Null Joseph Bernard (1866-1931) 
Jeune fille se coiffant debout
Circa 1931-1942
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Description

Joseph Bernard (1866-1931) Jeune fille se coiffant debout Circa 1931-1942 Bronze à patine brun vert nuancé Signé “ J.Bernard ” et numéroté “ (C) N°7 ” Porte le cachet du fondeur “ C.VALSUANI CIRE PERDUE ” H. 67 x L. 12 x P. 12,7 cm Œuvres en rapport : -Joseph Bernard, Jeune fille à sa toilette, marbre d’Asie, taille directe, dim. : 102 x 21 x 21 cm -Joseph Bernard, Jeune fille à sa toilette, dite Jeune fille se coiffant assise, vers 1910, bronze, signé et porte le cachet du fondeur Claude Valsuani, dim. 64 x 21,5 x 18 cm Littérature en rapport : -René Jullian, Jean Bernard, Lucien Stoenesco, Pascale Grémont Gervaise, Joseph Bernard, Fondation de Coubertin, Saint-Rémy-Lès-Chevreuse, 1989, p. 323 ; - Paul Vitry, « L’exposition des Arts décoratifs modernes », in Gazette des Beaux-Arts, nov. 1925, pp.287- 300 ; - Luc Benoit, « Joseph Bernard (1866-1931) », in Gazette des Beaux-Arts, 1932, vol 2, pp.217- 228 ; -Didier Chautant, Recherches sur la vie et l'œuvre de Joseph Bernard 1866-1931 : sculpteur français, 1977, sn, n°151, p.66 et pp.70 -71 ; - Catherine Chevillot, Paris, creuset pour la sculpture (1900-1904), 3 vol., s.l., 2013. Ce thème de la jeune fille se coiffant, traité de nombreuses fois par Joseph Bernard, donne l’occasion à l’artiste épris de beauté féminine d’en sublimer les canons plastiques par son style épuré et synthétique. Proche dans sa composition de la Jeune fille assise à sa toilette, l’œuvre offre à voir une composition vibrante et gracieuse. Dans son format initial (H. 102 cm), l’œuvre exécutée en marbre d’Asie était destinée à s’inscrire dans un espace clos et « à évoquer l’intimité d’un état paisible ». Notre exemplaire correspond au deuxième état de l’étude pour cette œuvre unique exécutée finalement, tout en arabesque, en 1922. Notre exemplaire, réduction en bronze, transpose avec brio cette émanation sensible et apaisée voulue par l’artiste. Paul Vitry, dans sa description des sculptures présentées à l’Exposition internationale des arts décoratifs et des industries appliquées en 1925 se fait le porte-parole d’un public charmé par ce sujet : « C’est vraiment dans l’œuvre de cet artiste, qui s’apparente par ses recherches plastiques dans ces morceaux célèbres de Jeune fille à la cruche et de la Jeune fille assise au bras levé à l’art de Bourdelle et de Maillol, de Despiau, que nous trouvons semble -t-il la formule de la sculpture décorative la plus heureuse et la plus complète que nous présente l’Exposition».

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Joseph Bernard (1866-1931) Jeune fille se coiffant debout Circa 1931-1942 Bronze à patine brun vert nuancé Signé “ J.Bernard ” et numéroté “ (C) N°7 ” Porte le cachet du fondeur “ C.VALSUANI CIRE PERDUE ” H. 67 x L. 12 x P. 12,7 cm Œuvres en rapport : -Joseph Bernard, Jeune fille à sa toilette, marbre d’Asie, taille directe, dim. : 102 x 21 x 21 cm -Joseph Bernard, Jeune fille à sa toilette, dite Jeune fille se coiffant assise, vers 1910, bronze, signé et porte le cachet du fondeur Claude Valsuani, dim. 64 x 21,5 x 18 cm Littérature en rapport : -René Jullian, Jean Bernard, Lucien Stoenesco, Pascale Grémont Gervaise, Joseph Bernard, Fondation de Coubertin, Saint-Rémy-Lès-Chevreuse, 1989, p. 323 ; - Paul Vitry, « L’exposition des Arts décoratifs modernes », in Gazette des Beaux-Arts, nov. 1925, pp.287- 300 ; - Luc Benoit, « Joseph Bernard (1866-1931) », in Gazette des Beaux-Arts, 1932, vol 2, pp.217- 228 ; -Didier Chautant, Recherches sur la vie et l'œuvre de Joseph Bernard 1866-1931 : sculpteur français, 1977, sn, n°151, p.66 et pp.70 -71 ; - Catherine Chevillot, Paris, creuset pour la sculpture (1900-1904), 3 vol., s.l., 2013. Ce thème de la jeune fille se coiffant, traité de nombreuses fois par Joseph Bernard, donne l’occasion à l’artiste épris de beauté féminine d’en sublimer les canons plastiques par son style épuré et synthétique. Proche dans sa composition de la Jeune fille assise à sa toilette, l’œuvre offre à voir une composition vibrante et gracieuse. Dans son format initial (H. 102 cm), l’œuvre exécutée en marbre d’Asie était destinée à s’inscrire dans un espace clos et « à évoquer l’intimité d’un état paisible ». Notre exemplaire correspond au deuxième état de l’étude pour cette œuvre unique exécutée finalement, tout en arabesque, en 1922. Notre exemplaire, réduction en bronze, transpose avec brio cette émanation sensible et apaisée voulue par l’artiste. Paul Vitry, dans sa description des sculptures présentées à l’Exposition internationale des arts décoratifs et des industries appliquées en 1925 se fait le porte-parole d’un public charmé par ce sujet : « C’est vraiment dans l’œuvre de cet artiste, qui s’apparente par ses recherches plastiques dans ces morceaux célèbres de Jeune fille à la cruche et de la Jeune fille assise au bras levé à l’art de Bourdelle et de Maillol, de Despiau, que nous trouvons semble -t-il la formule de la sculpture décorative la plus heureuse et la plus complète que nous présente l’Exposition».

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