Null Rare boîte suisse à oiseau chanteur en or (750‰) et émaux.
Tabatière de for…
Description

Rare boîte suisse à oiseau chanteur en or (750‰) et émaux. Tabatière de forme rectangulaire à pans coupés, émaillée en plein bleu ciel sur les panneaux principaux, les bordures et les pans émaillés champlevé noir à décor en or de croisillons et de feuilles d'acanthe aux angles, le couvercle centré d'une plaque octogonale émaillée d'une scène allégorique de l'Amour léger, figurant un putto allongé dans un paysage tenant d'un ruban un oiseau s'envolant, encadrée d'or. Le couvercle à charnière invisible protège une plaque ajourée et gravée de rinceaux feuillagés protégeant le mouvement, sans signature visible. Le fond de la boîte s'ouvrant également à charnière invisible inversée à un compartiment pour le tabac à priser. Le bouton poussoir sur la bordure antérieure, avec adjonction d'une petite plaque en or pour ne pas actionner le mécanisme le couvercle fermé, permet d'ouvrir la scène émaillée à charnière et actionner l'oiseau, qui s'anime de droite à gauche tout en battant des ailes, bougeant le bec et la queue, en même temps, le mécanisme musical imitant le chant d'un oiseau. Avec clés dont celle de remontage. Très bon état, infimes rayures d'usage, mouvement en l'état. Suisse, probablement Genève, vers 1810. Poinçons au soleil et numéros d'inventaire gravés. Hauteur : 3,8 cm - Longueur : 9,1 cm Profondeur : 6,1 cm - Poids brut : 391,52 g Historique : Les tabatières à oiseau chanteur apparaissent vers 1784-1785 probablement créées par Pierre JACQUET-DROZ (1721-1790), horloger neuchâtelois, créateur de nombreux automates. Ces merveilles techniques et esthétiques vont faire la réputation de cette firme et l'admiration de toute la clientèle européenne et étrangère qui se délectent de ces petits jouets, et ce jusqu'à la fin du XIXe siècle. L'époque Empire voit atteindre le sommet de cet art, considéré comme de la haute joaillerie. Les boîtes étaient généralement petites et compactes, mais contenaient des mécanismes complexes qui leur permettaient de produire le son du chant et du gazouillis des oiseaux, souvent réalisés avec de véritables plumes. La peinture sur émail de notre boîte et notamment de la scène sur le couvercle est à rapprocher des travaux des plus grands émailleurs genevois de l'époque, tels RICHTER, DUPONT ou LISSIGNOL. Bibliographie : Alfred CHAPUIS, E. DROZ, Les automates, Figures artificielles d'hommes et d'animaux. Histoire et technique, Neuchâtel, 1949. Sandrine GIRARDIER, L'entreprise Jaquet-Droz, Entre merveilles de spectacle, mécaniques luxueuses et machines utiles, 1758-1811, 2020.

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Rare boîte suisse à oiseau chanteur en or (750‰) et émaux. Tabatière de forme rectangulaire à pans coupés, émaillée en plein bleu ciel sur les panneaux principaux, les bordures et les pans émaillés champlevé noir à décor en or de croisillons et de feuilles d'acanthe aux angles, le couvercle centré d'une plaque octogonale émaillée d'une scène allégorique de l'Amour léger, figurant un putto allongé dans un paysage tenant d'un ruban un oiseau s'envolant, encadrée d'or. Le couvercle à charnière invisible protège une plaque ajourée et gravée de rinceaux feuillagés protégeant le mouvement, sans signature visible. Le fond de la boîte s'ouvrant également à charnière invisible inversée à un compartiment pour le tabac à priser. Le bouton poussoir sur la bordure antérieure, avec adjonction d'une petite plaque en or pour ne pas actionner le mécanisme le couvercle fermé, permet d'ouvrir la scène émaillée à charnière et actionner l'oiseau, qui s'anime de droite à gauche tout en battant des ailes, bougeant le bec et la queue, en même temps, le mécanisme musical imitant le chant d'un oiseau. Avec clés dont celle de remontage. Très bon état, infimes rayures d'usage, mouvement en l'état. Suisse, probablement Genève, vers 1810. Poinçons au soleil et numéros d'inventaire gravés. Hauteur : 3,8 cm - Longueur : 9,1 cm Profondeur : 6,1 cm - Poids brut : 391,52 g Historique : Les tabatières à oiseau chanteur apparaissent vers 1784-1785 probablement créées par Pierre JACQUET-DROZ (1721-1790), horloger neuchâtelois, créateur de nombreux automates. Ces merveilles techniques et esthétiques vont faire la réputation de cette firme et l'admiration de toute la clientèle européenne et étrangère qui se délectent de ces petits jouets, et ce jusqu'à la fin du XIXe siècle. L'époque Empire voit atteindre le sommet de cet art, considéré comme de la haute joaillerie. Les boîtes étaient généralement petites et compactes, mais contenaient des mécanismes complexes qui leur permettaient de produire le son du chant et du gazouillis des oiseaux, souvent réalisés avec de véritables plumes. La peinture sur émail de notre boîte et notamment de la scène sur le couvercle est à rapprocher des travaux des plus grands émailleurs genevois de l'époque, tels RICHTER, DUPONT ou LISSIGNOL. Bibliographie : Alfred CHAPUIS, E. DROZ, Les automates, Figures artificielles d'hommes et d'animaux. Histoire et technique, Neuchâtel, 1949. Sandrine GIRARDIER, L'entreprise Jaquet-Droz, Entre merveilles de spectacle, mécaniques luxueuses et machines utiles, 1758-1811, 2020.

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