*Une très ancienne et rarissime statue en pierre anthropomorphe représentant probablement un ancêtre divinisé, et constituant une redécouverte majeure pour les arts du Vanuatu, mais aussi plus généralement pour les arts mélanésiens.Pierre Langlois écrivait en mars 1962 dans un très beau texte intitulé L’Art des Nouvelles-Hébrides : « Si nous connaissons assez bien les arts océaniens, l’art des Nouvelles-Hébrides fait cependant exception. Nous disposons à son sujet de bien peu de renseignements, et aucune monographie sérieuse ne lui a encore été consacrée ». Depuis cette époque c’est chose faite, et de nombreux voyageurs, chercheurs, anthropologues, et archéologues ont séjourné au Vanuatu, notamment pour son art, que Pierre Langlois avait d’ailleurs contribué lui aussi à faire connaître. Aujourd’hui on sait grâce à l’archéologie que le peuplement de la Mélanésie aurait eu lieu il y a environ 40.000 ans, et 4000 ans avant notre ère les « Mélanésiens avaient déjà une profonde connaissance de leur territoire marin et terrien », maîtrisant la navigation et circulant d’île en île. Concernant la statuaire ancienne des Vanuatu, on connaît certes ses grands tambours et ses sculptures de grades en fougère, ainsi que ses masques et ses fameux mannequins funéraires, mais aussi et surtout quelques rarissimes sculptures anthropomorphes monumentales : œuvres majeures des musées de Bâle et du Pavillon des Cessions au Louvre, renvoyant à des cultes d’ancêtres divinisés. On connaît aussi l’existence d’une tradition ancienne de sculptures en pierre dites pierres magiques, appelée aussi « pierres à cochon », mais dont on sait peu de choses. On connaît en outre une ancienne tradition de sculptures anthropomorphes en corail dont seul cinq spécimens ont survécu aux ravages de la christianisation et des missionnaires, sauvées par le capitaine Wolsh en 1884 et déposées au Musée de Sydney. L’arrivée des Occidentaux et des missionnaires a été dévastatrice : entre 1830 et 1920 la population locale aurait diminué de 50 %, et jusqu’à 90 % selon les régions. Les représentations de divinités, ou d’ancêtres fondateurs divinisés, ont été « déplacées des lieux sacrés, comme le « marae », le « temple » (nakamal) et d’autres abris cachés, puis enterrées ou brûlées dans des puits, ou jetées à la haute mer ». L’œuvre que nous redécouvrons aujourd’hui est une de ces œuvres qui remonte du passé grâce à une découverte fortuite faite entre 1930 et 1940 sur l’île de Santo par un exploitant de coprah, qui y possédait 1 200 hectares. En arpentant ses terres, il l’a « trouvée dans un trou ». Il existe d’ailleurs une autre œuvre elle aussi plus ancienne que les autres sculptures en pierre connues des Vanuatu, et qui elle aussi provient de l’ile de Santo : il s’agit d’un plat en pierre donné par R. Chardonnet au Musée de l’Homme en 1957 (inv.MH57.2.9). Mais la plus belle évidence d’un point de vue stylistique ou artistique, pour saisir l’importance que constitue pour le patrimoine mélanésien cette redécouverte, est probablement de mettre cette sculpture simplement en rapport avec le fameux dessin de l’anthropologue Nicholai Miklouho-Maclay (1846-1888) qui constitue un des plus anciens témoignages de la statuaire des Vanuatu. Et même s’il s’agit d’une statue en bois dessinée ici, toute l’attitude, le visage en pointe légèrement concave, la coiffe ronde si caractéristique, les bras resserrés près du corps, le pagne (ou sexe) triangulaire, tout concorde. De la même manière d’ailleurs beaucoup des mêmes spécificités sont évidentes si on la compare avec le chef-d’œuvre du Pavillon des Cessions provenant de l’île de Malo et collecté en 1935 lors de l’expédition de la Korrigane. On notera enfin une caractéristique importante : notre œuvre est sculptée dans sa partie basse en forme de hache, renvoyant peut-être à la tradition des sacrifices de cochons ou à des sacrifices humains, ou simplement pour la ficher dans le sol, mais la tradition connue à travers d’autres cultures de sculptures dérivées d’une forme de hache ne fait que confirmer son archaïsme. Voir Vanuatu Océanie, Arts des îles de cendre et de corail, Éd. RMN & Orstom, 1996, fig. 15, p. 17 pour le dessin de Miklouho-Maclay, p. 30, fig. 38 et 39 pour deux exemplaires de sculptures en corail collectées par Wolsh, et p. 342 ; fig. 343 pour le plat de Santo donné au Musée de l’Homme par Chardonnet. Pour la sculpture de l’île de Malo, voir : Sculptures, Afrique Asie Océanie Amériques, Éd. RMN, 2 000, p. 274 à 278. Île de Santo, Vanuatu, (anciennes Nouvelles-Hébrides) Pierre, petits accidents mineurs anciens, marque en surface dans la partie basse due à de nombreux frottements dans un socle ancien (présenté avec et sculpté par l’ancien propriétaire M. Auguste Harbulot lui-même), très belles usures et érosions d’ancienneté, la surface de la pierre témoigne d’un long enfouissement. H. : 57 cm Provenance: Auguste Harbulot (né à Nouméa le 18 mai 1902 et décédé le 12 septembre 1946 à Port-Orly, NouvellesHéb
*Une très ancienne et rarissime statue en pierre anthropomorphe représentant probablement un ancêtre divinisé, et constituant une redécouverte majeure pour les arts du Vanuatu, mais aussi plus généralement pour les arts mélanésiens.Pierre Langlois écrivait en mars 1962 dans un très beau texte intitulé L’Art des Nouvelles-Hébrides : « Si nous connaissons assez bien les arts océaniens, l’art des Nouvelles-Hébrides fait cependant exception. Nous disposons à son sujet de bien peu de renseignements, et aucune monographie sérieuse ne lui a encore été consacrée ». Depuis cette époque c’est chose faite, et de nombreux voyageurs, chercheurs, anthropologues, et archéologues ont séjourné au Vanuatu, notamment pour son art, que Pierre Langlois avait d’ailleurs contribué lui aussi à faire connaître. Aujourd’hui on sait grâce à l’archéologie que le peuplement de la Mélanésie aurait eu lieu il y a environ 40.000 ans, et 4000 ans avant notre ère les « Mélanésiens avaient déjà une profonde connaissance de leur territoire marin et terrien », maîtrisant la navigation et circulant d’île en île. Concernant la statuaire ancienne des Vanuatu, on connaît certes ses grands tambours et ses sculptures de grades en fougère, ainsi que ses masques et ses fameux mannequins funéraires, mais aussi et surtout quelques rarissimes sculptures anthropomorphes monumentales : œuvres majeures des musées de Bâle et du Pavillon des Cessions au Louvre, renvoyant à des cultes d’ancêtres divinisés. On connaît aussi l’existence d’une tradition ancienne de sculptures en pierre dites pierres magiques, appelée aussi « pierres à cochon », mais dont on sait peu de choses. On connaît en outre une ancienne tradition de sculptures anthropomorphes en corail dont seul cinq spécimens ont survécu aux ravages de la christianisation et des missionnaires, sauvées par le capitaine Wolsh en 1884 et déposées au Musée de Sydney. L’arrivée des Occidentaux et des missionnaires a été dévastatrice : entre 1830 et 1920 la population locale aurait diminué de 50 %, et jusqu’à 90 % selon les régions. Les représentations de divinités, ou d’ancêtres fondateurs divinisés, ont été « déplacées des lieux sacrés, comme le « marae », le « temple » (nakamal) et d’autres abris cachés, puis enterrées ou brûlées dans des puits, ou jetées à la haute mer ». L’œuvre que nous redécouvrons aujourd’hui est une de ces œuvres qui remonte du passé grâce à une découverte fortuite faite entre 1930 et 1940 sur l’île de Santo par un exploitant de coprah, qui y possédait 1 200 hectares. En arpentant ses terres, il l’a « trouvée dans un trou ». Il existe d’ailleurs une autre œuvre elle aussi plus ancienne que les autres sculptures en pierre connues des Vanuatu, et qui elle aussi provient de l’ile de Santo : il s’agit d’un plat en pierre donné par R. Chardonnet au Musée de l’Homme en 1957 (inv.MH57.2.9). Mais la plus belle évidence d’un point de vue stylistique ou artistique, pour saisir l’importance que constitue pour le patrimoine mélanésien cette redécouverte, est probablement de mettre cette sculpture simplement en rapport avec le fameux dessin de l’anthropologue Nicholai Miklouho-Maclay (1846-1888) qui constitue un des plus anciens témoignages de la statuaire des Vanuatu. Et même s’il s’agit d’une statue en bois dessinée ici, toute l’attitude, le visage en pointe légèrement concave, la coiffe ronde si caractéristique, les bras resserrés près du corps, le pagne (ou sexe) triangulaire, tout concorde. De la même manière d’ailleurs beaucoup des mêmes spécificités sont évidentes si on la compare avec le chef-d’œuvre du Pavillon des Cessions provenant de l’île de Malo et collecté en 1935 lors de l’expédition de la Korrigane. On notera enfin une caractéristique importante : notre œuvre est sculptée dans sa partie basse en forme de hache, renvoyant peut-être à la tradition des sacrifices de cochons ou à des sacrifices humains, ou simplement pour la ficher dans le sol, mais la tradition connue à travers d’autres cultures de sculptures dérivées d’une forme de hache ne fait que confirmer son archaïsme. Voir Vanuatu Océanie, Arts des îles de cendre et de corail, Éd. RMN & Orstom, 1996, fig. 15, p. 17 pour le dessin de Miklouho-Maclay, p. 30, fig. 38 et 39 pour deux exemplaires de sculptures en corail collectées par Wolsh, et p. 342 ; fig. 343 pour le plat de Santo donné au Musée de l’Homme par Chardonnet. Pour la sculpture de l’île de Malo, voir : Sculptures, Afrique Asie Océanie Amériques, Éd. RMN, 2 000, p. 274 à 278. Île de Santo, Vanuatu, (anciennes Nouvelles-Hébrides) Pierre, petits accidents mineurs anciens, marque en surface dans la partie basse due à de nombreux frottements dans un socle ancien (présenté avec et sculpté par l’ancien propriétaire M. Auguste Harbulot lui-même), très belles usures et érosions d’ancienneté, la surface de la pierre témoigne d’un long enfouissement. H. : 57 cm Provenance: Auguste Harbulot (né à Nouméa le 18 mai 1902 et décédé le 12 septembre 1946 à Port-Orly, NouvellesHéb
La vente se fera expressément au comptant.
Aucune réclamation ne sera recevable dès l’adjudication prononcée, les expositions successives permettant aux acquéreurs de constater l’état des objets
présentés.
L’adjudicataire sera le plus offrant et dernier enchérisseur, aura pour obligation de remettre ses nom et adresse. En cas de contestation au moment des
adjudications, c’est-à-dire s’il est établi que deux ou plusieurs enchérisseurs ont simultanément porté une enchère équivalente, soit à haute voix, soit par signe,
et réclament en même temps cet objet après le prononcé du mot « adjugé », ledit objet sera immédiatement remis en adjudication au prix proposé par les
enchérisseurs et tout le public sera admis à enchérir à nouveau.
Les éventuelles modifications aux conditions de vente ou aux descriptions du catalogue seront annoncées verbalement pendant la vente et notées sur le procèsverbal.
Catalogue : 20 € dont TVA à 5,5 % au titre du droit d’auteur. Les images sont propriété exclusive d’ADER.
Toute reproduction ou diffusion nécessite une autorisation écrite de la maison de ventes.
Frais de vente et paiement :
L’adjudicataire devra acquitter, en sus du montant de l’enchère, par lot, les frais et taxes suivants :
- 28 % TTC (20 % de TVA) sauf pour le vin et les livres 25 % TTC (5,5 % de TVA sur les livres).
- 1,8 % TTC (20 % de TVA) du prix d’adjudication pour des enchères via Drouot Live ; 3,60 % TTC (20 % de TVA) du prix d’adjudication pour les enchères via
Interenchères ; 3 % TTC (20 % de TVA) du prix d’adjudication pour les enchères via Invaluable.
- 5,5 % de frais additionnels au titre de la taxe à l’importation temporaire, pour les lots dont le numéro est précédé d’un astérisque (*).
Dans certains cas, ces frais pourront faire l’objet d’un remboursement à l’acheteur.
Le paiement devra être effectué immédiatement après la vente :
- en espèces (euros) jusqu’à 1 000 € pour les ressortissants français ou jusqu’à 15 000 € pour les ressortissants étrangers (sur présentation d’un passeport et d’un
justificatif de domicile)
- par carte bancaire (Visa, Mastercard)
- par paiement « 3D Secure » sur le site www.ader-paris.fr
- par virement bancaire en euros à l’ordre de ADER
Caisse des dépôts et consignations - 56, rue de Lille 75356 PARIS Cedex 07 SP
RIB : 40031 00001 000042 3555K 89 - IBAN : FR72 4003 1000 0100 0042 3555 K89 - BIC : CDCGFRPPXXX
Le règlement par chèque n’est plus accepté.
Ordres d’achat :
Un enchérisseur ne pouvant assister à la vente devra remplir le formulaire d’ordre d’achat inclus dans ce catalogue et le signer.
ADER agira pour le compte de l’enchérisseur, selon les instructions contenues dans le formulaire d’ordre d’achat, ceci afin d’essayer d’acheter le ou les lots au
prix le plus bas possible et ne dépassant, en aucun cas, le montant maximum indiqué par l’enchérisseur.
Ledit formulaire devra être adressé et reçu à la maison de vente au plus tard 24 heures avant le début de la vente.
Les ordres d’achat ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. ADER ne saurait être tenue responsable pour avoir manqué d’exécuter un
ordre par erreur ou pour toute autre cause. Merci de vérifier après envoi que votre ordre d’achat a été dûment enregistré.
La maison de ventes se réserve le droit de ne pas enregistrer l’ordre d’achat s’il n’est pas complet ou si elle considère que le client n’apporte pas toutes les
garanties pour la sécurité des transactions ; et ce, sans recours possible.
Pour garantir la bonne volonté de l’acheteur, une consignation pourra être demandée avant la vente qui ne sera validée qu’en cas d’adjudication.
Drouot Live et Interenchères étant des services indépendants, ADER décline toute responsabilité en cas de dysfonctionnement. Le coût supplémentaire lié aux
achats sur internet est détaillé sur chacun des sites et dans les conditions de vente.
Transports des lots / Exportation :
Dès l’adjudication prononcée, les achats sont sous l’entière responsabilité de l’adjudicataire.
Aucun lot ne sera remis aux acquéreurs avant acquittement de l’intégralité des sommes dues.
Les achats de petit volume seront conservés chez ADER, 3 rue Favart 75002 Paris, où ils seront gardés en dépôt à titre gracieux pendant 14 jours.
L’étude est ouverte du lundi au vendredi, de 9 h à 18 h.
Les achats volumineux seront entreposés, à leurs conditions et frais, au garde-meubles Gauriat, 31 boulevard Anatole France 93200 Saint-Denis, qui sera chargé
de la délivrance. Les achats bénéficient d’une gratuité d’entreposage jusqu’à quatorze jours après la vente. Toute semaine entamée est due.
Les acheteurs concernés par une exportation pourront récupérer la TVA sur les honoraires d’achat à la condition qu’un justificatif de douane en bonne et due
forme soit remis à ADER et que le nom de la maison de ventes y soit mentionné en tant qu’exportateur. Le bordereau d’adjudication est dû intégralement ;
la TVA est remboursable par la suite sur présentation des références du compte bancaire.
L’envoi des lots achetés peut être organisé par ADER à la charge et sous la responsabilité de l’acheteur.
Ceci est un service rendu par ADER qui se réserve la possibilité d’y renoncer si les conditions légales ou pratiques présentent le moindre risque. Les délais ne
sont pas garantis et sont tributaires de l’activité de la maison de ventes.
Le coût de l’emballage et de l’expédition est à la charge de l’acheteur. Le règlement doit être effectué à l’ordre d’ADER.
Les acheteurs sont invités à organiser eux-mêmes le transport de leurs achats si ces conditions ne leur conviennent pas.
L’étude ADER ne procède pas aux envois de bijoux ; les acheteurs sont invités à organiser eux-mêmes le transport de leurs achats.
Défaut de paiement :
À défaut de paiement par l’adjudicataire de la totalité des sommes dues, dans le mois qui suit la vente, et après une seule mise en demeure restée infructueuse,
ADER entamera une procédure de recouvrement. L’acheteur sera susceptible d’inscription au Fichier des restrictions d’accès aux ventes aux enchères (Fichier
TEMIS – www.temis.auction) mis en oeuvre par la société Commissaires-Priseurs Multimédia (CPM – 37, rue de Châteaudun, 75009 Paris) et l’ensemble des dépens
restera à sa charge. À compter d’un mois après la vente et à la demande du vendeur, la vente pourra être annulée sans recours possible.
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Vente aux enchères publiques
À Drouot, salle 9
9, rue Drouot 75009 Paris
Jeudi 1er juin 2023 à 14 h
Exposition publique
À Drouot, salle 9
9, rue Drouot 75009 Paris
Mercredi 31 mai de 11 h à 18 h
Jeudi 1er juin de 11 h à 12 h
Responsable de la vente :
Victor DUMONT
Tél. : 01 78 91 10 03
Téléphone pendant l’exposition :
01 48 00 20 09
Vente aux enchères publiques
À Drouot, salle 9
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Exposition des lots