CHINE, HEBEI DYNASTIE TANG, IXe SIÈCLE Rare coupe quadrilobée en grès glaçuré, p…
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CHINE, HEBEI DYNASTIE TANG, IXe SIÈCLE

Rare coupe quadrilobée en grès glaçuré, possiblement Ding yao. La coupe délicatement ourlée, le centre incisé de deux cercles concentriques, reposant sur un court pied circulaire, avec une belle couverte brillante. D. 14,5 cm PROVENANCE Collection particulière bavaroise. RAPPORT DE CONDITION Petites égrenures à la lèvre

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CHINE, HEBEI DYNASTIE TANG, IXe SIÈCLE

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DEUX MONUMENTALES CLAUSTRAS ou fenêtres de marbre blanc sculpté à claire-voie d'un décor ajouré représentant des entrelacs formant Arbre de Vie accompagnés de deux paons affrontés sur l'une et de deux lions également affrontés sur l'autre, les couples d'animaux aux têtes penchées dans un panier de fruits abondants juché sur une colonne centrale à pans coupés soutenue par un personnage barbu assis les pieds croisés en tailleur. Italie, Venise, XIIe ou XIIIe siècle. Hauteurs : 103 et 104 cm - Largeurs : 57 cm Profondeurs : 8 cm (Érosion homogène, restaurations) «À celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l'Arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. » (Ap. 2,7) L'utilisation de l'Arbre de vie dans l'iconographie vénitienne témoigne de l'influence de l'art byzantin sur la culture et l'esthétique de Venise. L'Empire byzantin a exercé une grande influence sur la République de Venise, notamment sur le plan politique, commercial et artistique. Les échanges entre les deux cultures ont favorisé l'émergence d'un style unique à Venise, où l'art byzantin et le goût vénitien ont fusionné pour créer des chefs-d'oeuvre artistiques remarquables. L'Arbre de vie est souvent interprété comme un symbole de fertilité, de régénération et d'immortalité. Il représente la vie éternelle et la connexion entre le monde terrestre et le divin. Dans l'iconographie byzantine, l'Arbre de vie est associé au Paradis, au Jardin d'Eden et à la présence de Dieu. Il est le plus souvent entouré d'oiseaux, de fleurs et d'autres éléments de la nature comme ici les lions et les paons, renforçant le symbolisme de vitalité et de prospérité. D'ordinaire ce sujet s'exprime sur des bas-reliefs plus ou moins élaborés, mais l'expression de l'Arbre de Vie dans des claustras à claire-voies est particulièrement rare et la seule occurrence comparable se retrouve sur l'occulo de la basilique Santa Maria de l'abbaye de Pomposa (illustré ci-contre).

RARE NÉCESSAIRE DE SIX COUTEAUX à lames d'acier richement gravées à l'entablure d'un cartouche quadrilobé de rinceaux surmonté d'une tête d'ange ailé sur fond d'or. Le dos de chaque lame est gravé d'inscriptions d'adages tous différents : - Espoir nourrit se que fortune tue - La flame ne dissout se que la vertu lie - Plustost mourir que changer - Ou vertu git fortune est abusée - En fidélité finirai ma vie - Contentemet passe richesse Chaque lame est poinçonnée deux fois de la lettre E. Viroles à feuilles d'acanthe, manches de nacre et chapiteau de fer forgé et doré. Écrin d'origine tubulaire sur pied, à âme de bois gainé de cuir peint à décor de quatre cartouches ovales alternant portraits d'hommes et portraits de femmes. France, fin du XVIe siècle, début du XVIIe siècle. Longueur de chaque couteau : 26,5 cm Largeur de la lame : 2,7 cm Étui : Hauteur : 36,5 cm - Diamètre : 10,5 cm (Accidents et manques) Des modèles de couteaux comparables par les décors gravés sur fond d'or et l'utilisation de la nacre sont aujourd'hui conservés dans les collections du Louvre (n° MRR 188), du Met (n° 93.13.24) et du V&A (n° M.604-1910). Le musée du Bargello, à Florence, expose un couteau à la lame identique, pareillement gravée d'un adage et au même décor à l'entablure provenant de la collection de Louis Carrand (Lyon, 1827 - 1888, Florence). Le XVIe siècle marque l'ascension en France des couteaux de table. En 1565, la profession de coutelier s'organise avec la publication par Charles IX de Lettres Patentes. Celles-ci imposent notamment à chaque maître de marquer son ouvrage par un poinçon qui lui est propre, expliquant la lettre E dont est marquée chaque lame de nos couteaux. Ces statuts, seulement applicables aux couteliers parisiens, seront rapidement étendus. La multiplication des « ymagiers », artisans spécialisés dans le décor des manches, favorise également l'apparition de formes plus élégantes et sophistiquées, sublimées par l'usage de matières précieuses comme l'ivoire et la nacre. Désormais objet d'art, le couteau devient également une marque de prestige. La Cour étant itinérante et la vie se rythmant au gré des voyages et des guerres, il est de coutume d'amener son propre couteau de table, accessoire privilégié pour faire montre de sa richesse aux autres convives. Notre ensemble s'inscrit tout à fait dans cet art de vivre. L'étui permet un transport facile tandis que l'inscription des dictons dut faire l'objet de maintes discussions animées autour de repas comme la France savait en donner.