Null PAUL SORMANI (Italie, 1817 - France, 1877).
Extraordinaire et unique vanity…
Description

PAUL SORMANI (Italie, 1817 - France, 1877). Extraordinaire et unique vanity case, boîte à bijoux et bureau de voyage. Bois de jacaranda et argent. Décoration intérieure et extérieure en argent doré et ciselé. Marqueterie extérieure en argent, argent doré et bois. Cette pièce a été présentée à l'Exposition universelle de Paris en 1855. Elle contient tout ce qui est nécessaire à une toilette de voyage, y compris un miroir, une cruche et un bassin, des tiroirs à bijoux et une boîte pour les stylos et les encriers. Avec des compartiments secrets. Avec initiales gravées. Signé sur la plaque intérieure et portant l'inscription "Rue du Temple". Il présente des signes d'utilisation, quelques dommages et défauts. Nécessite une restauration. Avec des contrastes dans toutes les pièces d'argent. Dimensions : 24 x 46 x 33 cm (fermé) ; 50 x 86 x 48 cm (ouvert). "Toute sa production révèle une qualité d'exécution de tout premier ordre". C'est par cette phrase révélatrice et catégorique que les critiques de l'Exposition universelle de 1867 évoquaient le travail de Paul Sormani, un ébéniste hors pair qui devint très populaire au sein de la haute société parisienne et de la famille impériale elle-même dans la seconde moitié du XIXe siècle. Son langage exquis et minutieux l'a amené à créer des pièces de luxe telles que celle que nous proposons aujourd'hui, un exceptionnel coffret multifonctionnel (à la fois vanity case, boîte à bijoux et bureau de voyage) dont il n'existe qu'un seul exemplaire. Le décor extérieur présente une magistrale marqueterie géométrique d'argent, d'argent doré et de bois. Les côtés poursuivent le travail de marqueterie en simulant des poignées. À l'intérieur, le coffret contient tout le nécessaire pour une toilette de voyage (miroir, carafe et bassin), des tiroirs à bijoux et une boîte pour les stylos et les encriers. Toutes les pièces sont décorées d'argent gravé, représentant des motifs végétaux très esthétiques. Comme il est d'usage pour ces "boîtes à fantaisie", l'intérieur contient également des compartiments secrets. Paul Sormani était un important ébéniste d'origine lombardo-vénitienne qui s'est installé à Paris en 1847. Il s'est d'abord spécialisé dans la fabrication de valises de voyage et de meubles de petit format. Son premier atelier est situé au 7 Cimitère Saint Nicolas, en 1854 il déménage au 114 rue du Temple et enfin, en 1867, au 10 rue Charlot. Son prestige s'est consolidé en 1849, lorsqu'il a obtenu une médaille de bronze à l'Exposition de la Seconde République à Paris, et l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, a d'ailleurs décoré ses palais avec un grand nombre de ses meubles. Sormani participe aux grandes expositions internationales de 1855, 1862 et 1867 avec ses "petits meubles fantaisie" et plusieurs reproductions d'excellente qualité des pièces conservées au Mobilier national. Il obtient une médaille d'argent à l'Exposition universelle de Paris en 1855, et réitère son succès à l'Exposition universelle de Londres en 1862, cette fois avec une médaille de bronze. À l'exposition de Paris de 1867, il obtient une médaille d'argent et son travail est décrit en ces termes : "l'ensemble de sa production révèle une qualité d'exécution du plus haut niveau". Sormani accède à la notoriété grâce au mécénat de l'impératrice Joséphine, épouse de Napoléon III, et après la mort de Paul Sormani, ses fils et sa mère poursuivent l'entreprise, qui prend le nom de "Sormani Veuve Paul et Fils" en 1878. La même année, la maison obtient une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris, puis un diplôme d'honneur à l'Exposition coloniale d'Amsterdam en 1883 et le Grand Prix à l'Exposition universelle de Paris en 1889. En 1914, Paul-Charles Sormani s'associe aux frères Thiebault pour créer une nouvelle maison, la Maison Thiebault-Sormani, qui participe à la célèbre Exposition internationale des arts décoratifs de Paris en 1925, point de départ officiel de l'Art déco. Cette maison se concentre sur la production de pièces de haute qualité dans les styles Louis XV et Louis XVI et reste en activité jusqu'en 1934, date à laquelle elle ferme ses portes. On trouve encore des meubles Sormani dans divers palais français, ainsi qu'au Palais national d'Ajuda à Lisbonne.

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PAUL SORMANI (Italie, 1817 - France, 1877). Extraordinaire et unique vanity case, boîte à bijoux et bureau de voyage. Bois de jacaranda et argent. Décoration intérieure et extérieure en argent doré et ciselé. Marqueterie extérieure en argent, argent doré et bois. Cette pièce a été présentée à l'Exposition universelle de Paris en 1855. Elle contient tout ce qui est nécessaire à une toilette de voyage, y compris un miroir, une cruche et un bassin, des tiroirs à bijoux et une boîte pour les stylos et les encriers. Avec des compartiments secrets. Avec initiales gravées. Signé sur la plaque intérieure et portant l'inscription "Rue du Temple". Il présente des signes d'utilisation, quelques dommages et défauts. Nécessite une restauration. Avec des contrastes dans toutes les pièces d'argent. Dimensions : 24 x 46 x 33 cm (fermé) ; 50 x 86 x 48 cm (ouvert). "Toute sa production révèle une qualité d'exécution de tout premier ordre". C'est par cette phrase révélatrice et catégorique que les critiques de l'Exposition universelle de 1867 évoquaient le travail de Paul Sormani, un ébéniste hors pair qui devint très populaire au sein de la haute société parisienne et de la famille impériale elle-même dans la seconde moitié du XIXe siècle. Son langage exquis et minutieux l'a amené à créer des pièces de luxe telles que celle que nous proposons aujourd'hui, un exceptionnel coffret multifonctionnel (à la fois vanity case, boîte à bijoux et bureau de voyage) dont il n'existe qu'un seul exemplaire. Le décor extérieur présente une magistrale marqueterie géométrique d'argent, d'argent doré et de bois. Les côtés poursuivent le travail de marqueterie en simulant des poignées. À l'intérieur, le coffret contient tout le nécessaire pour une toilette de voyage (miroir, carafe et bassin), des tiroirs à bijoux et une boîte pour les stylos et les encriers. Toutes les pièces sont décorées d'argent gravé, représentant des motifs végétaux très esthétiques. Comme il est d'usage pour ces "boîtes à fantaisie", l'intérieur contient également des compartiments secrets. Paul Sormani était un important ébéniste d'origine lombardo-vénitienne qui s'est installé à Paris en 1847. Il s'est d'abord spécialisé dans la fabrication de valises de voyage et de meubles de petit format. Son premier atelier est situé au 7 Cimitère Saint Nicolas, en 1854 il déménage au 114 rue du Temple et enfin, en 1867, au 10 rue Charlot. Son prestige s'est consolidé en 1849, lorsqu'il a obtenu une médaille de bronze à l'Exposition de la Seconde République à Paris, et l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, a d'ailleurs décoré ses palais avec un grand nombre de ses meubles. Sormani participe aux grandes expositions internationales de 1855, 1862 et 1867 avec ses "petits meubles fantaisie" et plusieurs reproductions d'excellente qualité des pièces conservées au Mobilier national. Il obtient une médaille d'argent à l'Exposition universelle de Paris en 1855, et réitère son succès à l'Exposition universelle de Londres en 1862, cette fois avec une médaille de bronze. À l'exposition de Paris de 1867, il obtient une médaille d'argent et son travail est décrit en ces termes : "l'ensemble de sa production révèle une qualité d'exécution du plus haut niveau". Sormani accède à la notoriété grâce au mécénat de l'impératrice Joséphine, épouse de Napoléon III, et après la mort de Paul Sormani, ses fils et sa mère poursuivent l'entreprise, qui prend le nom de "Sormani Veuve Paul et Fils" en 1878. La même année, la maison obtient une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris, puis un diplôme d'honneur à l'Exposition coloniale d'Amsterdam en 1883 et le Grand Prix à l'Exposition universelle de Paris en 1889. En 1914, Paul-Charles Sormani s'associe aux frères Thiebault pour créer une nouvelle maison, la Maison Thiebault-Sormani, qui participe à la célèbre Exposition internationale des arts décoratifs de Paris en 1925, point de départ officiel de l'Art déco. Cette maison se concentre sur la production de pièces de haute qualité dans les styles Louis XV et Louis XVI et reste en activité jusqu'en 1934, date à laquelle elle ferme ses portes. On trouve encore des meubles Sormani dans divers palais français, ainsi qu'au Palais national d'Ajuda à Lisbonne.

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