LE « HUIT LOUIS D’OR » DE LOUIS XIII, ŒUVRE DE JEAN WARIN, FRAPPÉ A PARIS EN 1640
vendredi 22 mars 2024Le 22 mars prochain à l’Hôtel Drouot, la maison Beaussant Lefèvre & Associés, assisté de Thierry Parsy, expert, organisera une nouvelle vente dédiée à la numismatique. Quatre collections seront dispersées dont la collection A. L. qui réunit des monnaies royales, principalement du règne de Louis XIII.
Dans cette collection, figure une exceptionnelle monnaie de Huit Louis, gravée par Jean Warin, frappée à Paris en 1640 (estimation : 120 000 - 150 000 €). Ce lot ne manquera pas de susciter l’intérêt des férus de numismatique mais aussi de nouveaux amateurs, de plus en plus nombreux sur ce marché, en France, en Europe, en Asie et aux Etats-Unis.
Produite en 1640, cette pièce à l’effigie du souverain témoigne de l’une des périodes les plus glorieuses pour la frappe de ces pièces d’or, aujourd’hui tant recherchées. Cette monnaie rare reprend les traits du module en or créé sous Louis XIII pour concurrencer la pistole espagnole, alors la monnaie européenne de référence. Frappée à Paris, elle illustre également le savoir-faire et la qualité d’exécution des ateliers de la Monnaie de Paris.
Cette pièce qui fait huit fois le poids d’un Louis d’or, d’où son nom Huit Louis, est un des rares témoignages de la première émission des Louis d’or de Louis XIII. Dès le XVIIe siècle, elles ont été recherchées pour leur exceptionnelle qualité qui était comparée à celle des monnaies antiques. En 1643, trois ans après leur mise en circulation, Louis XIII les rachète pour son compte, par le Trésorier de l’Epargne, les sortant définitivement du système monétaire.
La figure souveraine est gravée par Jean Warin (1604-1672), sculpteur wallon venu en France, devenu contrôleur général des poinçons et effigies, et qui s’illustra dans les bustes opulents de Louis XIII, Richelieu et Louis XIV. C’est en effet lui qui a apporté l’emploi de la presse à vis et d’autres machines dans la fabrication de la monnaie, permettant une bien meilleure qualité de frappe. Si c’est avec le roi Louis XII que le portrait royal réapparait sur les pièces de monnaie, c’est sous Louis XIII que la gravure gagne en précision et qualité.
Dans cette collection, figure une exceptionnelle monnaie de Huit Louis, gravée par Jean Warin, frappée à Paris en 1640 (estimation : 120 000 - 150 000 €). Ce lot ne manquera pas de susciter l’intérêt des férus de numismatique mais aussi de nouveaux amateurs, de plus en plus nombreux sur ce marché, en France, en Europe, en Asie et aux Etats-Unis.
Produite en 1640, cette pièce à l’effigie du souverain témoigne de l’une des périodes les plus glorieuses pour la frappe de ces pièces d’or, aujourd’hui tant recherchées. Cette monnaie rare reprend les traits du module en or créé sous Louis XIII pour concurrencer la pistole espagnole, alors la monnaie européenne de référence. Frappée à Paris, elle illustre également le savoir-faire et la qualité d’exécution des ateliers de la Monnaie de Paris.
Cette pièce qui fait huit fois le poids d’un Louis d’or, d’où son nom Huit Louis, est un des rares témoignages de la première émission des Louis d’or de Louis XIII. Dès le XVIIe siècle, elles ont été recherchées pour leur exceptionnelle qualité qui était comparée à celle des monnaies antiques. En 1643, trois ans après leur mise en circulation, Louis XIII les rachète pour son compte, par le Trésorier de l’Epargne, les sortant définitivement du système monétaire.
La figure souveraine est gravée par Jean Warin (1604-1672), sculpteur wallon venu en France, devenu contrôleur général des poinçons et effigies, et qui s’illustra dans les bustes opulents de Louis XIII, Richelieu et Louis XIV. C’est en effet lui qui a apporté l’emploi de la presse à vis et d’autres machines dans la fabrication de la monnaie, permettant une bien meilleure qualité de frappe. Si c’est avec le roi Louis XII que le portrait royal réapparait sur les pièces de monnaie, c’est sous Louis XIII que la gravure gagne en précision et qualité.
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