CRAIT+MÜLLER — Auguste Rodin et ses contemporains
VENDREDI 16 JUIN 2023Le 16 juin prochain, la maison de ventes Crait+Müller proposera aux enchères une vacation réunissant près de 300 sculptures dans la salle 1 & 7 de l’Hôtel Drouot. Quelques grands noms de de la sculpture sont au programme tels que Auguste RODIN, Joseph BERNARD, Antoine Louis BARYE, Jacques LIPCHITZ…
Ce sont trois sculptures et un dessin d’Auguste RODIN que pourront découvrir les enchérisseurs : Le péché, une épreuve en bronze à patine nuancée vert et bleu, estimée entre 60 000 et 80 000 € ; Petite tête de l’Homme au nez cassé, un bronze à patine brune estimé entre 15 000 et 20 000 € et un bronze original à patine brun nuancé de vert intitulé Main gauche dite n°35 et estimé entre 25 000 et 30 000 €. Le dessin représentant une Danseuse Javanaise, est quant à lui estimé entre 8 000 et 10 000 €.
Plus fougueux que le groupe de l’Éternelle Idole, Le Péché est un petit groupe d’un très grand érotisme, qui exprime une passion concentrée entre le personnage masculin et le personnage féminin. Cette sculpture fût présentée par Auguste Rodin à Vienne en 1898, à Bruxelles et aux Pays-Bas en 1899 et à Prague en 1902. La fonte a été réalisée par Alexis RUDIER entre 1929 et 1943. Seules quelques copies de ce bronze existent, une est conservée au musée Soumaya de Mexico et une autre au musée Rodin à Paris.
L’Homme au nez cassé est une œuvre de jeunesse de Rodin, créée avant son départ pour la Belgique. Il s’agit du portrait d’un habitant du quartier Saint-Marcel où se trouvait l'atelier de l’artiste. Réalisé à la fin de l’année 1863, il décrit cette œuvre lui-même comme « La première bonne chose que j’ai faite… je n’ai jamais réussi une figure aussi bonne que Le Nez cassé ». L’épreuve exposée dans cette vente a été réalisée par la fonderie Alexis RUDIER et date des années 1920-1930.
À l’instar de Rodin, ce sont trois sculptures et un dessin de Joseph BERNARD qui seront proposés à la vente. Le Boxeur le lot 167, est estimé entre 4 000 et 6 000 € et s’inscrit dans le thème de la danse exploré par l’artiste dans les années 1920. En quête de représentation du corps en mouvement, Joseph BERNARD représente également des figures masculines inspirées du monde du sport. En 1905, quand l’artiste crée son groupe de danseuse sur la pointe des pieds, appelé la Danse des roses, il utilise ce modèle à trois reprises. Cette version isolée de la danseuse est également différente par son voile drapé lui couvrant le dos. Cette sculpture fût éditée en huit exemplaires par le fondeur A.A Hébrard en 1914. L’œuvre la plus importante de l’artiste, présentée dans cette vente, est une épreuve en bronze à patine brun vert intitulée Jeune fille se coiffant debout, estimée entre 30 000 et 40 000 €. Joseph BERNARD utilise ici un style épuré et synthétique pour magnifier la beauté féminine. L’exemplaire en vente est une réduction en bronze de l'œuvre originale.
Ce sont trois sculptures et un dessin d’Auguste RODIN que pourront découvrir les enchérisseurs : Le péché, une épreuve en bronze à patine nuancée vert et bleu, estimée entre 60 000 et 80 000 € ; Petite tête de l’Homme au nez cassé, un bronze à patine brune estimé entre 15 000 et 20 000 € et un bronze original à patine brun nuancé de vert intitulé Main gauche dite n°35 et estimé entre 25 000 et 30 000 €. Le dessin représentant une Danseuse Javanaise, est quant à lui estimé entre 8 000 et 10 000 €.
Plus fougueux que le groupe de l’Éternelle Idole, Le Péché est un petit groupe d’un très grand érotisme, qui exprime une passion concentrée entre le personnage masculin et le personnage féminin. Cette sculpture fût présentée par Auguste Rodin à Vienne en 1898, à Bruxelles et aux Pays-Bas en 1899 et à Prague en 1902. La fonte a été réalisée par Alexis RUDIER entre 1929 et 1943. Seules quelques copies de ce bronze existent, une est conservée au musée Soumaya de Mexico et une autre au musée Rodin à Paris.
L’Homme au nez cassé est une œuvre de jeunesse de Rodin, créée avant son départ pour la Belgique. Il s’agit du portrait d’un habitant du quartier Saint-Marcel où se trouvait l'atelier de l’artiste. Réalisé à la fin de l’année 1863, il décrit cette œuvre lui-même comme « La première bonne chose que j’ai faite… je n’ai jamais réussi une figure aussi bonne que Le Nez cassé ». L’épreuve exposée dans cette vente a été réalisée par la fonderie Alexis RUDIER et date des années 1920-1930.
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| Auguste Rodin (1840-1917) Le péché, vers 1895-1898 Épreuve en bronze à patine noire nuancée vert et bleu, n°2 Fonte au sable Alexis Rudier exécutée en 1930, Signé : « A. Rodin » A l’intérieur de l’œuvre : Cachet Rodin H. 22,8 cm — L. 11,7 cm — P. 11,7 cm Estimation : 60 000 — 80 000 € | Auguste Rodin (1840-1917) Main gauche dite n°35, vers 1966 Bronze original à patine brun nuancé de vert Signé “ A. Rodin ” Porte la marque du fondeur “ Georges Rudier / Fondeur. Paris ” et le copyright du Musée Rodin avec la date “ 1966 ” H. 20,8 cm Estimation : 25 000 — 30 000 € | Auguste Rodin (1840-1917) Petite tête de l’Homme au nez cassé Bronze à patine brune Signé « A. Rodin » sur le cou à droite Porte la marque du fondeur « Alexis. Rudier. Fondeur Paris » sur le cou à gauche H. 7,5 cm Estimation : 15 000 — 20 000 € |
À l’instar de Rodin, ce sont trois sculptures et un dessin de Joseph BERNARD qui seront proposés à la vente. Le Boxeur le lot 167, est estimé entre 4 000 et 6 000 € et s’inscrit dans le thème de la danse exploré par l’artiste dans les années 1920. En quête de représentation du corps en mouvement, Joseph BERNARD représente également des figures masculines inspirées du monde du sport. En 1905, quand l’artiste crée son groupe de danseuse sur la pointe des pieds, appelé la Danse des roses, il utilise ce modèle à trois reprises. Cette version isolée de la danseuse est également différente par son voile drapé lui couvrant le dos. Cette sculpture fût éditée en huit exemplaires par le fondeur A.A Hébrard en 1914. L’œuvre la plus importante de l’artiste, présentée dans cette vente, est une épreuve en bronze à patine brun vert intitulée Jeune fille se coiffant debout, estimée entre 30 000 et 40 000 €. Joseph BERNARD utilise ici un style épuré et synthétique pour magnifier la beauté féminine. L’exemplaire en vente est une réduction en bronze de l'œuvre originale.
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| Joseph BERNARD (1866-1931) Boxeur Bronze à patine brune Modèle créé entre 1928 et 1930 Signé, daté et annoté dans la cire par l’artiste sur la terrasse. Porte le cachet du fondeur " C.Valsuani cire perdue " H. 47 cm Estimation : 4 000 — 6 000 € | Joseph BERNARD (1866-1931) Danseuse voilée Modèle créé vers 1905 Bronze à patine brune Signé " J. Bernard " sur la terrasse Porte le cachet du fondeur " A. A HEBRARD CIRE PERDUE " H. 34,5 cm Estimation : 10 000 — 15 000 € | Joseph BERNARD (1866-1931) Jeune fille se coiffant debout Vers 1931-1942 Bronze à patine brun vert nuancé Signé “ J.Bernard ” et numéroté “ (C) N°7 ” Porte le cachet du fondeur “ C.VALSUANI CIRE PERDUE ” H. 67 cm Estimation : 30 000 — 40 000 € |
En 1932 et 1933, Jacques Lipchitz s'est tourné vers la réalisation de portraits, dont celui de Géricault qui a été pour lui le plus fascinant à modeler. En tant qu'admirateur passionné de ce peintre de génie, Lipchitz possédait quelques-unes de ses œuvres.
Lipchitz considérait le portrait comme un exercice artistique essentiel et incontournable. Il affirmait : « Toute ma vie, avec quelques interruptions, j'ai réalisé des portraits. J'aime beaucoup en faire ». Ainsi, pour créer le Portrait de Géricault, Lipchitz s'est appuyé sur un masque mortuaire dont il avait acquis une épreuve, ainsi que sur d'autres portraits existants du peintre. Ce travail basé sur le masque mortuaire trouve un précédent dans le parcours de Lipchitz ; en 1920, en hommage à l’artiste Amedeo MODIGLIANI, Lipchitz avait réalisé le Masque mortuaire de Modigliani à partir de souvenirs et d'un moulage partiel en plâtre. En 1952, lors de la Biennale de Venise, le Portrait de Géricault a été mis à l'honneur dans le pavillon français où Lipchitz avait exposé vingt-deux œuvres.
Lipchitz considérait le portrait comme un exercice artistique essentiel et incontournable. Il affirmait : « Toute ma vie, avec quelques interruptions, j'ai réalisé des portraits. J'aime beaucoup en faire ». Ainsi, pour créer le Portrait de Géricault, Lipchitz s'est appuyé sur un masque mortuaire dont il avait acquis une épreuve, ainsi que sur d'autres portraits existants du peintre. Ce travail basé sur le masque mortuaire trouve un précédent dans le parcours de Lipchitz ; en 1920, en hommage à l’artiste Amedeo MODIGLIANI, Lipchitz avait réalisé le Masque mortuaire de Modigliani à partir de souvenirs et d'un moulage partiel en plâtre. En 1952, lors de la Biennale de Venise, le Portrait de Géricault a été mis à l'honneur dans le pavillon français où Lipchitz avait exposé vingt-deux œuvres.
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| Jacques Lipchitz (1891-1973) Portrait de Géricault, 1933 Épreuve en bronze à patine noire Fonte à la cire perdue Mario Busato. Cachet du fondeur sur la base du cou à droite. Sceau avec empreinte du pouce. Signé à l’arrière : “ JL ”. Trace d’une étiquette rectangulaire sur le cou à gauche H. 18 cm — L. 11,5 cm — P. 14 cm Estimation : 15 000 — 20 000 € |
Vente aux enchères - Hôtel Drouot - salle 4
Vendredi 16 juin 2023 à 14h
Expositions publiques - Hôtel Drouot - Salle 4
Mercredi 14 juin 2023 de 11h à 18h
Jeudi 15 juin 2023 de 11h à 20h
Vendredi 16 juin 2023 de 11h à 12h
EXPERTS
Sculpture & Collection
Alexandre Lacroix - Elodie Jeannest de Gyvès
Vendredi 16 juin 2023 à 14h
Expositions publiques - Hôtel Drouot - Salle 4
Mercredi 14 juin 2023 de 11h à 18h
Jeudi 15 juin 2023 de 11h à 20h
Vendredi 16 juin 2023 de 11h à 12h
EXPERTS
Sculpture & Collection
Alexandre Lacroix - Elodie Jeannest de Gyvès
