Null Auguste Rodin (1840-1917)
Le péché, vers 1895-1898 ?
Épreuve en bronze à pa…
Description

Auguste Rodin (1840-1917) Le péché, vers 1895-1898 ? Épreuve en bronze à patine noire nuancée vert et bleu, n°2 Fonte au sable Alexis Rudier exécutée en 1930, marquée « Alexis RUDIER / Fondeur Paris » Signé : « A. Rodin » A l’intérieur de l’œuvre : Cachet Rodin 22,8 x 11,7 x 11,7 cm Provenance : Musée Rodin, Paris Dr. Kauffmann (acquis du précédent, février 1943) Collection privée, France (acquis par réputation dans les années 1950-1960) Par descendance Littérature en rapport : - Antoinette Le Normand-Romain, Rodin et le bronze, Catalogue des œuvres conservées au musée Rodin, RMN / Musée Rodin, 2007, p. 582-583. Un avis d’inclusion au catalogue critique de l’œuvre sculpté de Rodin, délivré par le Comité Rodin, sera remis à l’acquéreur. Intitulée La Victoire par Otto Grautoff en 1908, parfois confondue avec L’Emprise, autre groupe portant ce nom, Le Péché est à rapprocher de ces groupes datés autour de 1895-1899 par Antoinette Le Normand-Romain, spécialiste de Rodin et ancienne conservatrice au musée Rodin (Rodin et le bronze, 2007). Plus fougueux que le groupe de l’Éternelle Idole, Le Péché est un petit groupe d’un très grand érotisme, qui exprime la passion concentrée entre l’homme et la femme plus intensément que le groupe de l’Emprise. Rodin présente Le Péché à Vienne en 1898, à Bruxelles et aux Pays-Bas en 1899, à Paris en 1900 et à Prague en 1902. « Le personnage féminin a été transformé en satyresse par l’adjonction en bas du dos d’une petite queue qui, dans certains plâtres, n’est qu’une protubérance correspondant peut-être à l’extrémité d’une armature. Malgré ce vernis mythologique, il n’y eut que quelques exemplaires en bronze dont un chez Carrière qui possédait aussi la grande Iris et un marbre. Il fut question de celui-ci dès 1899, mais il fut exécuté tardivement : il est mentionné pour la première fois en 1911 lorsque Gertrude Whitney en fit l’acquisition. » (Antoinette Le Normand-Romain, Rodin et le bronze, 2007). L’édition en bronze du Péché est relativement bien connue : - une épreuve a été réalisée par un fondeur indéterminé. Elle appartenait à la collection Eugène Carrière (1849-1906) (Vente Paris, galerie Manzi-Joyant, 2-3 février 1920, n°184). - au moins six autres épreuves ont été fondues au sable par Alexis Rudier entre 1929 et 1943. Parmi ces bronzes réalisés par Alexis Rudier, se trouvent celui présenté ici, qui porte le n°2 ; ainsi que celui appartenant aux collections du musée Soumaya de Mexico et celui du musée Rodin qui porte le n°0. Ce dernier a été fondu en 1930 « pour exposition au musée ».

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Auguste Rodin (1840-1917) Le péché, vers 1895-1898 ? Épreuve en bronze à patine noire nuancée vert et bleu, n°2 Fonte au sable Alexis Rudier exécutée en 1930, marquée « Alexis RUDIER / Fondeur Paris » Signé : « A. Rodin » A l’intérieur de l’œuvre : Cachet Rodin 22,8 x 11,7 x 11,7 cm Provenance : Musée Rodin, Paris Dr. Kauffmann (acquis du précédent, février 1943) Collection privée, France (acquis par réputation dans les années 1950-1960) Par descendance Littérature en rapport : - Antoinette Le Normand-Romain, Rodin et le bronze, Catalogue des œuvres conservées au musée Rodin, RMN / Musée Rodin, 2007, p. 582-583. Un avis d’inclusion au catalogue critique de l’œuvre sculpté de Rodin, délivré par le Comité Rodin, sera remis à l’acquéreur. Intitulée La Victoire par Otto Grautoff en 1908, parfois confondue avec L’Emprise, autre groupe portant ce nom, Le Péché est à rapprocher de ces groupes datés autour de 1895-1899 par Antoinette Le Normand-Romain, spécialiste de Rodin et ancienne conservatrice au musée Rodin (Rodin et le bronze, 2007). Plus fougueux que le groupe de l’Éternelle Idole, Le Péché est un petit groupe d’un très grand érotisme, qui exprime la passion concentrée entre l’homme et la femme plus intensément que le groupe de l’Emprise. Rodin présente Le Péché à Vienne en 1898, à Bruxelles et aux Pays-Bas en 1899, à Paris en 1900 et à Prague en 1902. « Le personnage féminin a été transformé en satyresse par l’adjonction en bas du dos d’une petite queue qui, dans certains plâtres, n’est qu’une protubérance correspondant peut-être à l’extrémité d’une armature. Malgré ce vernis mythologique, il n’y eut que quelques exemplaires en bronze dont un chez Carrière qui possédait aussi la grande Iris et un marbre. Il fut question de celui-ci dès 1899, mais il fut exécuté tardivement : il est mentionné pour la première fois en 1911 lorsque Gertrude Whitney en fit l’acquisition. » (Antoinette Le Normand-Romain, Rodin et le bronze, 2007). L’édition en bronze du Péché est relativement bien connue : - une épreuve a été réalisée par un fondeur indéterminé. Elle appartenait à la collection Eugène Carrière (1849-1906) (Vente Paris, galerie Manzi-Joyant, 2-3 février 1920, n°184). - au moins six autres épreuves ont été fondues au sable par Alexis Rudier entre 1929 et 1943. Parmi ces bronzes réalisés par Alexis Rudier, se trouvent celui présenté ici, qui porte le n°2 ; ainsi que celui appartenant aux collections du musée Soumaya de Mexico et celui du musée Rodin qui porte le n°0. Ce dernier a été fondu en 1930 « pour exposition au musée ».

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