actéon regarde Diane et ses nymphes se baignant
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Description

École du XVIIe siècle Actéon regarde Diane et ses nymphes se baignant Plume, encre brune et lavis de sanguine 28 x 37 cm (taches, pliures)

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École du XVIIe siècle Actéon regarde Diane et ses nymphes se baignant Plume, encre brune et lavis de sanguine 28 x 37 cm (taches, pliures)

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École italienne ; 17e siècle. "Le bain de Diane". Huile sur toile. Repeint. La surface picturale a été repeinte et restaurée. Le cadre est endommagé. Dimensions : 83,5 x 138,5 cm ; 86 x 140,5 cm (cadre). Cette toile représente un thème tiré de la mythologie classique et très répété dans l'histoire de l'art depuis la Renaissance : le bain de Diane. On y voit donc la déesse classique à moitié nue, accompagnée de ses nymphes. Dans cette œuvre, nous voyons un paysage clair, ouvert en profondeur, une manière de composer le paysage déjà initiée par les Carrache. Cependant, dans cette œuvre, la composition de l'artiste s'éloigne du classicisme susmentionné, puisqu'il introduit une atmosphère vaporeuse semblable à celles développées au cours du XVIIIe siècle. Enfin, les figures sont également héritières du paysage baroque italien classique, intégrées au paysage sans nuire à la représentation de la nature. L'académisme est un héritage direct du classicisme, d'où la prédilection pour des thèmes comme celui présenté ici, tirés de la mythologie, bien que saisis d'un point de vue sensuel et décoratif, loin de la solennité de l'art classique antique. Cela explique également son approche du sujet, qui consiste à recréer les figures mythologiques d'une manière totalement nouvelle. Cependant, il existe un idéal de beauté qui n'est pas basé sur la réalité, bien que l'étude de la nature par le peintre soit indéniable, mais plutôt un idéalisme basé sur la réalité à travers sa somme d'expériences, c'est-à-dire une sublimation esthétique qui reflète une beauté qui transcende la réalité. L'histoire la plus connue liée à cette scène est celle de Diane surprise par Actéon, racontée par Ovide dans ses "Métamorphoses". La déesse, vouée à la chasteté, se baignait en compagnie de ses nymphes dans les bois près de la ville béotienne d'Orcomenus, lorsque le célèbre chasseur Actéon la découvrit par hasard. Fasciné par sa beauté, le jeune homme s'arrêta et fixa sa nudité. Diane le découvrit et, pour le punir, le transforma en cerf. Elle envoya ensuite les propres chiens d'Actéon le tuer, qui le dévorèrent. Ce thème est déjà représenté dans l'art antique, avec des exemples tels que le krater du Ve siècle avant J.-C. appelé "Artémis tuant Actéon" ou les reliefs en marbre hellénistiques du même mythe, conservés au British Museum. De même, Marc-Antoine Charpentier a mis en musique en 1684 une tragédie lyrique intitulée "Actéon". Il a également été représenté par de nombreux peintres, dont Parmigianino, Fontanellato, Titien et Delacroix.