Null NAPOLEON BONAPARTE

en pied en général de l’armée d’Italie

Aquatinte d’apr…
Description

NAPOLEON BONAPARTE en pied en général de l’armée d’Italie Aquatinte d’après un «dessin D’Hilaire le Dru - regravé par Coqueret an 9» Sous-verre, cadre en bois doré à décor de couronne de laurier. BE. Consulat H. : 56 cm - L. : 39 cm

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NAPOLEON BONAPARTE en pied en général de l’armée d’Italie Aquatinte d’après un «dessin D’Hilaire le Dru - regravé par Coqueret an 9» Sous-verre, cadre en bois doré à décor de couronne de laurier. BE. Consulat H. : 56 cm - L. : 39 cm

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RARE BATON DE MARECHAL DE FRANCE DE JACQUES-PHILIPPE DE CHOISEUL, COMTE DE STAINVILLE, DONNE LE 13 JUIN 1783 PAR LE ROI LOUIS XVI. Âme en bois recouvert de velours bleu de roi (ayant légèrement viré au vert), parsemé de 48 fleurs de lys brodées en fils doré, disposées en six rangées de huit. Enrichi aux deux extrémités de bagues en or, gravée sur l’une « TERROR-BELLI-DECUS-PACIS. » sur l’autre « Jacques-Philippe de Choiseul, comte de Stainville 13 Juin 1783, XVIme du Règne de Louis XVI. ». Les deux bagues sont garnies au centre de velours, brodées d’une fleur de lys en suite. Il est présenté dans son écrin en carton, s’emboitant en deux parties, recouvert de maroquin rouge doré au fer d’un semi de 80 fleurs de lys et de frises fleurdelisées aux deux extrémités, sous lesquelles sont inscrites sur le pourtour « Bâton de Maréchal de France ». Les deux côtés sont également garni d’une fleur de lys dorée. (Manque un côté). Gainé à l’intérieur de soie blanche. Longueur du bâton : 518 mm. Diamètre du bâton : 39 mm. Longueur écrin : 560 mm B.E. Règne de Louis XVI. (Manque un petit rivet d’une des bagues). Provenance : - Vente Hôtel Ambassador (Maître JIVOULT), 1er juin 1999, expert Jean-Claude Dey. Jacques-Philippe CHOISEUL-STAINVILLE, comte de (6 septembre 1727-2 juin 1789). Né à Lunéville, fils de Francois-Joseph II, marquis de Choiseul-Stainville et de Françoise-Louise de Bassompierre, il est le frére du duc de Choiseul, ministre de Louis XV. Son pére a été ministre plénipotentiaire de Lorraine à la cour de France et a pris part aux négociations qui ont abouti à la cession de la Lorraine à la France. Trés jeune, Jacques de Choiseul accompagne son frére à Vienne où celui-ci a suivi le duc de Lorraine François III et entre au service de Marie-Thérése. Il est successivement capitaine de dragons, chambellan de l’Empereur, colonel des chevau-légers de Loewenstein et en 1759 lieutenant feld-maréchal. Lorsque son frére ainé devient l’un des principaux ministres de Louis XV et la Lorraine étant vouée à devenir Francaise, Stainville quitte le service de l’Autriche, pour celui de la France où il reçoit le grade de Lieutenant génèral et rejoint l’armée d’Allemagne (1760). Après la bataille de Corbach, où il commande l’arrière-garde, il se signale par de nombreuses actions et bat en particulier à Halberberg les généraux Bulow et Fersen (1760). L’année suivante, il attaque les quartiers prussiens à Kendelbrück. Ebelen et Sondershausen, les enléve et s’empare de Sachsenburg ou il fit de nombreux prisonniers dont plusieurs officiers. Nommé commandant du régiment des grenadiers de France et inspecteur général de l’infanterie, fait chevalier de Saint-Louis (1761), il sert à l’armée du Haut-Rhin, jusqu’à la paix. Maréchal de France en juin 1783, il est fait chevalier du Saint Esprit en 1786. Commandant en chef en Alsace en 1788, gouverneur général de cette province. Il assiste à l’ouverture des états généraux en 1789 et meurt peu après à Strasbourg. Armoiries : D’azur à la croix d’or cantonnée de 18 billettes de même, savoir 5 chaque canton en chef posées en sautoir et 4 à chaque canton du bas de l’écu posées 1 à chaque angle. Bibliographie : Dictionnaire des Maréchaux de France (Perrin 1988).

CASSETTE NECESSAIRE DE PISTOLETS DE COMBAT AYANT APPARTENUE A L’AMIRAL JAURES. En acajou, renforcée aux coins et dans les angles de laiton, avec plaque gravée « BJ », garnie à l’intérieur de velours cramoisi, avec inscription sur la platine « Mr Jaures offer de marine, 35 rue Trévise ». Elle contient : Une paire de pistolets à silex transformé à percussion. Canons à pans, à rayures cheveux, légèrement tromblonnés aux bouches, décorés à l’or, aux bouches et aux tonnerres, signés « Lepage Arqur du Roi », queues de culasse gravées, platines avants signées à l’or « Lepage à Paris » et chiens à corps plats, gravées en suite. Garnitures en acier, découpées gravées. Pontets repose doigt. Pommeaux ovales. Crosses en noyer finement quadrillées. Baguettes en fer à embout en laiton. Nota : les pistolets sont datés « 1823 » et numérotés « 2725 » sous les canons. Et ses accessoires : maillet, deux dosettes, deux paires de baguettes de nettoyage et de bourrage, moule à balles à coupe-jet, tournevis démonte-cheminée, poire à poudre, boite à calpins, huilier, clé. Long. pistolets : 362 mm. Coffret : 27,3 x 44 x Ht.8,5 cm. A.B.E. Époque Restauration. Historique : Ce coffret a appartenu au futur amiral Benjamin JAURES, domicilié au 35 rue de Trévise. Cette adresse est celle de ses parents, son père Auguste Jaurès (né en 1781), courtier de marchandises, bien référencé dans les almanachs royaux et impériaux à cette adresse. La mention « Officier de marine » indique que nous sommes vers 1841, lorsque Jaurès sort aspirant l’école navale. Benjamin JAURÈS,(1823-1889)Officier de marine français, frère cadet de l’amiral Charles Jaurès et grand-cousin de Jean Jaurès qui l’appelait affectueusement « mon oncle » en raison de leur différence d’âge. Il prit part à la guerre de Crimée (notamment au siège de Sébastopol), aux expéditions de Chine, de Cochinchine. À nouveau aide de camp de l’amiral Charner, commandant la Division des mers de Chine, à bord de l’Impératrice Eugénie, il fut remarqué lors des opérations de débarquement à l’embouchure du Bai He (août et septembre 1860) et, en Cochinchine, à l’attaque des lignes de Kin-Hoa et la prise des forts de la rivière de Saïgon en février 1861. Il fut promu capitaine de frégate le 26 août 1861. Au 1er janvier 1869, il fut nommé officier de la Légion d’honneur. Capitaine de vaisseau le 22 mai 1869 ; en mai 1870, il commanda la frégate cuirassée Héroïne, comme capitaine de pavillon de Jean Bernard Jauréguiberry. Lorsque survint, en 1870, la guerre avec la Prusse, Jaurès fut appelé à un commandement dans l’escadre de la mer du Nord ; mais l’expédition maritime qu’on projetait n’ayant point eu lieu, il fut chargé de fortifier Carentan. Il dut débarquer en septembre 1870, car il fut appelé par Léon Gambetta, et nommé général de division du 21e Corps d’armée de Terre, où il s’illustra. Peu après, Gambetta, alors ministre de la guerre, l’appela à l’armée de la Loire avec le grade de général de brigade, sous les ordres de Jauréguiberry, amiral nommé, lui, général de division à titre auxiliaire. Mis à la tête du 21e corps le 20 novembre 1870, il se conduisit avec autant d’intrépidité que de sang-froid, notamment aux combats de Mamers, de Marchenoir, de Vendôme, de Bonnétable, de Pont-de-Gennes, de Sillé-le-Guillaume et dans la retraite de l’armée jusqu’à Laval. Il fut alors nommé général de division à titre auxiliaire le 16 janvier 1871. Après la signature de la paix, il déposa son commandement et reçut, le 16 octobre 1871, le grade de contre-amiral, en récompense de ses brillants services pendant la guerre. Il devint sénateur en 1876, Commandeur de la Légion d’honneur le 5 septembre 1877, Vice-amiral le 31 octobre 1878, ambassadeur de France à Madrid de décembre 1878 à février 1882, puis à Saint-Pétersbourg jusqu’en 1883. De novembre 1883 à 1884, il commande en chef l’escadre d’évolutions sur le Richelieu. Il est élevé à la dignité de la Grand-croix de la Légion d’honneur le 14 janvier 1887. Le 22 février 1889, il est nommé ministre de la Marine dans le Gouvernement Pierre Tirard et meurt subitement à ce poste moins d’un mois après, le 13 mars 1889.